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le grand romancier russe du XIX e Siècle a été décrit par ses biographes comme une personne maladive et souffrait de maladies nerveuses telles que l 'épilepsie .Cet état de santé déteint sur l 'atmosphère et l 'ambiance de plusieurs romans de l 'auteur où l 'on remarque la présence de personnages :
agités , surexcités ,hystériques souvent proches de l 'état de folie , on a qu 'à se rappeler : Les Possédés , l''Idiot , Crime et Châtiment , Les Frères Karamazov ...la liste est longue .
Dans "Coeur faible",une nouvelle courte ,il s 'agit de Vassia ,un modeste fonctionnaire qui avec son collègue et ami Arkadi logent ensemble . Vassia a été pris par Julien Mastakovitch, un haut fonctionnaire , dans son service comme copiste car il a une belle écriture car il excelle dans la calligraphie .
Un jour Vassia arrive tout excité et joyeux pour annoncer
à son ami la nouvelle de son mariage avec Lise ,sa fiancée . Durant cette période un banal travail lui a été confié .Il
s 'agit de copier quelques feuilles . Pris par l 'excitation de
tout ce qui se passe autour de lui , Vassia se laisse aller et
n 'arrive plus à se concentrer sur son travail .Au fur et à messure que le temps passe , il déprime , se laisse aller .
Se croyant et estimant qu 'il est fautif et qu 'il n 'est pas digne de l 'estime de son chef . Il culpabilise de plus en plus . Son ami Arkadi fait de son mieux pour que son ami se ressaisisse .
Vassia se laisse choir jusqu 'il perde le contact avec le monde réel . Il sombre dans la folie . Vassia est emmené à
l 'asile .
Récit triste et mélancolique . Vassia méritait un sort meilleur .


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Je suis partagée devant cette nouvelle écrite en 1848. J'ai aimé certains thèmes, notamment l'approche de la folie, avec ce petit fonctionnaire hypersensible mais de manière différente de celle du prince Muichkine de "l'idiot" qui est beaucoup plus abouti.

Dostoïevski décrit ici la montée en puissance de l'obsession : Vassia qui baigne dans le bonheur, avec son projet de mariage, qui remet toujours à plus tard son travail de copie calligraphie pourrait-on dire, tant le héros se met la pression tout seul.

Son colocataire le voit sombrer peu à peu, usé par le manque de sommeil, l'exigence qui frôle le perfectionnisme. Il se comporte de façon anarchique parfois, et la logorrhée fait place, peu à peu, à des propos décousus, voire délirants ; l'auteur parle même de catalepsie.

Donc l'aspect psychologique m'a plu, de même que la description de la société, des fonctionnaires, mais j'ai trouvé le texte trop larmoyant : Vassia et son ami pleurent beaucoup, se consolent souvent l'un l'autre.

Une scène très touchante: l'achat d'un bonnet à rubans pour la fiancée de Vassia...
Challenge XIXe siècle
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Fou de bonheur
C'est une nouvelle de jeunesse de F. Dostoïevski ( 1847) qui me laisse un sentiment mitigé. Je l'ai lue sur le site de la bibliothèque russe et slave dans une traduction ancienne.
Cela commence par des embrassades, des effusions, des larmes de joie. Vassia étouffe littéralement de bonheur dans les bras de son ami et colocataire Arkadi. Vassia va se marier ! Lui le modeste fonctionnaire, au physique ingrat. Mais à courtiser Lise il a pris du retard sur le travail supplémentaire que lui a confié son Excellence , Julian Mostakovitch à qui il doit tout, il commence à se faire un sang d'encre...
En 60 pages, on assiste à la déchéance psychologique spectaculaire d'un homme qui a tout pour être heureux : une fiancée, un ami, un travail mais il estime qu'il ne mérite pas d'être heureux ou que tout ce bonheur va s'envoler dans l'instant alors il préfère le fuir, remettre son travail au lendemain, ce qui le plonge dans l'angoisse, les obsessions jusqu'à la folie. C'est très intéressant au niveau psychologique mais c'est plein de pathos, de sentimentalisme, de mièvrerie. On nage dans les bons sentiments du début à la fin...
Sur le même sujet, j'ai préféré de beaucoup le journal d'un fou de Gogol.
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Nouvelle sur la folie qui accable un homme né de condition modeste et un peu infirme. Cet homme, modeste fonctionnaire, éprouve de la reconnaissance envers tous ceux qui s'intéressent un peu à lui. Son ami et colocataire, sa fiancée mais surtout son chef qui lui a donné un travail qu'il n'a pas fini à temps. N'ayant pas selon lui été à la hauteur de l'attente de son supérieur, et alors que celui-ci ne lui reproche rien, il trouve refuge dans la folie sous les yeux de son ami accablé.

La folie semble un thème récurrent chez Dostoïevski.

Un texte que j'ai aimé mais je reste assez déconcertée par l'outrance des sentiments chez les Russes de la littérature, on s'embrase et on pleure beaucoup

Lu dans le cadre du challenge XIXè siècle 2015.
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Attention ! Profusion de sucre, de miel et de guimauve.
Baigne outrageusement dans les bons sentiments. C'est tellement chargé que ça sonne surfait et faux.
Les sentiments s'expriment sans retenue aucune. Des 'Niagaras' d'émotions !
ça s'épanche tellement à tour de bras, que c'en est presque gênant, l'intimité des sentiments exposés de la sorte. Des effusions à répétition, à profusion, pour un oui, pour un non.
Cela donne une impression de surjoué, de boursouflé. Cette emphase semble factice, confine à la comédie, au théâtre. Une mise en scène où tout est si appuyé, exagéré, qu'on a l'impression qu'il s'adresse à des imbéciles. Afin que cela soit simple et évident pour tous.
Les personnages tergiversent, atermoient, tournent sans fin autour du pot, temporisant sans cesse, ne décidant rien. J'ai trouvé ces attitudes des deux personnages pénibles, discussion sans fin sur ce qui doit être fait ou pas et finalement rien ne se fait. Il ne se passe rien ou très peu de chose dans l'histoire. Sensation de dilution, de 'pissage' de copie.
Ce serait comique si ce n'était pas aussi tragiquement exalté au point de rendre la chose ridicule et invraisemblable à mes yeux. C'est une caricature. Pure théâtre !
Personne, même des gens très sensibles, émotifs et portés sur les bons sentiments ne se comporte de cette façon. Très peu crédible.
Même si le style en lui-même est bon.
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Deux amis, Vassia et Arkadi, partagent un appartement. le travail de Vassia consiste à écrire, à recopier ce qu'on lui donne car il a une jolie écriture. Or, tout dévoué à son chef et fraîchement épris de la belle Lizanka, le voilà qui se met à privilégier son travail, dut-il le rendre fou.



Mon avis :

Une nouvelle de Fédor Mikhailovitch Dostoïevski qui a beaucoup de points communs avec ce que j'ai déjà pu lire dans la littérature russe. En effet, certains thèmes ressurgissent : le dévouement dans le travail pour les hommes de condition modeste, l'asservissement mental dans lequel se met le héros, les tourments et atermoiements de l'amour, l'introspection qui conduit à douter de soi et de ses capacités. L'amitié a aussi une place prépondérante. D'ailleurs ce qui lie Vassia et Arkadi est aussi fort que ce qui liait Oblomov à ses amis qui essayaient de le sortir de sa léthargie (Oblomov - Ivan Gontacharov). On retrouve aussi très souvent la course à travers la ville pour trouver un médecin, pour aller retrouver la bien-aimée, pour aller porter un travail attendu.....La façon que l'auteur a d'écrire permet de mettre en avant toutes ces attitudes excessives en répétant les mots, en jouant de la ponctuation. Il s'agit incontestablement d'une littérature théâtrale, faite pour être jouée, très vivante.
J'aime bien ce qu'écrit Dostoïevski mais là, il faut pouvoir supporter le caractère de Vassia, "qui tourne, qui vire", qui n'ouvre pas les yeux et qui tergiverse sans cesse. A l'instar d'Arkadi, j'ai eu envie de lui verser une carafe d'eau fraîche sur la tête.
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Je viens de relire le texte et malgré l'excellente traduction, je suis resté plus mitigé au début par rapport à ma lecture initiale, assez submergé par ces épanchements hystériques de mièvrerie, ces larmes permanentes, ces exclamations d'amitié désespérée toutes les trois lignes. Et puis au fur et à mesure, une excitation toute littéraire s'emparait à nouveau inexplicablement de moi, une joie de lecteur vraiment. Car je trouve que l'excellente traduction (saint Markowicz translatez pour nous pauvres lecteurs) rend bien compte aussi de quelque chose qui transparait derrière toute cette hystérie mièvre, quelque chose de plus profond, qui apparait en une unité textuelle autour de la folie, du déraillement de cet homme, et c'est là où l'on côtoie déjà le génie de Dosto. Cette sensation unique d'une fièvre physique, totale, s'emparant du texte même - du pur théâtre de la folie !

Et quand on arrive à ce degré de force textuelle, qu'on passe au-delà du sentimentalisme maladif gênant aux entournures, on se rend compte qu'un espace béant a été ouvert dans la plaine de la Neva et on arrive logiquement à cet avant-dernier paragraphe sublime, et pour une fois descriptif, où l'ami navré contemple le soleil achever de mourir au fond de la perspective, accoudé au pont. Rarement Dosto dans mon souvenir aura eu une telle inspiration à travers une simple description – mais c'est parce que l'environnement tout entier est transpercé par une psyché. le monde malmené dans le texte a fini par s'en trouver changé. C'est le pouvoir des mots de Dosto, cela ; et c'est unique, il faut bien l'avouer.

L'espace béant, le fonctionnaire à qui était enfin promis le bonheur n'a pu qu'y sombrer : c'est le gouffre de son coeur trop faible (dont les parois n'ont eu de cesse d'être secrètement labourées par l'écrivain, ce vilain alchimiste), incapable de battre plus fort, plus « régulièrement » dans la société de ses pairs, c'est la tragédie de la liberté humaine qui n'est qu'un songe, qu'une paille sur laquelle Dieu soufflera à son gré. Il y a une révolte qui pointe chez son ami et colocataire dans l'avant-dernier paragraphe, une révolte métaphysique, et puis aussitôt une résignation, une infinie résignation. Et je crois que dans ce double mouvement tout Dostoïevski est là, comme il le développera ensuite à travers toute son oeuvre, pour aboutir au monument des Karamazov. C'est bien plus subtil qu'un simple refus d'être heureux, qu'une fuite dans la folie, qu'une étude psychologique un peu excessive d'un type d'angoissé ou de névrosé concentrant en lui la maladie du tissu social de son temps…


De ce petit texte au premier abord hystérique et dégoulinant de bons sentiments, accouche l'expérience d'une prise de conscience religieuse, qui ne peut être dite, ou décrite directement, qui a besoin d'un canal artistique pour pouvoir être communiquée.

« Il tressaillit, et ce fut comme si son coeur s'inondait, à l'instant, d'une source de sang brûlante, qui venait brusquement de jaillir sous l'afflux d'une sorte de sensation impérieuse, mais qu'il n'avait encore jamais connue. Ce fut comme s'il venait de comprendre, seulement à cet instant, toute cette inquiétude et de savoir pourquoi son pauvre Vassia, qui n'avait pas supporté son bonheur, était devenu fou. Ses lèvre se mirent à trembler, ses yeux s'empourprèrent, il blêmit et ce fut comme s'il avait appris à voir quelque chose de nouveau à cette minute-là… »

Et cette expérience commence ici à être communiquée, et c'est pour cela qu'on le lit et le relit, ce bon vieux Dosto. Il nous met tout nu directement en face du problème d'un monde ayant évacué l'encombrante présence de Dieu, et dont les créatures humaines ne peuvent plus que s'auto-détruire quand leur coeur souffre. A cette communication réussie dans l'écriture, religieuse ou amoureuse (paragraphe de la révélation face à la plaine de la Neva, l'achat du ruban pour la fiancée), répond en négatif la page blanche sur laquelle Vassia s'échine à « pousser la plume », ou les quintaux de pages d'écriture qui n'ont aucune autre finalité que d'occuper un emploi du temps (« Et l'affaire que je lui avais confiée, sa tâche, elle n'était pas grave du tout, et pas du tout urgente. »), et in fine, au dernier paragraphe, le visage de l'ancienne fiancée détourné vers « le parvis de l'église, pour cacher son malheur aux regards… ».


Dosto a pris la plume pour la lever, la faire s'envoler avec remue-ménage et tapage parmi les visages détournés des siens, engageant la lutte contre cette pesanteur terrible qui ramène tout être, toute société à ses plus bas instincts, en fouillant sans relâche, avec ses errements et ses ratiocinations sentimentales, sur la scène, pour ne pas perdre le dernier éclat de la grâce… dusse-t-il pour cela écorcher les parois de maints coeurs faibles du style de celui de Vassia, mais c'est uniquement en leur fréquentation que la plume peut s'élever un instant, résonner sous l'influx « d'une source de sang brûlante ».

Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
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Fedor Dostoïevski, grand narrateur des états de folie, nous livre ici une course folle contre l'idée terrifiante du bonheur. Véritable fable des temps modernes, ce petit livre nous entraîne sur les chemins tortueux de l'âme et la crainte de la reconnaissance. de soupçons en craintes confirmées, l'ami du narrateur assiste impuissant à la chute de son ami par des mots aussi terribles que puissants. Quand l'amitié et l'amour ne suffisent plus à sauver un homme de son destin, Dostoïevski nous prouve, une fois encore toute l'étendue de son talent, et nous livre, au travers d'une courte nouvelle, toute la puissance destructrice de son écriture, faisant de ses personnages, d'étranges pantins broyés par la vie...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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"Un coeur faible", c'est l'histoire d'une amitié entre deux hommes mais c'est aussi un profond récit sur la décharge émotive de l'être humain.
Le livre s'ouvre, dans les premiers temps, sur un Vassia Choumkov éperdument amoureux de sa Lizanka et qui est sur le point de concrétiser son plus grand bonheur en l'épousant. Être hypersensible, il ne saura comment gérer cette merveilleuse nouvelle avec son devoir du moment : donner à temps à son chef, Issiou Mastakovitch, le travail qu'il s'était engagé à accomplir. Résumé ainsi, cela peut paraître assez dérisoire mais il n'en est rien. Vassia est la figure-miroir, le substantif de toutes ces autres personnes bloquées par leurs propres exigences envers eux-mêmes. Ces êtres de « faire plaisir » reconnaîtront fort bien, dans les problèmes du personnage, leurs propres maux et ce besoin incessant et handicapant de vouloir réjouir tout le monde pour être reconnu. Ainsi, au fil des pages, la fragilité de Vassia se fera de plus en plus forte, l'emmenant doucement mais sûrement vers la folie.

Les avis sont extrêmement mitigés sur cette nouvelle et beaucoup reprochent à celle-ci le caractère trop théâtral, trop émotif qui rend alors les sentiments et l'histoire presque factices.
Cependant, le fond de ce reproche qui peut être aisément justifiable est aussi ce qui m'a le plus plu et touchée dans le livre. "Un coeur faible" ne se lit pas comme on lirait "l'Idiot", "l'Adolescent" ou autre livre de Dostoïevski. Cette nouvelle fait partie de ce que l'on peut appeler de la littérature théâtrale : on lit et on vit le livre sous l'égide du théâtre et de ses manies avec ce mélange de comédie qui dérive vers la tragédie. de même, le pathétisme des personnes est bouleversant et je pèse mes mots en écrivant cela. En rendant ses personnages quasi enfantins dans leurs élans et leurs mots, en les rendant fortement vivants par les sentiments, Dostoïevski rendra magistralement la fin de la nouvelle beaucoup plus impactante.

Bien que la littérature russe soit aussi connue pour son outrance de sentiments, je n'ai pu m'empêcher de ressentir et de penser qu'Arkadi, l'ami dévoué de Vassia, celui qui vivra la montée en puissance de l'obsession du devoir de ce dernier, l'aime d'un amour aussi pu que tout puissant. Il partage à même échelle le bonheur de Vassia, souffre de son malheur, cherche sans cesse toutes les solutions lui permettant d'être à nouveau heureux. Et à cela peut encore se rajouter les grandes embrassades et déclarations maladroites mais fortes,
qu'ils se font toujours.
C'est alors qu'ils sont tous les deux séparés, que Vassia s'efface du devant de la scène pour laisser pleine place à Arkatcha. Lui qui avait été si plein d'entrain perd toute ardeur et euphorie « Il devint morne et sombre et perdit toute gaieté ». En passant d'un contraire à l'autre, l'auteur a su jouer de l'effet tragique de la situation, laissant le lecteur démuni.

Vassia était le coeur d'Arkadi et celui-ci parti, plus rien ne subsiste en notre personnage. Finalement, et là en est très probablement la morale, "Un coeur faible" raconte l'histoire d'un homme qui par passion négative, soucis de perfection et nécessité de reconnaissance, fait du mal à tout le monde en se rendant fou. Arkadi n'est plus qu'une ombre de plus dans la ville et sa tendre Lizanka donne l'illusion d'avoir pu refaire sa vie mais souffre encore en
silence de son absence.
En somme, la dernière page du livre est aussi la plus belle « Ses lèvres se mirent à trembler, ses yeux s'empourprèrent, il blêmit et ce fut comme s'il avait appris à voir quelque chose de nouveau à cette minute-là. »
Ici naît la fin d'une illusion.

Lien : https://bookzone.wixsite.com..
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Extrait du blog :
Dostoïevski est un auteur ultra-moderne ! Son style unique, vivant nous transporte dans une Russie fiévreuse et sensible, une Russie à fleur de peau. Dans ce récit, Dostoïevski parle de l'amitié et de l'amour entre un trio issue de la cheville fonctionnarialle du régime. Malgré, le décalage géographique, culturel, temporel, sociétal, Un coeur faible est une évidence, et à la lecture, l'immersion est totale.

L'un des autres talents de Dostoïevski est que plus d'avoir le style le plus fluide, le plus proche de la pensée, il sait écrire la pensée, il sait nous la faire vivre, ressentir et il sait la faire notre et ce, avec les personnages les plus tordus, les plus fous, les plus instables. Je n'ai jamais été aussi en phase, en empathie, en immersion dans la tête d'un personnage. C'est d'une telle justesse !
Lien : http://livrepoche.fr/un-coeu..
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