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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai été séduit par cette courte BD, plutôt ce recueil de plusieurs petites histoires, toutes réunies par ce facteur circulant sur sa bicyclette rouge pour livrer le courrier à travers le village de Yahwari et les environs. Mais, son emploi n'est qu'un prétexte pour admirer le paysage et faire des rencontres. La vie, la vie ! Je lui trouvais un air qui me faisait penser au facteur dans Une ardente patience, d'Antonio Skarmeta (incarné au cinéma par Philippe Noiret). Surtout qu'une des premières historiettes concerne le poète du quartier de Sedong, qui laisse un petit mot dans sa boîte aux lettres pour remercier l'employé des postes.

Mais la poésie de cette bande dessinée dépasse largement ces petits mots, elle en est toute empreinte. Que ce soit cette femme que le facteur promène à vélo, ces graines qu'il plante pour que des fleurs poussent sur son passage, ces paysages bucoliques, sans oublier les villageois si drôles (parfois caricaturaux mais on pardonne) et humains à la fois. D'ailleurs, heureusement qu'ils sont là, ces villageois âgés. Ils incarnent les vieilles traditions et les valeurs ancestrales, une sorte de sagesse des ruraux, dans le genre profiter du temps qui passe.

Mais, surtout, ces vieillards ont un faciès typiquement oriental. Ils rappellent au lecteur que l'action se situe en Corée parce que le facteur et les plus jeunes personnages passent davantage pour des Occidentaux. Je me demande à quoi ça rime ? C'est probablement ma seule critique négative parce le reste des dessins de Dong-Hwa Kim est parfait. Ils sont d'un style minimaliste (parfois, les personnages sont devant un fond blanc, mais c'est pour mettre l'accent sur l'essentiel) mais tellement colorés et expressifs. le bonheur, tout simplement !
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Je connais de nom La bicyclette bleue de Régine Desforges mais pas La bicyclette rouge de Kim Dong-Hwa. Aucun rapport entre les deux, dans ce manhwa, nous suivons un facteur qui livre des lettres sur son vélo rouge et rencontre quelques habitants du coin de Yahwari. Plusieurs histoires courtes (4 pages chacune) qui raconte la vie des gens du coin, personnes âgées ou plus jeunes, qui nourrissent parfois le regret d'une vie simple où les nouvelles arrivaient par le facteur. Maintenant le téléphone portable remplace ces petites missives mais notre facteur est bien plus que cela. Il est aussi un fil qui relit ces gens. Ces tranches de vie poétiques sont très agréables à lire, en piochant dedans, quelques histoires un soir, puis d'autres les suivants. Je lirai la suite en espérant qu'il y ait d'autres quotidiens et un peu de changement.
Un peu frustrée par les visages de certains personnages mais le dessin, dans l'ensemble, ne m'a pas rebuté.
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J'ai été charmée par ce recueil de courtes histoires, le premier manhwa que je lis. Un jeune facteur distribue le courrier à bicyclette dans un petit village coréen et ses environs. On le suit dans sa tournée bucolique où les adresses portent des noms poétiques "la maison bordée de fleurs sauvages", "la maison de l'arbre aux kakis". le jeune facteur est plein de bienveillance et de compassion à l'égard des habitants souvent âgés et isolés. Il prend le temps de leur parler, de leur rendre service. Un livre plein de douceur.
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Dans ce manga coréen en couleur, on suit un facteur dans sa tournée au milieu d'un petit village de campagne. Avec lui, on découvre les joies et peines des habitants et leurs conditions de vie.
C'est bucolique, paisible, émouvant, bref très sympathique. de plus le dessin minimalite est beau, ce qui ne gâche rien...
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L'histoire, ou plutôt les nombreuses petites histoires qui composent cette BD racontent la tournée quotidienne d'un facteur sillonnant le village coréen de Yahwari avec son vélo rouge.

Au fil de son parcours somme toute routinier, le jeune homme ne s'ennuie jamais : il fait parfois des rencontres insolites, aime discuter avec les habitants _qui sont souvent des personnes âgées isolées, s'accorde quelques pauses sur le chemin du retour pour s'extasier devant la beauté du paysage rural.

Ses pérégrinations nous donnent un aperçu de ce à quoi peut ressembler la vie à la campagne, en Corée, j'imagine, mais je n'ai pas suffisamment de connaissances sur ce pays pour l'assurer. de toute façon, les frontières s'effacent devant les micro-drames qui ponctuent la vie de Yahwari : d'où qu'on vienne, on reconnaîtra bien une vieille voisine ou un copain derrière certains villageois.

Avec son enchaînement de portraits qui tiennent sur deux planches, parfois un peu plus, cette BD ressemble à un recueil de poèmes organisé en grands chapitres thématiques dont le titre commence presque toujours par "histoires de" _ "histoires de mères", "histoires de fleurs", "histoires des gens de là-haut". Mais la poésie ne se ressent pas que dans la forme du livre : elle est présente partout : dans les boîtes aux lettres des plus créatifs, dans les paysages doux et colorés, autour des bancs des habitants les plus âgés, sur le visage (presque) toujours souriant du facteur qui sert de fil rouge à l'ensemble...

Jeunes, vieux, riches, pauvres, munis d'un téléphone portable... Tous attendent le messager, tiraillés entre l'impatience de le voir venir et la crainte de ne rien avoir. La lettre qui arrive rappelle qu'on existe pour quelqu'un et fait immanquablement chaud au coeur ; au contraire, la boîte aux lettres vide nous renvoie cruellement notre solitude en pleine tête.

Que sait-on de l'homme au vélo à l'issue des 140 premières pages de la série ? Pas grand chose. Où vit-il exactement ? Comment s'appelle-t-il ? Ce n'est pas dans ce premier opus qu'on aura la réponse, en tous cas. Il est ici résumé à sa fonction ; d'ailleurs, le titre-même de la série _ La Bicyclette rouge_ ne lui laisse aucune place. Pourtant, il n'est pas non plus complètement transparent : il s'adresse au lecteur, aux habitants, il n'a aucun mal à exprimer ses émotions, ses goûts, à parler de ses centres d'intérêt et à faire preuve d'empathie. Il semble avoir une vie solitaire et sans souci, comme hors du temps ; mais en fait, on n'en sait rien. On en apprend beaucoup plus sur la vie des gens qu'il visite que sur lui-même.

Peut-être faut-il voir dans ce jeune facteur à couette une incarnation du temps présent ; il est là, on le regarde passer sans s'en rendre compte, car on est trop préoccupé par ce qu'il va vous apporter pour en profiter.
Lien : https://pulco-suivezlepapill..
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Ayant passé quelques jours de vacances en Corée du Sud durant l'été, j'ai eu envie de découvrir la littérature coréenne. En consultant le site de Babelio, mon choix s'est porté sur La bicyclette rouge parce que je suis cycliste. Tout simplement !
J'ai emprunté les 4 tomes au rayon jeunesse de la médiathèque que je fréquente assidûment. J'ai peut-être replongé dans mon enfance parce que j'ai beaucoup apprécié ces petites tranches de vie du facteur et des habitants de Yahwari, le village où il distribue le courrier. Les adresses sont très poétiques : la maison de l'arbre aux kakis, la maison bordée de fleurs sauvages, la maison lumineuse... le facteur à la bicyclette rouge aime les mots et les gens. Il n'hésite pas à surcharger sa petite reine pour rendre service aux habitants. Il prend une passagère sur son porte-bagage... Il plante des fleurs pour la beauté des yeux. Il se transforme en médiateur pour rabibocher un couple de personnes âgées aux fréquentes disputes.
J'ai lu ce premier tome comme des petits moments de bonheur à savourer confortablement installée et un thé vert délicat à portée de main.
Je me plonge sans plus attendre dans le 2ème tome.
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La vie quotidienne d'un facteur en Corée dans un petit village peuplé surtout de personnes âgées. de la poésie en BD...
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Petit livre enfantin, poétique et charmant et tout à fait intemporel !
Lecture ...rafraîchissante !
Ah, si nos facteurs avaient le temps de musarder aussi agréablement...
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Comme une lettre portée par le vent, Kim Dong-hwa nous emmène à la rencontre des habitants du village Yahwari par l'intermédiaire d'un jeune facteur. Sa bicyclette file sur les chemins caillouteux de la campagne coréenne. Il livre des lettres mais aussi des nouvelles des uns et des autres qu'il accompagne toujours d'un sourire. Il reçoit des signes de la main, des rires et des bouts d'histoire en retour.

Il crée le lien entre les habitants, bien souvent assez âgés et avides de discussions et de partage. On y croise des grand-mères et des grands-pères un peu râleurs, des veuves et des veufs, des nostalgiques du temps où on recevait plus de vraies lettres que de factures et où les téléphones n'existaient pas. Mais toujours l'humour et la tendresse se glissent entre la mélancolie des souvenirs.

Contemplative et presque méditative, chaque petit épisode de cette bande dessinée m'a emporté, le temps d'un trajet de train, dans ce village de la campagne coréenne.
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Grâce à une amie, j'ai découvert cette originale BD, pleine de douceur et de poésie. Une fois parcouru le premier, j'ai vite couru au fil des pages des trois autres.
Les histoires sont courtes, plutôt paisibles, en général, le dessin est simple mais les couleurs sont belles, légères comme des pastels ou comme ces fleurs de pissenlits qui volent au vent sous le souffle du héros - et conducteur de cette bicyclette rouge- : le facteur de Yahwari.
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