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3,68

sur 350 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jean-Paul Didierlaurent trouve toujours des histoires originales à nous raconter.
Xavier, commercial dans une fabrique de nains de jardins, découvre une fissure dans la façade de sa maison de campagne.
Et, de fil en aiguille, cette fissure va changer le cours de sa vie, plus même qu'il ne pouvait le penser.
L'écriture, simple et fluide, n'est pas dénuée d'humour.
Sans être de la grande littérature, c'est un bon divertissement agréable à lire.
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Xavier Barthoux est le plus heureux des hommes, tandis qu'il prend son petit-déjeuner sur la terrasse de sa maison de campagne en compagnie de sa tendre moitié, son regard se pose sur une partie du mur où il constate une fissure, une saloperie de fissure. Sa maison pour lequel il a sacrifié son temps et son argent, sans compter, vient de le trahir.

« Les fissures en maçonnerie, c'est comme les rides chez les humains. L'apparition de la première ne fait qu'annoncer les suivantes. »

Dès lors Xavier n'aura qu'une seule obsession faire disparaître cette maudite fissure.

Je ne suis pas très amateur des récits loufoques et cette histoire de commercial dans une entreprise de nains de jardin qui va complètement péter les plombs à cause d'une fissure ressemble à une grosse farce, d'autant plus que le héros s'évade avec pour seul compagnon un nain de jardin avec qui il entretient des conversations comme vous et moi. Il se lie d'amitié avec une fouine, tue par accident sa voisine, et part en Nouvelle-Zélande à la recherche de l'antipode de sa maison, en espérant y trouver l'origine de la fissure. Sur cette île perdue du Pacifique Sud, où en absence du médecin, c'est le vétérinaire qui assure les urgences médicales il va trouver un double inversé de lui-même et l'origine de sa propre fissure.

Je dois reconnaître qu'au final l'auteur a su me surprendre et comme dans son premier roman « le liseur du 6 H 27, il nous délivre un conte moderne, original, savoureux et agréable à lire.
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Les romans de Jean-Paul Didierlaurent ne manquent généralement pas d'originalité et d'humour cependant, je dois reconnaître que celui-ci est sacrément loufoque… Pendant une bonne partie du récit, je me suis demandée où l'auteur souhaitait en venir et je n'avais absolument aucune idée de comment cela allait se terminer… L'histoire commençait pourtant assez bien avec Xavier, un père de famille en conflit avec son ado et peu heureux en mariage. Ses journées se ressemblent toutes, le chihuahua de sa femme est pénible, sa voisine Hélène est une espionne envahissante et son travail ne le passionne plus autant qu'avant. Xavier n'est pas spécialement heureux et, lorsqu'il se rend dans sa maison secondaire un week-end, il constate l'horreur : son mur se fissure ! Dès lors, il va en faire une véritable obsession, quitte à mentir à son épouse en prétendant qu'il est en voyage d'affaires… Dans cette folie, ce anti-héros va se mettre à parler avec Numéro 8, un nain de jardin de son entreprise qui va l'accompagner partout! Au fil des chapitres, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « le complexe du castor » avec Jodie Foster et Mel Gibson ! Dans ces deux fictions, les pères de famille vont complètement péter une durite et vont se mettre à parler à un objet inanimé, lui attribuant alors une personnalité. Cet ami imaginaire va leur servir de camarade, de confident, de guide pour agir et d'échappatoire… Grâce à celui-ci, ces hommes vont retrouver un sens à leur vie, un but et une destination… C'est à la fois poétique, déstabilisant et effrayant, car le lecteur assiste vraiment à une démence et à un isolement étrange… D'ailleurs, un sentiment de malaise m'a animée tout au long de ma lecture.

Xavier m'a semblé être un homme peu attachant. Si l'on met de côté cette instabilité psychologique, on constate qu'il ne semble pas faire beaucoup d'efforts et qu'il n'est pas vraiment attentionné envers sa femme à qui il ment sans vergogne… Il se laisse plutôt porter par ce qu'il traverse et ne réagit pas spécialement lorsqu'il arrive quelque chose de grave… Je pense notamment au passage de la fouine qui est aussi vite expédiée que passée à la trappe… D'autres scènes m'ont également parues cocasses et absurdes, ce qui a nui à mon enthousiasme, déjà bien entaché par cette première partie relativement longue à démarrer… L'autre moitié du livre plonge le personnage principal dans une aventure en Nouvelle-Zélande permettant une certaine introspection… Autant j'ai apprécié les thèmes abordés ainsi que les dialogues intérieurs, autant je n'ai pas accroché aux diverses rencontres que Xavier va faire… Seule la fin, le résultat de la véritable fissure, m'a plu ! Hélas, ce n'est pas suffisant ! Cet ouvrage rempli de scène irréelles n'est donc pas à la hauteur du très bon « le reste de leur vie » ou encore du sympathique « le liseur du 6h27 » ! Je n'ai d'ailleurs pas retrouvé le charme de la plume de l'auteur, ni son mordant à travers les dialogues. Certes, c'était une lecture correcte avec quelques passages drôles toutefois, je m'attendais à beaucoup mieux, surtout après avoir dévoré les deux autres romans de l'auteur… Je suis curieuse de voir si ce conte moderne saura davantage satisfaire ma mère ou l'une de mes collègues à qui j'ai proposé de découvrir ce conte philosophique burlesque…
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Une lecture agréable avec de l'humour, on sourit régulièrement. le rythme est intéressant les échanges avec le nain sont surprenants et suscitent l'intérêt pour la narration. Mais je n'ai pas accroché avec le final. Je pense que ce n'est pas mon genre de lecture du coup je n'ai pas été sensible au dénouement.
Une lecture qui reste surprenante et intéressante.
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Flûte, alors. Moi qui avais tellement aimé "le liseur du 6h27" et "Le reste de leur vie", quelle déception sur ce nouveau roman... Beaucoup de lourdeur avec la métaphore de la fissure, trop de facilités avec les concepts de tout recto a un verso ou tout est affaire de signes. Alors certes, on retrouve la particularité des héros de Didierlaurent qui ont toujours un métier improbable (ici le dernier commercial de la dernière entreprise de nains de jardin en France) et qui voient leur vie bouleversée par un évènement presque ordinaire. Mais le plaisir n'a pas été au rendez-vous. Bref, une fissure dans mon engouement pour les romans de Didierlaurent.
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Que j'ai aimé l'entrée en matière de ce roman de Jean-Paul Didierlaurent. La preuve, les nombreuses citations que j'ai relevées et dont je me suis délectées.
Mais qu'allait donc révéler en Xavier cette fissure découverte sur le mur de sa maison ?

Eh bien, j'avoue que mon enthousiasme a été quelque peu émoussé avec l'irruption du troisième personnage principal, après une trentaine pages. L'auteur a choisi de nous emmener cette fois-ci sur le terrain du surnaturel ... et je n'ai vraiment pas accroché.

A partir du moment où l'univers de Xavier se lézarde, je n'ai pas plus cru au bouleversement engendré à sa personnalité qu'aux dialogues

Alors, certes, nous effectuons un périple merveilleux et avons droit à de bien belles descriptions de paysages et de personnages, mais fallait-il réellement tant de périples invraisemblables pour que Xavier (re)prenne conscience de sa fissure ? Je n'en suis pas convaincue.

Je continuerai de lire avec plaisir la plume de cet auteur que j'affectionne en espérant ne pas rester à quai la prochaine fois.
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Xavier et Angèle forment un couple bien classique:la cinquantaine,propriétaire d'un appartement et d'une résidence secondaire.
Xavier est le dernier commercial d'une entreprise de nains de jardin,entreprise qui vit ses derniers jours.
Quand il découvre une fissure sur le mur de sa maison de campagne et qu'il entend son nain de jardin lui parler...il est entrainé dans une drôle d'aventure....
Fidèle à l'écriture qui lui a permis de se faire connaître,Jean-Paul Didierlaurent propose un conte plein de fantaisie,plein d'humour.
Amusant pour ceux qui embarqueront avec l'auteur.
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Cher Jean-Paul,

Fan de la première heure, j'ai pris le train avec toi, et ce dès 6h27. J'ai ensuite observé ce que tu proposais pour "le reste de leur vie" .
Et, aujourd'hui, j'ai découvert qu'une fissure était apparue sur la table de mon libraire préféré. ..que des réparations étaient à prévoir.... .
Les gros travaux et moi, c'est toujours un peu compliqué et là, soyons honnête j'ai eu du mal... J'ai, je pense, bien compris ton propos parce que reconnaissons-le, tu ne nous épargnes pas les répétitions, surtout la métaphore principale..Elle saute rapidement aux yeux (mais je ne vais pas la dévoiler), la vie de ton héros, bricoleur du week-end, ne lui convient plus, les signes s'amoncellent mais lui ne les voit toujours pas.
.
Son existence sombre dans une forme d'absurde, les situations sont cocasses et parfois irréelles....et pourtant, ce que tu nous présentes manque de finesse, le trait est un peu forcé.... Tu insistes sur les parallèles, tu expliques trop, comme si tu souhaitais nous mâcher la lecture... Trop d'explications qui ont alourdi les thèmes abordés. Et à force de creuser la fissure...
.
J'ai aimé les idées proposées, l'évolution des personnages, certains passages, mais dans ce troisième livre, je n'ai pas retrouvé ce qui faisait le charme de tes deux premiers romans.
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Un livre un peu étrange.
Xavier n'aime plus sa vie depuis qu'il a découvert une fissure qui lézarde la façade de sa maison de campagne. Une première partie qui traine en longueur... entre vente de nains de jardin et réflexion perso lorsqu'il dialogue intérieurement avec l'un d'eux.
Une deuxième partie un peu plus intéressante bien que tirée par les cheveux.
Une fin qui m'a rappelé La moustache d'Emmanuel Carrère, que je n'avais pas aimé.
Un bilan bien morose...
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Troisième roman de Jean-Paul Didierlaurent, les deux premiers, "le liseur du 6h27" et "le reste de leur vie" je les avais adoré, je suis plus mitigée sur celui-ci. Les premiers chapitres sont ennuyants, et c'est tout en avançant le roman, que je l'ai trouvé intéressant et l'histoire est originale et quand on arrive à la fin, on comprend tout. Tout part d'une fissure sur sa maison secondaire, que Xavier, commercial menant une vie rangée, ne supporte pas et il va bouleverser sa vie en remettant tout en question et c'est à l'autre bout du monde qu'il obtient des réponses.
Un livre très bien écrit comme l'auteur nous a habitué mais il manque un peu de pep's sur le début, dommage.
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