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Plus de 20 ans que Maudit manège trône dans ma bibliothèque et c'est avec un immense plaisir que je redécouvre le Djan de mon adolescence.

Ce type vous décrit comme personne ses impressions, ses sensations. Il vous transporte dans son univers, celui du ressenti, celui des images qui percutent votre conscient et s'immiscent dans votre inconscient.
C'est un peu dingue mais l'effet est toujours là,après tant d'années. En refermant son bouquin j'aurai voulu pouvoir m'asseoir dans un petit coin tranquille à l'ombre de sa cervelle et prolonger à travers le prisme de ses yeux cette vision particulièrement belle, mélancolique et exacerbé du monde.
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Peut-être le meilleur de Djian. une écriture au marteau piqueur. C'est puissant comme la vie, doux comme les sentiments. J'histoire? Faut jamais en parler, faut ouvrir le livre est s'immerger. Se laisser aller. La prose de djian de cette époque là fera le reste. Pour moi il sa première époque jusqu'à échine puis l'époque Gallimard, où l'écrivain recherche le mot juste, jusqu'à parfois perdre ce qui faisait sa force. Sa maladresse, son approximation, sa recherche exposé sous nos yeux... Maudit Manège peut-être pris comme la suite de 37,2 le matin..
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L'avez-vous déjà lu ?
Né en 1949, Philippe Djian est sans contexte l'écrivain qui, le plus, aura marqué les années 80… le chef d'orchestre d'une symphonie de métaphores, d'un langage à la Spoutnik, des idées qui caracolent. Autant de romans, autant d'infraction dans notre tranquillité avec une écriture faussement désinvolte… Salut l'emmerdeur, lecteur de Richard Brautigan !
Philippe Djian était alors l'auteur-maison des Éditions Bernard Barrault, leur fer de lance traduit dans quinze langues : Allemagne, Angleterre, Brésil, Catalogne, Espagne, États-Unis, Finlande, Grèce, Hollande, Israël, Italie, Japon, Portugal, Suède, Yougoslavie.
Il est devenu à lui tout seul un phénomène, presque Elephant write-man. Car si aujourd'hui personne ne songerait à trop le brocarder, il n'en fut pas toujours de même…
Il aura vécu à la Ferté-Bernard à l'époque de la dèche, à Biarritz à celle du succès et puis aura quitté la France pour s'installer aux States, non loin de Boston. Rien qu'en édition de poche, chez « J'ai Lu », plus d'un million d'exemplaires vendus.
Il est à remarquer, qu'en 1990, à écrire ses deux derniers bouquins en auteur confortablement installé, il a perdu son jus… le ton est moins dans l'urgence, un peu plus en pépère tranquille. M'enfin ! Les héros sont parfois fatigués… Espérons seulement que s'expatrier lui aura permis d'oublier les dithyrambiques comme moi ou les faux-jetons de la critique. Ainsi peut-on croire que Philippe Djian aura pu s'aérer les méninges pour bientôt accoucher d'un canard noir comme il en a le secret…
1986. « Maudit manège », cinq années ont passé… depuis la tragédie de 37°2 le matin. Betty est morte et le narrateur est un auteur, un espoir sérieux… mais le vague à l'âme est là, obsédant… heureusement l'alcool, la bière, Henri et Gloria lui servent de béquilles. Carrément magistral ! le plus beau de tous… l'histoire coule comme le sang dans nos veines, fluide et vif sans un caillot pour distraire la lecture.
Lien : http://patrickbesset.blogspo..
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La suite de 37,2 mais tellement bien écrit. A l'époque ce fut un choc. Même maintenant il reste très agréable à lire.
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Une suite un peu longue mais à lire de 37,2 .
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déçue, on s'ennuie , le livre est en longueur , on ne comprend pas où veut nous mener l'auteur...

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— Devenu écrivain à succès, le héros de "37°2 le matin" reste pourtant pétri d'angoisses. Sa cohabitation avec un autre romancier n'est pas de tout repos, d'autant plus que la fille de ce dernier les entraîne dans une spirale infernale, ponctuée d'incendies et de bagarres. L'intrigue est quasi-inexistante, mais peu importe : comme disait Céline, seule la langue compte. Djian transmet des émotions puissantes au milieu de vicissitudes résolument terre à terre. Son style dessine à peine les contours, laissant ainsi davantage de place à l'imagination. On est constamment tenté d'adopter l'humour désespéré des personnages à l'égard de notre propre vie.
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Djian. A jamais mon écrivain préféré. de l'humilité, du vrai, de l'humour, bref le coeur et les tripes d'un homme. Philippe Djian est indétrônable, il règnera toujours dans ma bibliothèque. L'histoire ici est prenante, mais au-delà d'un fond haletant, c'est le style de Djian qu'on reconnait, auquel on s'attache (comment peut-on faire autrement?!). Une très bonne recommandation pour lecteurs "débutants". On s'initie à la prose, aux mots, à leur beauté, à leur vérité.
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Un livre comme un feu d'artifice, c'est beau même si ça ne vous amène nulle part. L'histoire est secondaire, mais quel style. Aujourd'hui on dirait "une punchline par page" des trucs comme "je me sentais comme un seau d'eau qui regarde une allumette". J'ai commencé à corner les pages pour noter les citations et puis j'ai maudit Djian : J'avais plus de cinquante pages de cornées et pas l'envie de passer des heures à tous noter.
Un livre comme un bonbon.
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