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3,25

sur 342 notes
Impardonnables est le premier roman de Philippe Djian que je lis et je ne risque pas de réitérer l'expérience. J'ai trouvé que l'histoire servait de prétexte à l'auteur pour parler de lui, lui et encore. C'est très égocentré. Même quand il parle de l'écriture, je trouve ses réflexions peu intéressantes et assez arrogantes. La narration est assez décousue avec des ellipses énormes qui cassent le récit, et ne parlons pas de la fin.
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Les romans de Djian, ses hommes et ses femmes, pronoms possessifs à dessein. Ils et elles lui appartiennent, totalement, absolument dans le sens d'absolu. La vie l amour le sexe qui cohabitent dans un cloaque percé parfois par le divin. L'auteur est un démiurge, il est le grand architecte et avec un brio tenté de facilités de temps en temps. Djian et son référentiel, ses fantômes ses fins sans fin parce que seule la mort sonne le glas.
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Je redécouvre Philippe Dijan que j'avais délaissé depuis 37,2 le matin et Oh. Après cette lecture je me demande bien pourquoi. Je retrouve une plume décomplexée qui a su me désarçonner.
Ici, dans Impardonnables, on se demande si la disparition de l'actrice n'est pas prétexte à nous raconter le père, écrivain renommé, veuf, remarié, chiant, prétentieux et pédant égoïste. Et c'est avec un sérieux parfois rigolo qu'on nous présente les réflexions menant aux gestes et décisions de Francis le détestable!
Donc reprenons. Francis, auteur reconnu, a perdu son épouse et une de ses filles dans un terrible accident. Il ne lui reste plus qu'Alice, son autre fille devenue actrice et en pleine ascension. Francis s'est remarié avec Judith, agent immobilier qui connait énormément de succès et s'est installé au pays basque, pays de son enfance. Puis, Alice, sa fille, disparait , laissant désemparés ses jumelles et son mari. C'est le drame! Il faut donc s'occuper des ces petites filles, de ce mari au désespoir, des journalistes, de retrouver sa fille...et Francis, l'écrivain dérangé par tout ce brouhaha autour de lui ne se gênera pas pour nous dire ce qu'il en pense.
C'est le soir d'une vie, on se questionne, on se révise et c'est ce que nous livre le personnage de Dijan en nous présentant ce qui peut être pardonner et ce qui ne l'est pas .
Et malgré la tristesse du propos, voilà qu'on a l'impression que Dijan s'amuse tout en étant sérieux avec ce Francis, et ce, pour notre plus grand plaisir. J'adore cette façon de raconter. le style abrupt qui m'a semblé désordonné mais qui au contraire est efficace, cohérent et toujours implacable.
Il y a de ces questionnements existentiels et de ces réflexions sur la capacité de pardonner, tant pour l'auteur et son personnage que pour nous qui resteront sans réponse, comme en suspension...
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Francis, la soixantaine, est un écrivain à la recherche de sa fille Alice. Celle-ci a disparu et alors que Francis est au plus mal, il a des doutes sur la fidélité de sa femme Judith, il souffre toujours de la perte de sa première femme et de sa fille, l'écriture d'un nouveau roman est compliquée, il s'accroche alors à cette quête comme un naufragé.

Des personnages taillés à la serpe, écorchés vifs, dont seul Philippe Djian a le secret, une écriture urgente, torturée.
Même si ce n'est pas mon préféré de l'auteur, j'ai eu plaisir à le retrouver ici.
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L' ensemble des histoires qui convergent vers le nombril du personnage pourraient n'être que dramatiques , elles sont en plus glauques. Tous les travers des personnages sont finalement justifiés à priori par le titre Impardonnables. Seul le héros s'en sort gràce à l'écriture ... un peu facile ! Très peu de lumière dans ce roman malgré le soleil du pays basque. Il en reste un goût très amer , typique d'un livre à ne pas relire !
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Il est tout à fait possible d'avoir été enivré par l'écriture et le style d'un auteur dans un précédent roman (Impuretés, en l'occurrence), tout en découvrant lors d'une seconde lecture qu'en réalité, c'était probablement un effet isolé qui n'avait pas vocation à se répéter… Pourtant, on se dit « Philippe Djian, c'est quand même celui qui a écrit 37°2 le matin, et puis la saga Doggy Bag !« , mais rien n'y fait, je me suis ennuyé.

Impardonnables est un roman dans le roman, et on songerait volontiers que l'oeuvre est autobiographique, le temps de quelques pages. Pourtant, l'écrivain qui connu en son temps le succès s'appelle ici Francis, et il est en proie aux questionnements existentiels que tous les intellectuels aux alentours de la cinquantaine connaissent.

La vie ne lui a pourtant pas fait de cadeau : marié et père de deux enfants, il a vu mourir sous ses yeux sa femme et l'une de ses filles dans un terrible accident. Aujourd'hui, c'est sa fille Alice qui semble avoir disparue, personne n'a plus de nouvelles d'elle, et Francis est terriblement inquiet. Son nouveau couple, qui subissait les assauts du temps depuis déjà quelques mois, ne fait que souffrir de cette disparition.

Impardonnables interroge, comme le titre le laisse imaginer, sur la capacité, le désir et la place du pardon dans la société. Un père doit-il tout pardonner à sa seule fille ? Un mari doit-il tout pardonner à sa femme par amour ? Une mère doit-elle pardonner à un fils de ne pas être celui qu'elle aurait aimé ? Un veuf doit-il se pardonner le décès de sa femme ? Autant de questions qui resteront sans réponse, abordées dans le style littéraire très français, un peu existentialiste, un peu mélancolique, un peu dépressif, vaguement interrogatif, avec une notion très mince de philosophie derrière. Bref, un livre loin d'être indispensable, dont la lecture est assez ennuyante. Rien d'impardonnable, donc, si vous vous dispensez de le lire…
Lien : https://www.hql.fr/impardonn..
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La trahison en amour est infiniment douloureuse et donne souvent naissance à la haine. Comment peut-on haïr ce que l'on a adoré ? Comment peut-on haïr au point de ne plus ressentir qu'une profonde indifférence pour un être autrefois si cher. Que s'est'il passé ? Quel est le processus ? Philippe Djian nous entraîne dans les allées obscures et mélancoliques du souvenir et des rancoeurs tragiques.
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Francis , écrivain , vit au pays basque avec sa deuxième épouse . Il attend sa fille Alice , son mari et ses jumelles pour quelques jours de vacances mais Alice n'est pas dans l'avion ; elle a disparu . S'ensuivent des jours terribles pour Francis qui cherche sa fille et qui semble trouver bizarre l'attitude du gendre .
Ce roman oscille entre présent et passé .On apprend par bribes l'accident qui a coûté la vie à sa première femme et à leur fille ainée : on s'étonne de cette drôle d'amitié entre lui et la détective qu'il a engagée , on se demande quels sont ces liens qui se tissent entre lui et Jérémie ...
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Un peu confus dans sa trame historique. On ne sait pas souvent où l'on se situe dans la narration. C'est regrettable car le style est agréable.
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Philippe Djian est un malin et de surcroît un très bon romancier, (j'ai adoré "oh") parce que rendre lisible et compréhensible cette histoire de la façon dont il l'a raconte c'est un exploit. Il fait tout ce qu'il peut pour obscurcir les faits, dont il se désintéresse la plupart du temps, seul une phrase, quelques mots pour les relater, ce qui l'intéresse ce sont les conséquences, sur Francis tout d'abord, un écrivain qui n'écrit plus depuis 10 ans, et ses proches.
Tout se qu'on subit détermine t'il se que l'on est ? en tout qu'a ça permet à Francis d'écrire ou pas
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