En cette période estivale, j'avais besoin de lire quelque chose d'extrêmement léger. Aussi, en passant devant la médiathèque et en découvrant ce livre déposé sur une étagère comportant les livres à échanger, je n'ai pas hésité. Heureusement pour moi que ce livre a été emprunté et non pas acheté car j'avoue l'avoir trouvé asses pompant de décevant. Certes, la vie des grandes dames chics et avec un mari plein aux as ne doit pas être de tout repose mais croyez-moi, je suis bien loin de les envie car dans ce monde-là, tout est empreint de fausseté, de mépris, d'envie et de jalousie. Mélanie Korn, ancienne hôtesse de l'air, récemment mariée à Arthur, un millionnaire ayant réussi dans le monde des salons funéraires et derniers cercueils haut de gamme, est la première à en faire les frais. Considérée comme une débutante dans ce milieu, une arriviste, Joan et Wendy, les deux commères du quartier très huppé de ce quartier de New-York sont les premières à médire sur son compte. Quoi qu'elle fasse, c'est toujours trop ou pas assez...bref jamais comme il faut. Elles trouvent toujours quelque chose à redire et lorsque ce n'est pas la pauvre Mélanie qui en fait les frais, c'est une ou un autre. Bref, il faut croire qu'il doit y avoir des gens bien malheureux pour ne penser qu'à regarder les autres et à ne pas pouvoir s'empêcher de porter un jugement sur eux. Certes, vous me direz, c'est aussi le cas dans la vie de tous les jours mais cela est atteint des sommets dès que cela concerne des personnalités. Elles, n'ont pas le droit au moindre faux pas, faute de se voir humiliées par les journalistes (enfin paparazzi serait le terme plus appropriés). Dans cet ouvrage, le lecteur rencontre une multitude de personnages, toutes plus riches les unes que les autres et participant toutes à des action caritatives. Cela serait probablement tout à leur honneur si elles se battaient réellement pour les causes en question au lieu de ne penser qu'au prochain bal de charité et quelle robe elles vont bien pouvoir porter !
Une lecture distrayante, qui m'a fait passer un agréable moment mais sans plus. Pas de gros coup de coeur mais effectivement une lecture à découvrir sur la plage et qui permet au lecteur de se détendre un peu !
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Voici une autre facette de la fausseté du monde, du chic et du choc, que du paraître pour se dire homme, un monde où on serait prêt à lécher le cul du diable pour y faire partie et surtout faire sensation, comme notre héroïne Melanie qui veut bien faire main basse sur son passé d'une simple hôtesse de l'air, sortie du néant et parachute comme ça dans ce monde parfait où un simple nom fait supporter tout genre de caprices, elle se donnera corps et âme pour se trouver une place de choix dans ce monde du chic et du choc mais avant tout il faut formater son esprit à une forte bassesse, se livrer à une course vers le paraître relavant de la pure frivolité où la personnalité est carrément noyé car on ne fait plus rien pour soi plutôt pour les autres...
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A mi -lecture, je me suis posée une question : quel est le personnage sympathique de ce roman? Ils sont tous épouvantables! Mélanie, qui passerait pour la gentille, est agaçante de maladresse avec ses manières de m'as-tu-vu et de nouvelle riche et les autres.... des horreurs.
Mais c'est mordant, cynique, drôle et ça ne donne absolument aucune envie d'appartenir à ce milieu cruel, superficiel et strictement sans intérêt...
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Roman chick lit entre Sex and the city et les Real housewives of Beverly Hills ou New York qui n'a pas d'autres ambitions que de nous divertir sur fond de "problèmes de riches": dans quelle association investir? Comment s'habiller? Comment s'exprimer? Qui fréquenter? Tant de questions existentielles pour l'héroïne, Mélanie Korn, ancienne hôtesse de l'air, issue d'un milieu modeste, qui a épousé un entrepreneur dans les pompes funèbres, Arthur Korn.
Bien qu'un peu agaçante au début, Mélanie m'est apparue de plus en plus sympathique au fil des pages. Elle tente tant bien que mal de se faire intégrer dans ce monde d'hypocrisie et où les apparences priment.
Un roman bien écrit qui rend sa lecture facile.
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"C'est si simple de dire des méchancetés [...]. Mais c'est tellement réjouissant de penser et de dire une gentillesse. Ca montre qu'on est heureux et ça permet de comprendre ce qui fait que la vie vaut d'être vécue."
"Autrefois, il fallait être hors du commun pour être célèbre, maintenant, vous devez être célèbre pour être hors du commun."
"L'authentique, c'est la personne avec laquelle vous aviez un lien sincère et chargé de sens. Quelqu'un qui manifeste ses défauts, ses craintes - ce n'est comme ça qu'on peut connaître quelqu'un, lorsqu'il dévoiles ses failles."
Les jeunes générations d'aujourd'hui étaient tellement irrespectueuses ! A son époque, il aurait été impensable de proférer des grossièretés en présence des parents. Néanmoins, Morgan ayant grandi sans beaucoup voir ses parents - qui l'avaient expédié à six ans en pension, en Angleterre -, il était fier et reconnaissant de la relation franche et ouverte qu'il entretenait avec ses garçons. Pour rien au monde il n'aurait voulu devenir à son tour le monstre de discipline qu'avait été son père. Il se souvenait encore du sentiment de terreur qui l'habitait, lors des repas familiaux. De son père, il ne lui restait pourtant que des images floues - celles d'un homme perpétuellement plongé dans la lecture d'un journal, qui avait passé sa vie à voyager pour ses affaires, et à amasser les nombreux millions qui généraient aujourd'hui suffisamment d'intérêts pour assurer à ses descendants une vie confortable.
"[...] les secrets étaient comme des devises, dotés de plus de valeur quand seuls quelques rares élus les possédaient. Mais cela étant, que valait un secret, quand les autres ignoraient qu'on le possédait...?"