Tandis qu'Elliot Akerman, infirmier libéral, s'inquiète de la disparition de son collègue Manu, dont la dernière patiente résidait dans l'étrange hôtel Ferdinand, la police se trouve confrontée à des meurtres au sabre en plein centre ville de Toulouse.
Nous avons là le classique parallélisme entre deux intrigues qui semblent ne rien avoir en commun et qui, bien entendu, à un moment où un autre vont se rencontrer.
Du côté de l'hôtel, au début,
Nicolas Druart se la joue un peu Shining avec un établissement qui semble doué de vie par moment et des moquettes aux motifs étranges que n'aurait pas renié le grand King. Si dans la première moitié du roman, l'ambiance inquiétante était bien rendue, renforcée par cette couleur
cinabre qui recouvre tout d'un halo intrigant, au fur et à mesure des descriptions, j'ai perdu cette sensation d'immersion un peu fantastique. En plus aucun personnage ne m'était sympathique.
Quant à l'enquête policière, elle ne me passionnait pas autant que tout le mystère entourant l'hôtel et quand le pot aux roses a été découvert quant au fondement des meurtres au sabre, j'ai carrément perdu mon intérêt. En effet, j'ai trouvé que le prétexte mis en avant tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, histoire d'être dans l'air du temps et rien ne m'a plus vraiment semblé crédible.
Je suis déçue d'être déçue car j'avais beaucoup vu passer de très bonnes choses sur l'auteur et j'étais impatiente de le découvrir grâce à la dernière masse critique mauvais genre. le style étant néanmoins agréable et comme je soupçonne que
Nicolas Druart pourrait sans doute me tenir en haleine avec un autre sujet d'intrigue, je ne vais pas pour autant renoncer à lire un autre de ses romans.
Encore merci à Babelio et aux éditions Harper Collins pour la confiance.