...aux peuples, de tous temps les esclaves des tyrans qui les oppriment, des fripons qui les trompent, et des bouffons qui les amusent.
Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles.
Jacques demanda à son maître s' il n'avait pas remarqué que, quelle que fût la misère des petites gens, n'ayant pas de pain pour eux, ils avaient tous des chiens; s' il n'avait pas remarqué que ces chiens, étaient tous instruits à faire des tours, à marcher à deux pattes, à danser, à rapporter, à sauter pour le roi, pour la reine, à faire le mort, cette éducation les avait rendus les plus malheureuses bêtes du monde. D'où il conclut que tout homme voulait commander à un autre ; et que l'animal se trouvant dans la société immédiatement au-dessous de la classe des derniers citoyens commandés par toutes les autres classes, ils prenaient un animal pour commander aussi à quelqu'un. Eh bien ! dit Jacques, chacun a son chien.
Le ministre est le chien du roi, le premier commis est le chien du ministre, la femme est le chien du mari, ou le mari le chien de la femme...
Les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes. (Page 214)
Foutez comme des ânes débâtés ; mais permettez que je dise le mot foutre; je vous passe l’action, passez-moi le mot.
|...] on passe les trois quarts de sa vie à vouloir, sans faire.
Il est bien évident que je ne fais point un roman puisque je néglige ce qu'un romancier ne manquerait pas d'employer. Celui qui prendrait ce que j'écris pour la vérité serait peut-être moins dans l'erreur que celui qui le prendrait pour une fable.
C'était une femme grande et replète, ingambe, de bonne mine, pleine d'embonpoint, la bouche un peu grande, mais de belles dents, des joues larges, des yeux à fleur de tête, le front carré, la plus belle peau, la physionomie ouverte, vive et gaie, les bras un peu forts, mais les mains superbes, des mains à peindre ou à modeler. Jacques la prit par le milieu du corps, et l'embrassa fortement; sa rancune n'avait jamais tenu contre du bon vin et une belle femme; cela était écrit là-haut de lui, de vous, lecteur, de moi et de beaucoup d'autres.
Embarquez-vous pour Pondichéry; vous ferez de mauvais vers sur la route; arrivé, vous ferez fortune. Votre fortune faite, vous reviendrez faire ici tant de mauvais vers qu'il vous plaira, pourvu que vous ne les fassiez pas imprimer, car il ne faut ruiner personne...
Et Jacques à la femme tombée ou ramassée : Consolez-vous ma bonne, il n'y a ni de votre faute, ni de la faute de M.le docteur, ni de la mienne, ni de celle de mon maître :c' est qu'il était écrit la-haut qu' aujourd'hui, sur ce chemin, à l'heure qu'il est,M. le docteur serait un bavard, que mon maître et moi serions deux bourrus, que vous auriez une contusion à la tête et qu'on vous verrez le cul...
Comment s'étaient-ils rencontrés? Par hasard, comme tout le monde.