Ce type s’était tué à l’alcool. Pas l’ivrogne, mais l’alcoolique conscient et organisé. Il buvait tellement qu’il en était devenu – au sens idiot du mot – une fille ; trahissant un copain pour le plaisir, ou pour faire un ragot. Un peu ce genre de rombier qui vendrait sa mère pour avoir la satisfaction de faire un bon mot.
Même si ça ne colle pas, le besoin de logique que vous avez dans la tronche arrange le truc, le falsifie au besoin, sans que vous vous en reniiez compte, pour que ça donne dans votre tête du véridique, de « l’humainement possible ».
C’est extraordinaire, ce latex. Ça se solidifie en larmes brunes. L’opium brut, dans les grandes bouilloires, on l’écume, on le filtre. Ça donne de l’opium à fumer ou à manger.
Dans les enquêtes, rien n’est sûr, rien n’est vrai. Il faut chercher, chercher patiemment : trouver le mouchoir propre dans un lot de guenilles.
Quand c’est bien fait, il y a la « déphase » des stups : l’esprit du type camé, automatiquement, reclasse la « perception » artificielle et isolée, dans sa vraie existence à lui…