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3,8

sur 307 notes
Elle Rosa,
Lui Lino,
Elle est encore jeune (42 ans)
Lui, aussi, est jeune (23 ans)
Elles est sa mère, sa seule mère
Lui c'est son fils, sa chair, son sang
Elle vit seule depuis son divorce
Lui n'a pas de petite amie
Elle tient un restaurant dans Nice
Lui est passionné de plongée.
Elle pense tout connaître de lui
Lui semble lui cacher des choses
Elle n'ose penser à l'inimaginable
Lui qui a certainement commis l'irréparable.
Eux vivent ensemble depuis toujours
Eux, c'est un amour fusionnel
Eux ont pour projet d'ouvrir un hôtel 3 étoiles
Eux envers et contre tout
Mes sentiments :
+ une intrigue qui nous tient en haleine
+ un roman court à la plume captivante et entraînante
+ une mère, sa mère
+ si je me suis imaginé à la place de Rosa, je me suis également mis à la la place d'Anna l'autre maman
+ Marc son amant qui reste à ses côtés jusqu'au bout
+ la quatrième de couverture hypnotisante et magnifique
- Lino qui a une attitude étrange et des réactions violentes parfois
- un sentiment de malaise qui amplifie au fil du roman
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Ce livre m'a beaucoup remuée, on y sent tout l'amour qu'une mère porte à son enfant, même devenu adulte. Etre parent, c'est pour la vie ! Rosa et son fils Lino forment un beau duo complice, avec des projets professionnels qui les réunissent. Et quand Lino est arrêté, le mère ne croit pas une seconde à la culpabilité de son fils, elle va remuer ciel et terre pour l'innocenter jusqu'à en perdre la raison...
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Ça commence par une tâche sur la jambe.
Une floraison veineuse, une malsaine arborescence aux racines funestes, des excroissances de peur cachant au plus profond des veines une vérité tragique.
Un réseau tentaculaire, « fourreaux de fantômes » quand la mort s'invite, distillant de son venin un sombre présage, un labyrinthe d'hypothèses pour répondre à cette effroyable question : « pourquoi ? ».
C'est la brulure d'une piqûre de méduse qui vous consume de l'intérieur, douleur insoutenable d'une mère dont le fils est accusé du meurtre d'un enfant.
Quand la lave coule dans les veines, quand les flammes incontrôlables ravagent l'âme, aveuglantes de tout leur amour.
Quand l'accusation provoque une déflagration.

C'est le bouillonnement intérieur de Rosa qui répond au tempérament de feu de Lino.
C'est l'agitation interne comme action indispensable en réaction à l'immobilité extérieure, au calme, à l'inaction.
Pour être présente. Pour être vivante.
Quand le temps englue Rosa dans une attente interminable, la réduisant au statut de spectatrice.
Quand le temps s'arrête, quand le temps défile, quand il est indéfinissable.
Le mouvement rassure, quand l'immobilité angoisse.
Le mouvement c'est la vie, c'est rester maître de son destin.
Si la tache condamne son corps au repos, elle condamne son âme à mort.
Alors elle choisit ; agir au péril de sa vie. Sacrifier son corps pour sauver son âme. Se sacrifier pour sauver son fils. Elle est une mère. Elle est une femme. Elle est une méduse.
Elle est la déesse des Océans, dont la piqure préviendra des douleurs à venir quand l'eau apaisera les douleurs du passé.

Quand les mots de Rosa se tarissent, ne pouvant expliciter l'inenvisageable, ne pouvant dire l'innommable, ceux de Caroline Dorka-Fenech enserrent le lecteur dans un récit sombre et lumineux, fort et doux, tentacules distillant un venin d'humanité poétique se répandant dans son âme bien après la lecture.
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Une histoire qui attrape le lecteur et ne le lâche qu'à la toute dernière phrase! Rosa, cette mère "dolorosa" est si présente sous l'écriture fine et imagée de l'auteur qu'elle semble réelle, fruit d'un véritable fait divers tragique. Un premier roman bien construit, rythmé, passionnant.
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L'amour d'une mère est inconditionnel, on le sait tous.
Jusqu'où peut-elle aller pour son fils ? Jusqu'au bout.....
Je ne peux pas dévoiler le livre, mais on en ressort bouleversé pour plusieurs jours. Ce livre est un véritable ouragan qui ne peut pas laisser indifférent. L'écriture est simple mais très efficace.
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Rosa, la mater dolorosa a ému nombre de lecteurs par son courage et son abnégation alors que son fils de 19 ans à peine est accusé du meurtre d'un enfant. Mais le thème, aussi douloureux soit-il n'a pas suffit à me faire partager cet enthousiasme généralisé.

Pour Rosa, Lino est innocent, il est impossible que ce jeune homme plein d'ambition avec lequel elle projette d'ouvrir un hôtel puisse se transformer en monstre, le temps d'un coup de folie. Pas son fils, pas son Lino. Rosa fera tout pour prouver l'innocence de cet enfant qu'elle aime plus que sa propre vie, pour le sauver et pour sauver son coeur de mère par la même occasion. L'histoire est douloureuse, c'est ce qui la rend belle, le tragique sublime. Mais je ne fais pas partie des lecteurs emportés par cette histoire déchirante, les émotions m'ont manqué. Deux raisons à cela : j'ai trouvé que cette histoire était vite expédiée, ça manque de profondeur et d'ancrage pour me donner le temps de ressentir peine, colère ou tristesse. le train passe à une vitesse folle sans laisser le temps d'admirer le paysage, en quelques pages, on passe d'un Lino innocent à un Lino présumé coupable, entre temps un enfant est mort et c'est à peine si l'on effleure le tragique de la situation. Sans verser dans le pathos, il me semble qu'il y avait tellement matière à faire plus, à faire mieux, car il y a des liens étroits qui existent entre les différents protagonistes de cette histoire, la complexité de ces relations aurait pu être plus fouillée.

Deuxième raison, étroitement liée à la première : le style de l'auteure m'a lui aussi semblé dépourvu d'émotions. En dehors de quelques phrases plus travaillées, c'est un enchaînement de sujets, verbes, compléments, point. Ce point, tout le temps ce point qui sanctionne, qui clôt le sujet à peine entamé, qui ne souffre d'aucune discussion. Et le problème quand on commence à repérer ce genre de systématisme dans un texte c'est qu'on finit par ne voir plus que ça : sujet, verbe, complément, point. Les dialogues sont à l'image du reste, tout est factuel, d'une normalité qui tourne à la banalité et qui cadre peu avec ce que j'espère de la littérature, à tel point que j'ai éprouvé des difficultés à trouver quelques phrases à citer en exergue sur le billet de mon blog.

Si j'ai pu apprécier la complexité du sujet et toutes les interrogations qu'il soulève, je reste sur un sentiment de gâchis quant à la manière dont il a été traité. Mais tout ceci n'est qu'un point de vue personnel, bien évidemment. Ce point, toujours ce point…
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Je suis bien embêtée car j'ai à la fois détesté et adoré ce livre. le style et l'écriture m'ont captivé presque hypnotisé mais aussi percuté. Difficile d'en parler sans avoir l'impression de révéler. Je dirai juste qu'il s'agit d'un drame magistralement raconté.
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Tu la vois, lecteur, la tâche violacée à l'arrière de ton genou ? Ce sont les ultrasons de ton utérus qui s'instiguent dans tes artères, sournois, insidieux. Système veineux congestionné, obstrué, à l'instar de tes yeux qui refusent de voir l'évidence. Regarder grandir sa progéniture, lecteur, une danse capiteuse, à l'image de celle, langoureuse, des méduses, qui vibrent à l'unisson dans un ballet hypnotique que tu observes avec fascination et dont tu as conscience, néanmoins, que la moindre piqûre te causerait des blessures irrémédiables.

Les pages de ce roman court et dense, poissent, lecteur, collent tes doigts et font monter avec lenteur l'intensité dramatique.

Le calvaire de Rosa,
La sidération de Rosa,
Le doute vénéneux de Rosa.

Lecteur, bien sûr, tu es absolument certain que ton propre enfant serait incapable de commettre l'irréparable. Et pourtant… Quand l'ignominie s'incruste dans tes veines, lecteur, je me demande ce qui reste de l'amour filial. Reste-t-il intact ? S'étiole-t-il ? Ne forme-t-il plus qu'une tache qui s'étend derrière ton genou ? Non, finalement, je préfère ne pas savoir.
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Pour d'autres chroniques collantes et d'autres ballets insidieux, rendez-vous aussi sur Instagram :
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J'ai lu ce roman grâce aux nombreuses chroniques Instagram qui parlaient toutes en termes élogieux de ce livre.
Je n'ai pas été déçue ♥

Un roman court (256 pages), mais tellement efficace.
C'est une histoire bouleversante, un récit vibrant dans lequel j'ai plongé totalement. A noter qu'il s'agit du premier roman de cette auteure 👏

Rosa aime son fils Lino d'un amour exclusif, fusionnel. Ils ne font presque qu'un, vivent et travaillent ensemble. Elle le couve, le protège, et réalise avec lui des rêves d'avenir.
Mais voilà un enfant meurt, et Lino est le suspect numéro 1.
Rosa va se battre, elle va chercher, elle va se perdre aussi. Pour elle pas de doute, son fils est innocent… mais pour la police les indices concordent…
Ne cherchez pas un roman qui étudierait la psychologie de la mère ou du fils, un roman qui disséquerait leur passé ou qui sonderait leurs relations, non tout simplement ce livre nous raconte l'histoire de Rosa, la dérive de sa vie et son amour inconditionnel pour Lino. C'est vrai, c'est dur et si réel.
J'ai suivi le cheminement d'une mère face à l'arrestation de son fils chéri. J'ai ressenti ses certitudes, ses doutes, ses peurs, ses folies et j'ai été emmenée au coeur de la vie de cette mère dont le monde s'effondre. C'est un roman direct, sans fioritures, mais avec une sensibilité et une force toujours présentes.

Une fois commencé, je n'ai pas lâché ce roman, et je l'ai lu en quelques heures, happée par Rosa, happée par cet amour maternel et cette histoire dramatique.

Qui sait de quoi nous pourrions être capables pour sauver nos enfants ? Jusqu'où pourrions-nous aller ? Pour savoir jusqu'où Rosa sera capable d'aller, il vous faudra lire ce livre et je ne peux que vous le conseiller.&#xNaN
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Un récit marquant qui ne peut laisser indifférent.

Rosa. Femme de caractère. Italienne, brune, belle, forte. On l'imagine sans peine, dans ses robes, déambulant dans le Vieux-Nice au bras de son fils Lino. Ce fils dont elle est si fière. Ce fils de 23 ans qu'elle chérit d'un amour inconditionnel. L'amour unique d'une mère.

Ensemble, ils vont ouvrir un hôtel. Ils vont réaliser le rêve de Lino. Mais ce beau projet est brutalement compromis. le jeune homme est accusé du meurtre d'un enfant.

Le monde s'écroule pour Rosa. Commence un parcours douloureux, au propre comme au figuré car les jambes de Rosa la font terriblement souffrir. Un parcours pour innocenter son fils qui ne peut pas être coupable. Il ne peut avoir commis l'impensable. Pas son fils.

Au fil du récit, on est happés par cette quête d'innocence et de vérité d'une mère prête à se mettre en danger. Mais le doute est là, insidieux. Ce "Et si..." en suspens, tellement lourd, qu'on ne veut ni voir, ni entendre... le malaise s'installe.

La fin se lit en apnée, vraiment. Je suis restée soufflée. Sidérée, hypnotisée par le ballet des méduses. Flottant entre deux eaux, entre deux mots, deux sentiments. Avec cette question qui reste : jusqu'où une mère peut- elle aller par amour ?

Je ne vous en dis pas plus, il faut le lire pour comprendre.

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