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3,19

sur 406 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman raconte " la misère" d'une jeunesse contemporaine en perte de repères: il conte l'histoire en trois chapitres et à la première personne de Sophie, la trentaine, chômeuse en fin de droits, en recherche d'emploi.
Le lecteur est pris à la gorge: il n'a aucun répit, Sophie est souvent affamée, soucieuse d'écrire son roman....
C'est un ouvrage trés original, parfois pas sérieux, désopilant , digressif, interruptif, improvisé qui porte bien davantage sur la façon incroyablement drôle, parfois grave malgré tout dont l'auteure raconte les péripéties haletantes, hilarantes, drôles que sur les aventures elles - mêmes.....
Sophie nous embarque avec incongruité, cocasserie et burlesque dans ses turpitudes, elle subit son isolement par sa condition " d'ascète forcée".....
La question centrale posée au lecteur dans cet ouvrage est celle - ci : Quelle est la place de l'homme ou de la femme au chômage dans notre société???
Forcée par son destin ou par elle ?
Désopilante ou caustique, consciente de la dérision liée à la fameuse modernité, l'auteure ne laisse rien passer à ses personnages, elle les utilise pour faire sans concession une violente critique caustique, décapante, des besoins de l'homme pour se fondre dans la société moderne, le travail et la famille....pour finalement s'embourgeoiser!
Chacun aspirerait- il à s'embourgeoiser?
Elle nous interpelle à sa manière avec ce roman.....on rit jaune de cette dérision
car elle n'épargne personne, ni sa famille, ni les autres. Au contraire , elle met en relief, cruellement les mesquineries, les combinaisons, les tracasseries ubuesques de la nature humaine et de ses petits comptes mesquins....A Moi tout!
Rien pour les autres!
Un livre trés difficile à critiquer car la forme désopilante, excessive, déstabilise et laisse sans voix! Sur un fond de gravité qui en dit fort long sur notre époque!
Décapant! Déstabilisant ! Salutaire ! Je ne sais.....
Merci à Babelio pour cet envoi et à Masse critique!
J'avoue que j'ai préféré "la cote 400 "et "la condition pavillonnaire" plus classiques...
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Foutraque, déjanté, Quand le diable sortit de la salle de bain, son dernier roman en date publié à la dernière rentréé littéraire, nous plonge dans la peau de Sophie, une jeune chômeuse qui tente très difficilement de joindre les deux bouts.

Une chômeuse, romancière en devenir, en certitude d'écriture mais il reste à convaincre un éditeur et à vaincre la page blanche et la famille peu convaincue....

Ce qu'on aime dans le roman de Sophie Divry, c'est cet espèce d'humour du désespoir, un peu à la Woody Allen. La vie de Sophie n'est pas franchement rose : elle a faim, elle a froid dans son petit studio mal chauffé, elle vivote comme elle peut et arrive à garder sa capacité à rire de tout cela.

Le roman dit aussi très bien cette honte d'être pauvre et cette fierté à ne rien dire sur la gravité de la situation pour garder la tête haute. L'angoisse vous ronge mais pas question de la partager et de se prendre en pleine face la pitié des autres. Divry parvient aisément à peindre le portrait de cette génération sur-diplômée qui paie au prix fort les rêves auxquels elle n'a pas envie de renoncer.

On regrette un peu un excès d'effets de rhétorique à travers des digressions, ses figures de style, ses longues énumérations dont l'auteur semble abuser, cassant un peu le rythme et l'énergie d'un récit qui reste assez singulier et divertissant à la fois.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sophie Divry a un vocabulaire très riche. Mais celui-ci ne lui suffisant apparemment pas, elle crée des néologismes parfois très rigolos, surtout quand elle d'adresse à sa mère.
Un bon moment de lecture, sans plus.
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Voilà un livre pas très facile à chroniquer. Sur une base narrative somme toute plutôt simple – les tribulations d'une jeune trentenaire au chômage tentant de survivre avec quelques centaines d'euro par mois – Sophie Divry offre un récit qui n'a rien de simpliste ou de déjà-vu. Disons que nous sommes dans la veine d'une Titou Lecoq mais en plus poétique et surtout en plus désespéré même si on sourit beaucoup. Avec en prime un véritable univers que pour ma part je découvre.

Dans ce « roman improvisé, foutraque et pas sérieux » comme le définit elle-même l'auteure, le personnage principal, c'est la précarité. Celle qui vous laisse en dehors du tissu social, qui vous condamne à un rôle de spectateur plutôt que de participer à la vie qui se déroule au dehors avec ses tentations en tous genre. Dans notre société où tout est tourné vers la consommation, comment passer ses journées sans mettre la main à son porte-monnaie qui de toute façon est vide ?

La narratrice, écrivain qui manifestement ne vit pas de ses publications est bien déterminée à assumer son choix. Celui d'avoir lâché un travail qui l'ennuyait pour se consacrer à sa passion. Alors elle survit, une pige par-ci, une allocation par-là. Enchaîne les fins de mois difficiles où l'estomac crie famine, apprend à dénicher quelques combines pour s'offrir un repas. Donne le change pendant les repas de famille tout en ayant conscience de faire des provisions pour l'hiver. Sordide ? C'est sans compter sur la plume alerte de Sophie Divry qui convoque les personnages du roman qu'elle est en train d'écrire et même le diable pour animer un peu la discussion. Et lorsque cela ne suffit pas, ce sont les objets qui prennent la parole. La surprise est au coin de chaque page, dans la forme aussi d'ailleurs, la typographie participant artistiquement à ce joyeux marasme.

Sous cette mise en scène volontairement légère pointent néanmoins les effets pervers d'une société où l'on est vite largué si l'on ne peut en suivre les règles. Une société qui enquille les situations absurdes (ah les discussions avec Pôle Emploi !) et exploite sans vergogne les plus faibles. Ce livre dit parfaitement le désarroi de ceux qui ne peuvent répondre aux injonctions primaires de cette société : consommer, s'amuser, s'éclater.

Un drôle d'objet ce livre. Drôle et triste à la fois. Plein de fantaisie et de recherche notamment dans la forme. Qui abuse peut-être un peu des énumérations, mais bon, ce n'est pas très grave. L'important est qu'il touche une petite corde sensible en chacun de nous, celle qui consiste à vouloir réussir sa vie et s'assumer malgré l'hostilité du dehors. C'est, je pense ce qui a plu aux nombreux lecteurs qui ont déjà fait l'éloge de ce livre. Et qui a également résonné en moi.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Tout d'abord - une fois n'est pas coutume - je décerne une mention particulière au travail éditorial réalisé par les éditions Notabilia pour ce bel objet : joli papier, couverture originale, mise en page inventive mais toujours soignée... Bravo ! C'est un plaisir à lire comme à posséder.

Pour le reste, je serai moins dithyrambique.

Il y a deux axes de lecture du livre de Sophie Divry, qui pour moi ne se sont jamais, et malheureusement, rejoints.

Le premier est inévitablement le style et la forme littéraire extravagante choisie par l'auteure. Cela part dans tous les sens : phrases et chapitres sans fins, digressions à tous les étages, barbarismes à n'en plus finir, mots et tournures de phrases inventés de toutes pièces, interventions de personnages perturbateurs, mise en page fantasque... C'est un feu d'artifice d'inventivité littéraire. Au début, cela m'a intrigué, parfois amusé. Mais rapidement, cela m'a lassé, puis vite agacé. Trop c'est trop. Et comment dire... À la longue, cette inventivité est finalement, un peu trop facile.

Le deuxième est le fond du sujet, celui d'une chronique contemporaine d'une femme seule confrontée au chômage de longue durée, survivant tant bien que mal d'allocations, de coup de mains, d'espoirs rapidement déçus. Elle survit entre sa (vraie) famille, ses (faux) amis imaginaires, et la tentation du diable... Malheureusement, cette approche est restée un peu trop superficielle pour moi, car il ne se dégage finalement pas grand chose de ces chroniques des jours de dèche qui passent...

Pas de jugement définitif sur ce livre donc, juste un constat (un regret ?) : celui de ne pas avoir trouvé le "pont" qui aurait fait un tout de cet ensemble ; qui aurait réconcilié l'approche sociétale d'une Aubenas avec l'exercice de style d'un Queneau ou d'un Apollinaire.

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Sylvie trentenaire au chômage, voudrait trouver du travail dans sa branche, l'écriture, ce qui bien sûr n'a rien d'évident. Elle fait donc des piges, de temps en temps quand on le lui demande, tout en écrivant son premier roman.
En attendant des jours meilleurs, elle habite un petit studio mal chauffé, dans un quartier de Lyon, et tente de survivre avec son Allocation de solidarité spécifique (ASS).
Mais voilà qu'un bug administratif lui coupe les vivres.
Comment vivre décemment quand il ne reste même pas 40 € en poche pour finir le mois ?
Comment garder ses amis et sa dignité ?
Sylvie se retrouve très isolée et cache sa situation même à sa famille.
Inutile que je vous décrive les multiples combines pour avoir un repas gratuit, les CV et petites annonces déposées un peu partout, les pâtes qui font l'essentiel des repas, les livres et autres objets vendus d'occasion, même ceux auxquels on tient particulièrement ou dont on a besoin...
Et encore elle a de la chance, elle a la santé !

L'important dans ce roman, ce ne sont pas les détails donnés autour de sa situation : nous sommes tous conscients de ce qu'est la pauvreté et des ravages qu'elle fait autour de nous. Nous savons aussi les méfaits de la déprime et de la dépréciation de soi...ou alors c'est que, nous et notre entourage, avons eu beaucoup de chance dans notre vie.
Ou bien que nous sommes aveugles...

Bref cette jeune femme ne s'en sort pas.
Elle a pourtant fait des études, elle est intelligente, elle veut bien faire des piges ou bien même n'importe quel boulot, mais elle se heurte aux a-priori de la société et au cercle vicieux de l'échec.
Heureusement, Bertrande, une vieille dame adorable et généreuse, offre des repas en échange d'un service, pour donner l'impression que c'est elle qui est redevable de quelque chose.
Et puis il y a tout de même la famille et quelques rares amis...

Ce qui fait l'intérêt de ce roman, c'est le ton employé par l'auteur. Une sorte d'humour (noir) mais en tous les cas décapant, qui nous fait vivre de l'intérieur les pensées de Sylvie...
Le roman est étayé de nombreux dialogues imaginaires, d'énumérations de toutes sortes, de digressions sous forme de contes...mais aussi de tableaux de comptes !

La mise en page du texte et la typographie offrent un moment ludique qui allège les propos.
Les personnages réels ou imaginaires qui entourent Sylvie, sont eux aussi tout à fait plaisants et ajoutent à l'ambiance particulière du roman.
Il y a bien sûr Lorchus, le fameux diable plutôt lubrique qui interrompt régulièrement la narration ; Hector, qui intervient aussi très fréquemment car il trouve qu'on ne parle pas assez de lui dans le roman : il veut absolument choisir sa typographie et sa police de caractère ; la mère de Sylvie, elle aussi, n'est pas en reste car elle a toujours un conseil à donner à sa fille... Sylvie ne peut pas s'empêcher de dialoguer en imagination avec elle. Pour cela elle invente de nouveaux mots qui, chaque fois, nous indiquent clairement l'état d'esprit de sa mère (elle ne s'exclame pas, mais s'exclamaugrée...par exemple !).
L'auteur elle-même n'hésite pas à interpeller le lecteur.
Même les objets ont la parole pour parlementer et obtenir le droit de ne pas être vendus...

Tous les drames de notre société sont abordés mais sous un point de vue très critique et avec une lucidité remarquable.
J'ai trouvé cependant quelques longueurs dans certaines énumérations et digressions car elles ne sont pas toutes drôles...
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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Dans la postface, Sophie Divry écrit : « ce roman raconte une histoire : la recherche d’emploi d’une jeune précaire. Sans prétendre dresser un tableau objectif du chômage, je voulais que ce livre reflète quelque chose de nos misères contemporaines, quelque chose à la fois de prosaïque et d’urgent, du ressort de la nécessité économique. Mais sans pour autant faire un document sur la misère, ni un manifeste. »Et nous voilà embraquée dans le quotidien de Sophie au chômage et en fin de droit. Et avec ses galères. Car comment vivre avec moins de vingt Euros pendant plusieurs jours ? Mais Sophie possède cet optimisme qui lui permet de ne pas sombrer. Mais la moral est mis à mal face aux illogismes de l’administration et aux tentation ô combien nombreuses. Que deviennent le siens sociaux quand on est exclu du sytème du travail? Piquant, drôle, audacieux sans verser dans le pathos, vif, entraînant j’ai souri (quel livre sur le chômage aurait cet effet ?) mais par contre je me suis un peu ennuyée dans les nombreuses digressions et j’ai trouvé la fin un peu brutale. Après La côte 400, La condition pavillonnaire Sophie Divry démontre qu’elle possède plus d’une corde à son talent de romancière.
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Et voilà! J'ai lu mon premier roman de la rentrée littéraire 2015!
Je voudrais remercier vivement les éditions Notabilia et Babelio pour l'envoi de ce roman.


Sophie Divry est une auteure que j'ai découvert avec son roman Cote 400 (qui ne pouvait que m'interpeller puisqu'il s'agit d'une sorte de pamphlet sur les bibliothécaires) que j'avais bien aimé.
Mais j'avais vraiment beaucoup aimé La Condition pavillonnaire, son roman de la rentrée 2014. J'avais tout aimé dans ce roman, c'est pourquoi quand Babelio m'a proposé ce Masse Critique, je me suis empressée de dire oui.


Ce fut une lecture très rapide et agréable. J'ai été ravie de voir que j'ai aimé ma lecture, même si – pour le moment – mon préféré reste La Condition pavillonnaire.


Ce roman est découpé en trois parties : deux parties ont lieu à Lyon, où Sophie essaye de s'en sortir, la partie du milieu a lieu dans sa maison d'enfance, où elle arrive à se ressourcer un peu.
Le thème de ce roman est un thème très actuel pour notre époque, mais que j'ai pourtant très rarement vu dans les livres contemporains : le chômage.


Et avec le chômage, tout ce qui s'en suit : Pole emploi, les allocations, les recherches d'emploi, la déprime, le manque d'argent, le manque de considération, les fins de mois difficiles, les factures…

Je trouve cela assez étrange de ne jamais voir ce thème dans les romans. J'ai donc été très curieuse de voir comment l'auteure le traitait. Et j'ai trouvé qu'elle le faisait très bien, de manière très réaliste, très crue, sans l'embellir. Il s'agit avant tout de dépenses qu'on compte au centime près, de petites courses, de privation, de peur devant les lettres de facture et d'humiliations face aux institutions de l'Etat qui ne peuvent pas toujours aider aussi vite qu'il le faudrait. C'est fade, pas aventureux du tout et très déprimant. C'est en tout cas quelque chose qui me fait peur.

Notre personnage est au chômage depuis plusieurs années, elle est donc en fin de droit. Elle s'est enfermée dans cette routine et n'arrive plus à en sortir et c'est le plus terrible.


Je me suis demandée un moment s'il n'y avait pas une part d'autobiographie dans ce roman, à cause du prénom du personnage et de son métier, mais après renseignements et avoir lu cet interview, il semblerait que non.


Le moins qu'on puisse dire, est que le style est original. On dirait vraiment que Sophie Divry a décidé de s'amuser avec le style, avec la typographie de son roman. Il y a plein de digressions, d'interruptions dans le récit, parfois, elle créé des images avec les mots, parfois elle mène deux scènes en parallèle…

Il y a également une scène assez mémorable, où les objets ménagers de sa cuisine prenne vie et se mettent à déclamer des vers larmoyants, digne de la pièce la plus tragique de Jean Racine.
J'ai bien aimé aussi les pages « bonus » à la fin. C'est une bonne idée!


Par contre, certaines décisions de style m'ont tout d'abord gêné puis assez agacé. Les listes de synonymes, d'exemples de plusieurs pages, je n'en pouvais plus à la fin. C'était trop et trop souvent. Je devais me forcer à les lire attentivement alors que je n'avais qu'une seule envie, c'était d'avancer dans l'intrigue. Les scènes de sexe m'ont laissé perplexe, ainsi que les passages avec le diable. J'ai eu du mal à voir ce que cela pouvait amener au récit.
Je me suis également moyennement intéressée à l'histoire d'Hector.


Mais on a l'impression qu'elle a décidé de ne se mettre aucune limite, de tout essayer, de tout tester et de voir si cela marche. C'est un thème très sérieux traité de manière burlesque, comique et en effet, certains passages sont vraiment drôles.

Il y a un passage qui m'a particulièrement marqué : c'est la discussions entre les deux frères de Sophie sur le futur de leurs enfants et l'éducation. Faut-il à tout prix essayer de les protéger et donc de les forcer à rentrer dans les cases, ou faut-il essayer de les laisser prendre leur envol?
Bien évidemment, on veut le meilleur pour son enfant, on veut qu'il s'en sorte, qu'il ne souffre pas. Mais n'est-ce pas le formater que de le guider uniquement vers une vie réglée « études-prestigieuses-beau-métier-ou-on-gagne-bien » plutôt que de le laisser aller vers un métier plus compliqué, avec moins de débouchés, un salaire dérisoire, mais qui seraient une passion? Surtout dans notre époque en crise?
Ce sont des questions extrêmement compliquées je trouve. Moi-même, je n'ai pas la réponse.

[Attention je dévoile la fin]


——————————–

Je voudrais encore une fois remercier les éditions Notabilia et Babelio pour l'envoi de ce roman. Je suis ravie de voir que cette auteure perce dans le milieu (en tout cas, j'en ai l'impression) et plus que jamais, je vais suivre ses parutions de près et me procurer le dernier roman que je n'ai lu d'elle pour le moment.
Drôle et terriblement sérieux, un roman sur la misère quotidienne des chômeur, je ne peux que vous le conseiller.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Le sujet m'a plus, puisque rare, celui d'une chômeuse et de ses difficultés financières. A la page 57, j'ai failli le lâcher. Quatre feuilles de dégueulis de mots, façon Yann Moix. J'insiste. Et je fais bien car j'ai trouvé la suite vraiment drôle, limite burlesque tant dans les scènes que dans la mise en page. Dans la lignée de ‘Mon CV dans ta gueule' d'Alain Wegscheider.
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Un roman surprenant.
J'ai beaucoup aimé le récit concernant le quotidien difficile d'une chômeuse longue durée. L'auteur nous plonge dans cette vie de privation où chaque sortie, chaque course, chaque rencontre semble une nouvelle épreuve pour l'héroïne. On comprend la valeur que prends pour elle une simple invitation à partager un bon repas. On croise un personnage fascinant que cette mamie, Bertrande, qui devient source de réconfort pour les personnes en difficultés de son quartier.
Ce livre à le mérite nous nous questionner sur la vie de ces hommes et femmes, sans travail, parfois sans domicile, sans famille dans certains cas.
Pourtant je reproche à ce livre certaines pages pour moi trop vulgaires qui surtout n'apportent rien au récit. La narration des aventures sexuelles du voisin Hector m'a vraiment laissé perplexe.
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