Les derniers jours de nos pères

On se laisse emporter par les personnages et cette histoire.
Moins bien cependant que La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, mais cela reste un livre agréable et intéressant.

Connaissez-vous le SOE, les services secrets britanniques pendant la Deuxième guerre mondiale ? Je ne connaissais pas, jusqu'à la lecture des Derniers jours de nos pères. le SOE recrutait et formait des agents secrets pour les envoyer dans les pays en guerre. Souvent natifs de ces pays, ils parlaient parfaitement la langue, se coulaient aisément dans la population par totale maîtrise des coutumes et de la culture locale. Une partie de la résistance française est passée par les centres de formation du SOE, parallèles aux organisations de la Résistance conduites par le Général de Gaulle.

Dans son premier roman, Joël Dicker, aujourd'hui écrivain de grand renom grâce à La vérité sur l'affaire Harry Québert couronné de nombreux prix, raconte sous une forme presque documentaire l'aventure du SOE, à travers l'histoire d'une quinzaine de recrues de la section F consacrée aux missions françaises. En Grande Bretagne, Pal, Claude, Gros, Laura et les autres subissent quatre mois de formation impitoyable dans des centres spécialisés avant d'être envoyés en mission. Sabotage, contre-espionnage, propagande noire, ils sont affectés selon leur spécialité aux différents métiers des services secrets, aux quatre coins de la France.

Fiction ou documentaire ? Les deux et aucun. J'ai été très intéressée par ce roman qui m'a beaucoup appris sur l'organisation et la structuration des services secrets et de la résistance. Je suis pourtant restée sur ma faim : le sujet est abordé de manière assez générale, avec peu de détails sur les difficultés concrètes du terrain, probablement pour laisser de la place à la romance. Quant aux héros, Joël Dicker s'est attaché à décrire leurs états d'âme avec beaucoup de finesse. C'est le moral qui permet aux agents secrets de tenir le coup dans la clandestinité. Constamment recherchés par la Gestapo, ils ne peuvent déjouer les pièges qu'en maîtrisant leur peur. Pourtant, les caractères sont brossés de manière trop grossière. Certains évènements sont tirés par les cheveux, comme si l'auteur avait voulu introduire du piment dans son histoire, sans réussir vraiment à rendre ces épisodes crédibles.

Les derniers jours de nos pères pose une question essentielle et c'est en cela que le livre est fort. de quelle étoffe est fait un héros ? Au nom de la patrie, est-il héroïque de laisser son propre père mourir de désespoir ? La guerre est destructrice, sans aucun doute. Au retour de la paix, les jeunes patriotes seront canonisés par l'Europe entière. Mais leurs fantômes, ces vies qu'ils auront brisées pour sauver le monde de la servitude, ne les lâcheront jamais. Quelle facette de ces résistants est la plus héroïque ? Celle de l'homme ou celle du soldat ?
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Pour un premier roman, Joel Dicker s'est attaqué à un gros morceau d'histoire, qu'il a parfaitement su narrer dans "Les derniers jours de nos pères". On suit l'aventure, car c'en est une, d'une équipe de jeunes gens qui se sont engagés pour sauver l'humanité. Certains auront des désillusions sur cette humanité, d'autres s'y accrocheront ; c'est la dure réalité de la guerre.
J'ai beaucoup aimé ce roman historique pour la qualité et la richesse des informations sur le SOE mais j'ai deux petits bémols : le rythme (qui m'a paru parfois trop lent et à d'autres moments trop rapide). J'ai trouvé aussi que les protagonistes manquent un peu de profondeur, comparés aux héros du roman qui mènera l'auteur à la consécration : "l'affaire Harry Québert".

Il faut avouer que Dicker sait raconter des histoires et donne envie de connaître la fin.
Mais, au delà de ça, je trouve le style faible et parfois enfantin, les personnages sans réel relief ni crédibilité, les tournures un peu trop larmoyantes et naïves. Bref, déçu.

Je ne m'attendais pas à ce genre de livre. En fait, je pensais que ce roman serait plus accès sur l'espionnage, les missions en France, la lutte contre le nazisme. Au final, c'est un drame qui est dans la même continuité que l'ensemble de ses oeuvres. le synopsis re reflète pas l'histoire.

Certes Dicker sait nous donner envie de tourner la page... mais c'est quand même un peu décevant, parce que la grande histoire, ici, est finalement desservie par les petites, mignonnes, mais précisément un peu trop mignonnes.

En deçà des aventures de Marcus Goldman, ce roman peine à démarrer et son écriture est un peu trop simpliste. Il y a plusieurs passages assez mielleux, voire mièvres. Il faut juste reprendre le contexte de ce livre, qui n'a été publié que du fait du succès de "Harry Québert" bien qu'il ait été écrit avant. En ça, il est prometteur, notamment au niveau de l'intrigue où l'on reconnaît bien le style excellent de Joël Dicker, avec cette capacité à mettre en connexion les personnages.
Ni passionnant, ni mauvais, ce roman se lit très bien et prend forme à partir de la seconde partie.

Premier livre de Dicker. Très différent de sa série Marcus Baltimore. Une histoire sous trame de guerre mondiale. Personnages très attachants. Un très beau roman.

Ce roman est construit autour du SOE ( Special Operations Executive) , le service secret chargé de préparer des attentats et d'aider à la construction de la Résistance en France et dans les pays occupés par l' Allemagne nazie . On suit un groupe de Français depuis leur formation en 1940 jusqu'aux années qui suivent la fin de la guerre . Bien pensé, ben écrit mais loin de l'effet produit par La vérité sur l'affaire Harry Quebert .

C'est avec ce livre que je suis rentré dans l'univers de Joel Dicker.
La deuxième guerre mondiale, les services secrets, les camps d'entrainements, les actions de la résistances...
Tout ça paraissait très prometteur ;0)
Au final c'est très bien écrit mais c'est lent comme le temps perdu.
Lent au point de finir par s'ennuyer surtout sur la fin du roman qui n'est pas la meilleurs partie du livre.