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Une très belle découverte ! Les dessins sont absolument ravissants, doux et poétiques, comme les histoires. Chaque histoire se raconte sur deux double-pages. j'ai découvert les mangas récemment avec les carnets de. L' apothicaire, et les dessins en noir et blanc me frustrent. Ici, la couleur, les dessins et les petites histoires racontées comme des contes me ravissent !
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Dans mon petit village rural de ma jeunesse, le passage du facteur a toujours été un moment de réjouissances. Je guettais, avec le visage plein d'espoir, la quantité de lettres déposées dans la boîte et espérais en avoir à mon attention. Car bien sûr, j'avais beaucoup de correspondants dans plusieurs pays et j'écrivais à nombreuses vedettes d'Hollywood, espérant une réponse.*

Les petites scènes de la vie d'un facteur coréen que l'on retrouve dans La bicyclette rouge sont très touchantes. Elle me remémore le rôle principal du facteur, celui d'ami de tous, de gardien du voisinage, de surveillant du quotidien.
Dans le petit village de YahwarI, le facteur local fait sa tournée en saluant les villageois, témoin des peines, des deuils, des joies et des histoires de chacun. Ce petit village est isolé et certaines personnes très âgées; il est donc le lien principal qui relie le vaste monde à ce coin de pays.
Les dessins de Kim Ding Hwa sont jolis et apaisants. Aucune violence dans cette bande dessinée, que du beau et du bon. le facteur est serviable et un peu poète. Il aime la nature, le cycle des saisons et surtout, il écoute les gens. Avec son vélo, il apporte le bonheur, fait des livraisons de fruits et légumes ou parfois, emmène des passagers. À un vieil homme à qui il retourne une lettre qu'il avait envoyé, il nous démontre le passage du temps.
« C'était le seul ami qui m'envoyait des lettres… il doit être décédé s'il n'a pas pu recevoir mon courrier.
Maintenant, plus personne ne m'enverra de lettre. Je n'ai plus aucune lettre à attendre… »

Il apporte aussi quelques factures mais l'auteur n'insiste pas sur ce point!
Un petit livre qui se lit vite et qui se regarde lentement. du bonbon…

*Pour la petite histoire, plusieurs généreuses stars m'ont envoyés des photos autographiées que je conserve précieusement!
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J'ai été complètement pris par la poésie de cet ouvrage de Kim Dong-Hwa. Je ne connaissais pas l'auteur et n'avais pas entendu parler de l'ouvrage, le hasard des rayonnages de la bibliothèque a été payant.

La bicyclette rouge nous propose une série de petites histoires dans les pas du facteur du village de Yahwari. Chaque jour, il prend son vélo et part pour sa tournée. le socle de l'histoire peut sembler un peu léger mais le talent de l'auteur fait que j'ai adoré ces petites histoires. Il ne lui arrive jamais rien d'extraordinaire mais ses rencontres, les maisons qu'il visite et les paysages qu'il parcourt, tout cela est amené avec une infinie douceur qui m'a transporté. J'étais sur le porte-bagages du facteur, pour croiser le peintre, la vielle dame aux gros mots, le poète et bien d'autres.
Le dessin est très agréable et lui aussi très doux. Et ce qui n'est pas le plus courant pour les mangas que je connais, les pages sont en couleur.

Dans l'esprit, cet ouvrage m'a un peu fait penser à La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa avec cette douceur et ce quotidien fait de petites histoires qui donnent le sourire.

Un grand merci à la Bibliothèque des sciences et de l'industrie de la Villette pour cette découverte. Je ne vais pas tarder à me plonger dans le deuxième volume, en espérant retrouver ce bel atmosphère.
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Comme une lettre portée par le vent, Kim Dong-hwa nous emmène à la rencontre des habitants du village Yahwari par l'intermédiaire d'un jeune facteur. Sa bicyclette file sur les chemins caillouteux de la campagne coréenne. Il livre des lettres mais aussi des nouvelles des uns et des autres qu'il accompagne toujours d'un sourire. Il reçoit des signes de la main, des rires et des bouts d'histoire en retour.

Il crée le lien entre les habitants, bien souvent assez âgés et avides de discussions et de partage. On y croise des grand-mères et des grands-pères un peu râleurs, des veuves et des veufs, des nostalgiques du temps où on recevait plus de vraies lettres que de factures et où les téléphones n'existaient pas. Mais toujours l'humour et la tendresse se glissent entre la mélancolie des souvenirs.

Contemplative et presque méditative, chaque petit épisode de cette bande dessinée m'a emporté, le temps d'un trajet de train, dans ce village de la campagne coréenne.
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Je connais de nom La bicyclette bleue de Régine Desforges mais pas La bicyclette rouge de Kim Dong-Hwa. Aucun rapport entre les deux, dans ce manhwa, nous suivons un facteur qui livre des lettres sur son vélo rouge et rencontre quelques habitants du coin de Yahwari. Plusieurs histoires courtes (4 pages chacune) qui raconte la vie des gens du coin, personnes âgées ou plus jeunes, qui nourrissent parfois le regret d'une vie simple où les nouvelles arrivaient par le facteur. Maintenant le téléphone portable remplace ces petites missives mais notre facteur est bien plus que cela. Il est aussi un fil qui relit ces gens. Ces tranches de vie poétiques sont très agréables à lire, en piochant dedans, quelques histoires un soir, puis d'autres les suivants. Je lirai la suite en espérant qu'il y ait d'autres quotidiens et un peu de changement.
Un peu frustrée par les visages de certains personnages mais le dessin, dans l'ensemble, ne m'a pas rebuté.
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L'histoire, ou plutôt les nombreuses petites histoires qui composent cette BD racontent la tournée quotidienne d'un facteur sillonnant le village coréen de Yahwari avec son vélo rouge.

Au fil de son parcours somme toute routinier, le jeune homme ne s'ennuie jamais : il fait parfois des rencontres insolites, aime discuter avec les habitants _qui sont souvent des personnes âgées isolées, s'accorde quelques pauses sur le chemin du retour pour s'extasier devant la beauté du paysage rural.

Ses pérégrinations nous donnent un aperçu de ce à quoi peut ressembler la vie à la campagne, en Corée, j'imagine, mais je n'ai pas suffisamment de connaissances sur ce pays pour l'assurer. de toute façon, les frontières s'effacent devant les micro-drames qui ponctuent la vie de Yahwari : d'où qu'on vienne, on reconnaîtra bien une vieille voisine ou un copain derrière certains villageois.

Avec son enchaînement de portraits qui tiennent sur deux planches, parfois un peu plus, cette BD ressemble à un recueil de poèmes organisé en grands chapitres thématiques dont le titre commence presque toujours par "histoires de" _ "histoires de mères", "histoires de fleurs", "histoires des gens de là-haut". Mais la poésie ne se ressent pas que dans la forme du livre : elle est présente partout : dans les boîtes aux lettres des plus créatifs, dans les paysages doux et colorés, autour des bancs des habitants les plus âgés, sur le visage (presque) toujours souriant du facteur qui sert de fil rouge à l'ensemble...

Jeunes, vieux, riches, pauvres, munis d'un téléphone portable... Tous attendent le messager, tiraillés entre l'impatience de le voir venir et la crainte de ne rien avoir. La lettre qui arrive rappelle qu'on existe pour quelqu'un et fait immanquablement chaud au coeur ; au contraire, la boîte aux lettres vide nous renvoie cruellement notre solitude en pleine tête.

Que sait-on de l'homme au vélo à l'issue des 140 premières pages de la série ? Pas grand chose. Où vit-il exactement ? Comment s'appelle-t-il ? Ce n'est pas dans ce premier opus qu'on aura la réponse, en tous cas. Il est ici résumé à sa fonction ; d'ailleurs, le titre-même de la série _ La Bicyclette rouge_ ne lui laisse aucune place. Pourtant, il n'est pas non plus complètement transparent : il s'adresse au lecteur, aux habitants, il n'a aucun mal à exprimer ses émotions, ses goûts, à parler de ses centres d'intérêt et à faire preuve d'empathie. Il semble avoir une vie solitaire et sans souci, comme hors du temps ; mais en fait, on n'en sait rien. On en apprend beaucoup plus sur la vie des gens qu'il visite que sur lui-même.

Peut-être faut-il voir dans ce jeune facteur à couette une incarnation du temps présent ; il est là, on le regarde passer sans s'en rendre compte, car on est trop préoccupé par ce qu'il va vous apporter pour en profiter.
Lien : https://pulco-suivezlepapill..
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Ce sont de petites scénettes poétiques que nous invite à découvrir Kim Dong-Hwa. Des scènes de la vie quotidienne, aperçues à travers le regard doux et attentif d'un jeune facteur. Distribuant courrier, douceur et attentions, il raconte la vie de son petit village et de ses habitants. Tout dans l'oeuvre de Kim Dong-Hwa est délicat, comme un poème à peine entamé, un instant de douceur suspendu. 4 petits tomes qui sont autant de haïkus, petites odes à la nature et à la tendresse de vivre, à savourer comme de petites gorgées de thé.

Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Je ne suis pas hostile aux oeuvres contemplatives qui jouent sur la poésie et la lenteur, elles peuvent avoir un côté apaisant. J'espérais retrouver cet aspect réconfortant dans « la bicyclette rouge » de Kim Dong-Hwa. Hélas, ça n'a pas été le cas. Si le ton est en effet poétique et lent, sa magie n'a pas opéré sur moi. Au lieu de me sentir comme enveloppée dans un doux cocon comme je l'espérais, je me suis seulement ennuyée. Les petites tranches de vie qui composent la B.D ne sont jamais parvenues à me toucher, je suis restée à distance constamment lors de ma lecture. Quant au dessin, il n'est pas laid, ce trait doux et ses couleurs délicates auraient pu renforcer le côté apaisant de la B.D, mais là aussi je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ce dessin assez impersonnel, c'est appliqué, soigné, c'est bien fait mais ça ne dégage pas de charme.

Bref, je n'ai pas été séduite par cette B.D mais, n'étant pas totalement dénuée de qualités, je ne doute pas qu'elle puisse séduire des lecteurs. Simplement, ça n'a pas fonctionné sur moi.
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Petit bijou de quiétude, d'observation du monde à travers les yeux bienveillants d'un postier en bicyclette rouge dans un petit village coréen.
Ces petits chroniques d'une vie quotidienne dont la majorité des habitants sont des séniors sont poétiques, teintées de nostalgie, de mélancolie mais de sourires aussi.
J'ai aimé ces petites virées en bicylette parce qu'elle nous narre des moments de vie universelles où les seniors regardent le temps passer, admirent les petites choses de la vie et où un postier dont le travail lui tient à coeur fait en sorte de mettre du baume au coeur à tous ces habitants en quête d'une lettre d'un ami, d'un parent..... c'est doux, fragile et si joli à la fois !
Comme cette chronique sur un papy qui n'en revient pas de recevoir une lettre mais qui s'aperçoit qu'il s'agit de celle qu'il avait envoyé à un de ses amis de longue date, le dernier de ses amis et qu'il comprend qu'il ne recevra plus jamais de lettres ! C'est triste mais emprunt d'une beauté singulière.
Les dessins sont beaux, tout en rondeur et en couleur mais des teintes douces, apaisantes et le temps de cette lecture j'ai eu la sensation de me balader aussi dans ce petit village coréen....
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