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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est écrit sur la quatrième de couverture "Une nouvelle légère et burlesque qui révèle l'humour grinçant de Dostoievski". C'est tout à fait cel. le livre est comparable à une comédie, à un vaudeville. Il y est question d'un mari qui se croit trompé, d'infidélité factice ou avérée. On ne peut que se moquer d'un vieux mari jaloux qui se cache et se ridiculise... le cocufiage a toujours fait rire le public, qui s'est bien connu prend toujours partie pour les amants. Un texte léger, alerte et très court qu'il serait dommage d'ignorer. Un bon divertissement.
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Ce court texte est écrit comme un récit, mais c'est une pièce de théâtre, et une pièce de théâtre de boulevard - ce qui est surprenant si on regarde le nom de l'auteur, Dostoïevski... Pas de longs développement sur la place de Dieu, la cruauté des hommes, la force de certains personnages féminins. Non, ici, on est dans le vaudeville, dans le comique, avec une intrigue qui repose sur un ressort inépuisable, un mari cocu.
Unité d'action donc - un homme cherche à surprendre sur le fait l'adultère de sa femme - même si on croise un, et même deux amants potentiels, et même un deuxième mari. Unité de temps puisque le mari jaloux observe d'abord l'immeuble où il pense que sa femme retrouve son amant, puis se rend dans les mêmes vingt-quatre heures à l'Opéra où il intercepte - selon lui - un billet doux fixant un rendez-vous. Presque une bonne partie du récit se déroule sous le lit d'une femme - qui n'est pas la bonne - dans un classique du vaudeville.
Le texte est quasiment écrit de façon théâtrale, peu de descriptions, beaucoup de dialogues qui s'enchaînent comme des répliques, avec quelques éléments qui pourraient être des didascalies - les vêtements des personnages, leurs hésitations, leur toux... Il y a des phrases qui reviennent en boucle pour apporter un effet de surenchère comique : le mari jaloux répète qu'il n'est pas là pour lui mais pour un ami, le vieux mari tousse - chez Feydeau, plusieurs personnages ont des accents ou des tics de langage qui servent à faire rire.
Oui, très théâtral, trop théâtral sans doute pour moi pour que j'apprécie pleinement le texte. Car il n'y a rien de très original dans les situations ou dans le comique - mais n'appréciant pas particulièrement le boulevard, cela explique que je n'ai pas été enthousiasmée par une lecture qui en reprend tous les codes. J'ai été tellement habituée à des lectures intenses avec Dostoïevski...
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Ivan Andreievitch est un homme jaloux. Persuadé que sa jeune épouse le trompe, il la suit partout, prêt à attendre des heures devant un immeuble ou elle s’attarde, prêt à demander à un passant, qui pourrait être l’amant de sa femme, de surveiller les sorties pour ne pas la manquer. Cela va même le mener sous le lit d’un couple qu’il ne connaît pas, aux cotés d’un homme qui, comme lui, cherchait à surprendre sa femme et s’est trompé d’étage.
Cette courte nouvelle qui se lit comme un vaudeville avec un mari jaloux qui se retrouve dans des situations abracadabrantes.
Le portrait d’un mari cocu et pathétique brossé avec beaucoup d’humour par Dostoïevski.
Lien : https://lectureenfantparent...
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Deux petites histoires, pochades ou farces (très théâtrales bien que non transcrites comme pièces de thèâtre), sur le thème du mari bourgeois trompé, réunies lors de leur refonte et réédition à la sortie du bagne en 1860. Comme la majorité des personnages dostoïevskiens, le mari Ivan bégaye, son discours tremble, avance difficilement, seulement, ce n'est pas par tristesse mais par une agitation de coeur liée à la peur du ridicule social, peur qui l'amène bien-sûr au comble du ridicule, bien au-delà de ce que peut l'être un mari trompé. le ridicule n'est pas le fait d'être trompé, mais le comportement du bourgeois, qui cherche toujours à sauver les apparences de supériorité sociale qu'il croit posséder, alors même que ses actions et sa situation le placent dans une posture qui nécessiterait une certaine souplesse, de l'autodérision… Sa parole est dégoulinante de politesse de posture, de circonvolutions au-delà de l'acceptable. Lecteurs et personnages d'interlocuteurs les représentant vont de l'écoeurement au rire. Ivan Andreevitch, à sa manière, comme la majorité des personnages dostoïevskiens, semble échapper à son narrateur, dépasse le cadre du récit par sa personnalité, son discours flot inarrêtable de pensées. Un tableau critique de la bourgeoisie de Saint Pétersbourg, qu'on pourra comparer aux Nouvelles de Pétersbourg de Gogol, même si Dostoïevski ne semble pas atteindre de signification supérieure.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Une oeuvre de jeunesse, méconnue, du grand maître de la littérature russe
Un récit très court plutôt drôle, assez surprenant venant de Dostoïevski !

Les aventures assez ridicules de Ivan Andrélévitch, un mari jaloux, persuadé, évidemment que sa très jeune et jolie femme le trompe.

Ce récit débute sur un trottoir lorsque le mari accoste un jeune homme devant un immeuble où il soupçonne sa femme de se rendre régulièrement. Mais le mari ne décline pas sa véritable identité. Et oui, c'est juste pour aider un ami. Naturellement !
S'engage donc un léger quiproquo.
Peu d'actions, peu de lieux, les trois chapitres, se déroulent autour, dans l'immeuble puis dans l'appartement du mari. Ajoutez à cela, beaucoup de dialogues, et quelques situations grotesques.
Et oui, tous les ingrédients du Vaudeville, du théâtre de boulevard version Dostoïevski !

Mon avis

Je ne crierai évidemment pas au génie mais j'ai passé un bon moment, et bien souri, à défaut de rire aux éclats. La surprise de découvrir ce texte assez rare, a fait le reste. Toutes les cases d'une pièce de théâtre sont cochées ici mais ce n'est pas du théâtre ! Une oeuvre de jeunesse qui n'a pas forcément grand intérêt sinon qu'elle est complètement surprenante vu le caractère des romans que Dostoïevski fournira plus tard. Toutefois, même si l'histoire prête à sourire, on sent bien que l'auteur a du mal, à en faire quelque chose de vraiment drôle.
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Vaudeville assez drôle sur un mari jalousement maladif, il n'est pas d'un intérêt particulier, sauf lorsqu'on connaît son auteur. Malgré tout, on passe un bon moment en le lisant, et les quiproquo donnent des situations assez cocasses, et je dois avouer que j'ai laissé échapper quelques sourires appuyés parfois.
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Une petite nouvelle assez vite lue. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à m'habituer au style de l'auteur, j'ai d'ailleurs trouvé quelques passages un peu lourd.
La deuxième partie du livre est plus amusante à lire, plus intéressante aussi.

La fin se termine en queue de poisson: quelqu'un sait-il s'il y a une suite à cette nouvelle? J'aimerais vraiment savoir comment Andréiévitch va se sortir de sa situation, disons compliquée...
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Très surprise de retrouver du vaudeville sous la plume de l'auteur de "Crime et châtiment". J'ai d'abord trouvé le premier dialogue un peu déroutant, tant j'ai peiné à identifier les différents locuteurs puis les personnages et la situation de plus en plus hilarants.
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