Après le traumatisme des camps (et, plus progressivement, celui du Goulag), la représentation de la mécanique du pouvoir disciplinaire, sinon cette mécanique elle-même, entre en crise. Le temps est alors venu, comme pour les couvents après leur désacralisation protestante ou les châteaux gothiques après leur inutilité fonctionnelle, de la réappropriation fantasmatique des espaces répressifs d'antan (et des formes littéraires qui leur étaient consubstantielles), devenus des purs supports libidineux d'une écologie de la peur. (30)