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EAN : 9798529953693
184 pages
Auto édition (01/07/2021)
4.7/5   10 notes
Résumé :
Edward Stentz est un mutant sans pouvoir, et pourtant la survie de l’humanité dépend de lui.
Des portes dimensionnelles apparaissent partout à la surface de la terre, offrant un aller sans retour vers… Quoi ?
Yoan Keller traque les Autres dans une ville dévastée…
Une expédition de scientifiques en confinement dans des grottes est abandonnée loin de la surface, coupée de toute communication avec l’extérieur.
Un généticien est sur le point ... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'ai lu "un arrière-goût d'éternité" de Luc Didierjean... Festival d'étoiles ! Féru de SF, je ne pouvais qu'apprécier ce recueil de dix-sept nouvelles conjuguant avec brio, dystopie, apocalypse, Science fiction et même, parfois fantasy. Bien que le thème de la fin du monde fût maintes fois traité, et parfois par les plus grands, l'auteur réussit la prouesse de parvenir à nous offrir, et à développer, des situations originales, non éculées, qui savent nous apporter quelque chose de neuf… Des réflexions, des interrogations… Ou simplement des frissons.
Bien qu'il s'agisse de courts, on rentre dans chaque récit comme dans un roman. La fin arrive vite, bien sûr, mais on ne reste pas sur sa faim. Un fin toujours précise, déroutante et sans bavure. En quelques paragraphes, l'auteur a été capable de tout nous dire, de tout nous expliquer, de nous faire admettre l'inconcevable, de nous emporter vraiment très loin.
Même s'il accorde à son lecteur une petite part délicieuse et inattendue d'imprévu.
Je ne saurais conclure ce commentaire sans aborder les personnages. C'est un autre point fort de ce bouquin. Ils sont campés, ils existent… Mais ce n'est pas tout. À mes yeux, ils sont le thème principal de la totalité du livre. Tout le reste est une superbe toile de fond composée de décors et d'événements apocalyptiques. Luc Didierjean s'intéresse avant tout à l'humain. Un humain qu'il aime confronter à des circonstances déconcertantes, exceptionnelles, fortes, angoissantes, terribles, sans échappatoires visibles. On l'imagine écrivant, surpris lui-même par le comportement de ses propres personnages.
Enfin, notre conteur des temps futurs ne se prend pas au sérieux… L'humour, même caché, même noir, n'est jamais bien loin. Pour conclure, un avant-goût d'éternité, c'est le recueil de nouvelles qu'il faut choisir si l'on désire se réconcilier avec ce genre littéraire si peu apprécié en France, les nouvelles.
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Luc Didierjean nous gâte en nous offrant près d'une vingtaine de nouvelles passionnantes ; la plupart sont futuristes, appartiennent au genre de la science fiction. Mais certaines s'en détachent...

C'est très agréable de pouvoir lire l'une et puis l'autre car aucune ne se ressemble... elles ont cependant un point commun : elles vous happent dès les premières phrases ! Personnellement, je suis entrée dans chacun de ses 17 univers très rapidement... et le suspens étant toujours maintenu... les rebondissements... les "surprises" auxquelles on ne s'attend pas mais alors pas du tout - j'ai toujours été au bout : je ne pouvais pas ne pas savoir la suite... le téléphone pouvait sonner... je ne décrochais pas tant que je ne savais pas... La fin... mais oui ! Et les chutes m'ont toujours surprise et ravie... Je dirai que certaines chutes interrogent la place de l'homme dans l'univers... L'auteur le fait alors avec beaucoup de finesse : rien n'est déprimant car tout est traité avec humour...

Et enfin, c'est la première fois que je peux tout à la fin disposer d'alternatives : d'autres fins... Ce qui m'a fait faire un retour en arrière dans mes lectures pour voir ce que cela donnerait en effet si la fin avait été autre... C'est comme dans "smoking, no smoking" le film... En tout cas, c'est une approche très originale de l'auteur que je salue ; j'ai beaucoup apprécié cette possibilité.

Bref, si j'ai un conseil à vous donner? C'est celui-ci : entrez dans ces 17 univers...! C'est délicieux, surprenant, humoristique, futuriste... Et allez savoir si vous n'allez pas... A vous de trouver la fin... de ma phrase...
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L'éternité, pour moi, ça a toujours eu le goût de la terre battue et du sang pendant les séances disciplinaires de mon adjudant-chef . Mais quand la recette est signée par Luc DidierJean, c'est largement meilleur, ça fond, ça pique et ça pétille, et j'en redemande.

Après avoir brillé dans le roman d'aventures fantasy avec le Gobelin dans l'Alcôve, fasciné avec son conte onirique et fantastique L'oeil du Chat et transporté son lectorat dans la duologie fantasy adolescente Trapellune, Luc DidierJean met son irréfutable talent d'auteur au service d'un recueil de dix-sept nouvelles. Si Un arrière-goût d'éternité s'inscrit dans une tendance dystopique, voire d'anticipation ou de science-fiction, il échappe néanmoins avec grâce et souplesse à toute tentative de catégorisation obtuse. Et c'est tant mieux.

La concision est un exercice périlleux, a dit un jour un grand sage qui n'était pas mon adjudant-chef (pourtant aussi savant qu'inventif en matière d'exercices périlleux, mais je m'égare). Péril évité ici ; la maîtrise virtuose du langage de Luc DidierJean lui permet de poser ambiances et décors en quelques mots choisis, et d'exacerber sans répit un suspense qui court d'un bout à l'autre de chaque nouvelle et même au-delà (j'y reviendrai). Et pourtant, chacun des dix-sept textes à son propre univers, sa propre temporalité, sa propre voix aussi.

Mais, dans ce recueil protéiforme, la cohérence générale s'affirme sans ambages : toutes les nouvelles s'organisent sur le même schéma, centrée sur un personnage plongé sans préambule et jusqu'au cou dans une situation catastrophique, dont les tenants et aboutissants ne se dévoilent que par pudiques degrés, jusqu'à une conclusion parfois glaçante, parfois grinçante, mais toujours complètement inattendue, voire plus (j'y reviendrai, promis).

Les thèmes abordés sont multiples, bien documentés, traités différemment selon chaque texte, mais émergent de l'ensemble trois thématiques transversales : une eschatologie latente, l'angoisse poignante de la solitude, et surtout, le trio infâme de l'avidité, de la vanité et de la violence comme invariables coupables de l'apocalypse. Mais ne cherchez pas ici ni désespoir, ni pessimisme (j'y reviendrai, oui, oui), en plus d'un humour justement dosé en fonction des histoires, l'auteur laisse toujours entrouverte la porte des possibles infinis ; quand il ne la laisse pas carrément béante.

Car (et c'est là que j'y reviens, je vous l'avais dit), non content de livrer dix-sept petites pépites auréolées de mystère, Luc DidierJean insère, à la fin du recueil, dix-sept fins alternatives à ses nouvelles, qui proposent une conclusion différente, une ouverture ou une vision inédite du texte que vous venez de lire.
Pour moi, donc, cet Arrière-goût d'éternité à la saveur intense, douce-amère, ne s'estompera pas de sitôt pour mon plus grand délice.

Lien : https://guensorde.home.blog/..
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« Une prouesse littéraire »
À mon sens, la nouvelle est le genre littéraire le plus ardu qui soit. Luc Didierjean y excelle. Dans son recueil « Un Arrière-goût d'Éternité », il en égrène 35 en une variante sur un thème : « les mondes post apocalyptiques », ce qui est pousser le bouchon encore plus loin. La variété dans le genre est exacerbée et c'est une réussite !
Lire une nouvelle c'est être frustré et excité à la fois.
On aimerait en connaître davantage sur cet univers dans lequel l'auteur nous plonge. On s'attache très vite au héros qui, hélas, va disparaître aussi vite et nous laisse à notre solitude. Alors, on laisse notre imagination vagabonder, on essaie d'imaginer l'AVANT et l'APRÈS, on est tenté d'écrire le roman, d'accompagner le héros dans des aventures qu'on a envie d'imaginer.
Le recueil de Luc Didierjean est « une armoire à livres à écrire » !...
Dans ses nouvelles, le danger, le suspens, l'effroi sont toujours présents. On arrive un peu essoufflé à la fin de la nouvelle et... on en redemande !
L'auteur nous plonge dans une grande solitude, celle du dernier homme sur terre, ou proche de le devenir. de quoi rêver...
Laissez-vous porter par la plume hardie et talentueuse de Luc Didierjean.
Osez rêver...
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Un recueil de nouvelles parfaitement maîtrisé

Pour en publier moi-même, je sais à quel point il est difficile d'écrire des nouvelles. Et la difficulté s'accroît lorsqu'on se frotte à la SF, où il faut planter un décor loin de nos repères habituels, et ce en peu de mots.
Luc DidierJean réussit ces deux prouesses avec brio.
Il ressort de chacune de ces histoires postapcalyptiques une atmosphère particulièrement bien décrite, avec un univers et des décors portés par une écriture précise et sensitive.
Amateurs de récits à chute, vous ne serez pas déçu, et c'est un vrai plaisir de lecture que de pouvoir réinterpréter les textes une fois parvenu à la toute fin.
C'est donc de l'excellente science-fiction que nous propose Luc, de celle qui fait la part belle aux humains, et pas seulement à la création de monde. Les personnages sont poignants, évoluant dans un monde angoissant, terrifiant, et, pour tout dire, parfaitement crédible.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Jean Prédaut sentit son pouls s'accélérer, et son cœur s'emballa. Une déflagration fit trembler le sol, et Jean s'étala de tout son long dans la terre boueuse. Il se releva péniblement. Autour de lui, il entendait des cris. Il se leva péniblement, pour découvrir une scène de chaos indescriptible. Des gens couraient de ci de là, cherchant visiblement à échapper à quelque chose.

Il leva les yeux. Le ciel était encombré d'un nuage gris gigantesque, qui se dressait tel une muraille boursouflée au-dessus des buildings.
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Le ciel virait au noir, et quelques étoiles commencèrent à scintiller au-dessus de la cohorte qui cheminait sur la route. Les fuyards jetaient de temps à autre un bref coup d’œil au-dessus d'eux. Depuis longtemps ils ne levaient plus les yeux vers les astres avec ravissement, ou curiosité mais avec effroi. L'arrivée du Gritche avait tout changé.
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