Habemus Bastard - Tome 1 - L être nécessaire

Lucien est homme de main. Ce qu'il a à faire, il le fait proprement. Mais parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Et dans ces cas-là, ce qu'il faut c'est une bonne couverture, un moyen sûr de se planquer, de se mettre à l'écart. Ce jour-là, c'est une couverture divine que le hasard a mis une sur la route de Lucien.

L'écrivain Jacky Schwartzmann, déjà scénariste de plusieurs BD (Ils sont partout, Stop work) mais surtout connu pour ses polars (Demain c'est loin, Shit !....) propose un récit noir, drôle et jouissif. Quelle meilleure couverture que la soutane ? Lucien se voit contraint d'endosser son rôle de curé de Saint-Claude dans le Jura avec sérieux. Mais ceux qui sont à ses trousses ne vont pas lâcher le morceau comme ça...

Sylvain Vallée (Katanga, Il était une fois en France, Tananarive...) s'empare de ce récit (au scénario et au dessin) avec son style affirmé. Il parvient à incarner à la fois le polar à l'atmosphère hivernale digne des frères Coen et le registre décalé des romans de Donald Westlake. le tout fonctionne très bien et ne se lâche qu'une fois la dernière page avalée...

Il faudra attendre octobre pour savourer la fin de ce diptyque et peut-être décerner un coup de coeur à l'ensemble. Mais d'ores et déjà, jette toi sur ce premier tome décapant et entraînant, tu ne seras pas déçu-e !

Jacky Schwartzmann, scénariste de cette bande dessinée, a, à mon sens,deux grandes qualités : ses livres sont le plus souvent très drôles et il est originaire de Besançon… Grâce à lui, la ville est sur la carte de France du polar.

J'ai donc immédiatement lu ce premier volume (la suite est attendue en octobre). On y suit les aventures à Saint Claude, capitale de la pipe, de Lucien, homme de main, qui doit, pour se protéger, endosser l'identité du nouveau prêtre de la paroisse… La prise en main de ce nouveau poste par Lucien est plutôt drôle. Mais on voit que les dangers se multiplient à l'horizon et le tome suivant promet d'être remuant.

J'ai apprécié cette histoire, son scénario et les dessins de Sylvain Vallée. J'attends donc maintenant octobre.

« Dieu est un génie créatif lorsqu'il est contrarié. »

Lucien est un homme de main. À la suite d'une grosse boulette, il doit disparaître pour sauver sa peau. Il trouve la parfaite couverture et la meilleure planque : curé dans un petit village du Jura.

« Moi, j'ai fait voeu de cavale. »

Lui qui n'est même pas sûr d'avoir la foi, doit assurer les messes du dimanche, la confession et dispenser les leçons de catéchisme. Ses méthodes peu conventionnelles vont surprendre ses paroissiens, mais très vite il se prend au jeu et se fond dans le décor. Ses sermons sont innovants et sa façon de venir en aide aux fidèles est quelque peu inhabituelle. Remplacer la Bible par un flingue est bien plus pratique et sûr à ses yeux.

Comme à son habitude, le scénario de Jacky Schwartzmann est drôle et déjanté. Ce fut un réel plaisir de le retrouver aux commandes de cette BD, avec son acolyte Sylvain Vallée, coscénariste, à la mise en scène et aux dessins et Elvire de Cock à la colorisation.
J'ai apprécié le découpage et la mise en page avec des planches sur fond noir ou blanc. Les dessins sont détaillés et les visages très expressifs.

Un polar original et caustique. Une BD à l'humour noir décapant, délicieusement cynique et amorale. Je me réjouis d'ores et déjà de lire la suite.
Je vous invite à la découvrir.

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Habeus Bastard avait tout pour être un titre alléchant mais aussi ultra classique.

Et pour le coup, pas vraiment de surprise. le scénario reprend les codes du genre et sonne comme un "déjà vu" tout en étant assez agréable à lire.
Pour le coup, je ne suis pas sûr que la séparation en 2 tomes soit profitable à la série tant ce volume reste introductif.
Mais bon, le personnage principal est plutôt charismatique et et le dessin de Vallée fonctionne toujours aussi bien.

On espère cependant que le second tome nous réserve quelques surprises