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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Offert pour mon anniversaire, j'étais impatiente de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas encore. D'autant que la superbe couverture rouge carmin, vermillon, écarlate, rouge Dior ?..... Non, Cinabre : un pigment de couleur rouge à base de sulfure de mercure qui sert généralement en imprimerie mais aussi pour bien d'autres usages. Voilà, ça c'est la partie « petite histoire », là où j'apprends quelque chose de nouveau ! Ça me plait bien…

Bref, je me jette avidement dans l'histoire en grillant les pages comme on grille des feux rouges !... 12 pages et voilà, j'ai plus de permis !... Blague dans le coin, ça commence bougrement bien : Une histoire, une enquête et un lieu.

L'histoire c'est celle d'Elliot, infirmier en Cabinet libéral créé avec six de ses anciens potes de promo, Elliot est un peu bizarre, un peu trop gentil, un rien trop empathique. Il est attachant mais aussi un peu agaçant parce qu'il se sent toujours obligé de « plaire à tout le monde ». Ça donne le sentiment d'un manque de caractère et rend le personnage un peu fade mais aussi plein de contradictions. Il s'essaye aussi à l'écriture à ses heures perdues. Très prolifique en thrillers qu'il ne parvient pas à faire éditer, il n'a qu'une seule bêta-lectrice, sa meilleure amie Alice.

En parallèle s'ouvre une enquête menée par le Capitaine Aubert. Celle où un tueur dégomme à tout va au hasard dans la ville de Toulouse à coup de katana à une vitesse ahurissante (Le katana est le symbole de la caste des samouraïs, c'est un sabre courbe à un seul tranchant – et hop, j'ai appris un autre truc !!). Et, Antoine, notre brave flic, peine à comprendre le mobile de ces massacres…

Le lieu, enfin, celui qui tient le haut du pavé, « The place to Be »: l'hôtel Ferdinand ! Outrageusement luxueux tout de rouge décoré du sol au plafond. Pas n'importe quel rouge, non, celle du titre, celle qui rappelle la couleur du sang versé par le premier propriétaire de l'établissement. Un massacre. Celui de toute sa famille. Tous excepté Richard, le petit dernier, sauvé in-extremis par la police.

Même après sa réouverture trente ans plus tard par le fameux rescapé de la tuerie l'hôtel traine toujours cette maudite réputation. Beaucoup de mystère entoure ce lieu et autant de rumeurs qui en font sa publicité.

Les ragots parlent de clients suicidés, de folie suite au séjour dans l'une des ailes de cet hôtel, l'aile Nord, strictement privée où l'on n'entre que sur carton d'invitation du directeur lui-même, dûment livré en main propre par l'émissaire de ce dernier. Nul ne connait les critères de sélection. Tout n'est que fantasmes et suppositions…. C'est une légende urbaine. Là où planent les plus folles rumeurs. Mais qui attire malgré tout et attise les convoitises et les curiosités (malsaines ?).

Ici, le bâtiment est carrément personnifié, il tient le rôle entral. le reste n'est que fioriture. Ou on veut nous le faire croire ? Qui est réellement qui en fait ? Dans quelle mesure l'hôtel agit sur la vie des personnages, leurs actes, leurs travers ? Ne sont-ils que des pantins, des marionnettes ? de qui ? Ne serait-l finalement qu'un outil qui dessert des desseins bien plus sombres et fous qu'on ne peut le penser?

Donc, disons-le clairement : ce roman est une réussite et coche sans exception toutes les cases du thriller.

Alors pourquoi me reste-t-il une réticence sourde ? Mon ressenti reste bizarre, une impression diffuse mais tenace de malaise. Ça m'a fait le même effet en lisant « Hell.com » de Patrick Senecal (pas du tout sur le même sujet, quoique…). Surement dû à l'atmosphère pesante, poisseuse et glauque. Claustrophobique (nouveau mot inventé je crois – par moi ??). Gaspard le majordome, m'aurait-il filé trop de sueurs froides ?

Je ne saurais pas dire exactement. Pourtant, j'en lis des thrillers bien « hard ». Des situations tordues à souhait, des cas psychologiques inimaginables, du sang, des larmes, de la violence, des meurtres en veux-tu en voilà. Alors quoi ??

Voilà, justement, c'est tellement bien décrit que des jours et des semaines après, je ressens encore ce profond malaise. Et je n'aime pas rester « sous emprise ». Être dans l'ambiance pendant la lecture es une chose. S'en extraire c'est bien aussi pour pouvoir passer à autre chose. Si c'est resté ancré, c'est que quelque chose m'a dérangée. Mais c'est du ressort de l'inconscient… et comme c'est un ressenti très « personnel », je ne me base par là-dessus pour noter la lecture puisque le but du livre est bel et bien atteint.

Le problème réside dans le fait, à mon sens, qu'un livre reste accrocheur quand on a de l'empathie pour un ou des personnages qui l'anime ou qu'on arrive à s'y identifier. Mon problème à moi, c'est que je ne pouvais pas ressentir d'empathie pour un lieu, encore moins m'y identifier. le malaise et le vertige perçus ont neutralisé ma curiosité.

Donc, petit récap. : 1 étoile pour la volonté (et la capacité) d'écrire ainsi que la fluidité du récit ; 1 autre pour le suspense savamment mené, 1 autre pour Elliot et son histoire qui m'a touchée, ½ de plus pour l'ambiance que l'auteur a su créer (même si c'est ce qui m'a gênée) et enfin une autre ½ pour le final qui est intéressant, un peu grandiloquent à mon goût mais surprenant. On arrive donc à un total de 4/5, ce qui signifie que c'est un excellent thriller ! Bravo !

D'ailleurs je n'hésiterai pas à lire un autre titre de ce même auteur pour voir….

Et.... merci à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'au bout (à moins qu('ils n'aient sauté du premier au dernier paragraphe :-)). Je ne sais pas faire court....
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Un hôtel où il se passe d'étranges phénomènes et des attaques sauvages d'inconnus en plein centre ville de Toulouse, voilà les ingrédients de ce roman palpitant qu'on ne lâche plus une fois commencé.
Un infirmier va disparaître après avoir soigné une patiente à l'hôtel Ferdinand, qui a très mauvaise réputation depuis que l'ancien propriétaire y a massacré sa famille il y a plus de 30 ans.
Son collègue et ami va donc tenter de savoir ce qui lui est arrivé et ce ne sera pas sans danger.
Parallèlement à cette disparition, nous allons suivre le quotidien des policiers chargés de comprendre pourquoi des personnes ont été mutilées ou assassinées, de jour comme de nuit, en plein centre-ville sans aucune raison apparente.
Et si tout était lié à cet hôtel maudit ?
J'ai beaucoup aimé ce roman qui ne nous laisse pas un instant de répit et se dévore à toute vitesse, même si pénétrer dans les secrets de cet hôtel est assez effrayant.
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En débutant Cinabre (dont j'ai appris la définition au cours de ma lecture), j'étais heureuse de retrouver la ville de Toulouse même si l'on sait qu'en lisant les livres de Nicolas Druard il sera forcément question de meurtre qui effraye la population locale 😉

J'ai aimé suivre les personnages déambulant dans le coeur de la ville rose pour arriver jusqu'à un mystérieux lieu ; l'hôtel Ferdinand, bâtiment emblématique au passé funeste qui va en fasciner plus d'un dont Elliot, notre personnage principal, un jeune infirmier sensible et assez introverti.

Troisième livre que je lis de l'auteur, je prends toujours autant de plaisir à retrouver sa plume singulière et qui met à l'honneur d'une certaine manière mon sud tant aimé 😉(et oui, je suis un peu chauvine 😉).

Concernant l'intrigue, je l'ai trouvé intéressant et agréable à lire avec cette pointe de fantastique même si mon oeuvre préférée reste l'Enclave pour laquelle j'avais eu un gros coup de coeur.

Je tiens à féliciter Nicolas pour le prix reçu il y a quelques jours pour ce thriller et c'est avec un grand plaisir que je continuerai à lire ses autres romans avec mon groupe de copines!
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D'Agatha Christie à Stephen King en passant par Kerr ou Tackian, l'hôtel et toute sa fantasmagorie mystérieuse est depuis longtemps entré dans les « marronniers » du polar. Dans Cinabre, Nicolas Druart y ajoute sa touche toulousaine, sans révolutionner le genre mais de manière appliquée.

Le pitch est simple : un hôtel qui fut autrefois le théâtre de crimes sanglants a depuis rouvert grâce au descendant de l'ancien propriétaire. Il faut aujourd'hui montrer patte blanche pour y pénétrer, ce qui fait du lieu l'objet de tous les fantasmes et de toutes les rumeurs dans la ville rose, frappée par de mystérieux assassinats au sabre.

Quand Elliot, jeune infirmier, découvre que son associé a disparu et que son dernier signe de vie était l'hôtel, il n'a plus qu'une obsession : y pénétrer à son tour.

Dès lors qu'on prend le parti de passer outre quelques surprenantes invraisemblances (autour des meurtres en série au sabre non élucidés et de cet hôtel « protégé » où la police ne peut pénétrer), Cinabre joue parfaitement son rôle de pageturner.

Le livre est rythmé et ce personnage d'Elliot, assez insignifiant au départ, prend peu à peu du corps et de l'intérêt au fur et à mesure de son approche d'un monde nouveau qui lui était jusque-là inaccessible.

« Nous avons choisi cette vie. Nous avons choisi de faire passer nos besoins avant ceux des autres. »

La teinte de l'hôtel prend alors tout son sens, ce cinabre unique obtenu à partir d'un pigment issu du sulfure de mercure, dont on dit qu'il est symbole d'immortalité…
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Comment résumer un livre comme Cinabre… bon et bien quand il faut se lancer, on se lance… c'est l'histoire d'Elliot, qui travaille dans un cabinet d'infirmiers à domicile qu'il a crée avec six de ces copains d'école.
Le problème c'est que l'un d'entre eux ne se pointe plus après avoir soigné une cliente dans l'Hôtel Ferdinand.
Ce fameux hôtel ou dans les années 80 le directeur a massacré toute sa famille, sauf son dernier qui a su y échapper et qui y est maintenant directeur à son tour.
Vous imaginez qu'après un tel massacre les rumeurs vont bon train et qu'Elliot n'est pas du tout rassuré de ce qui aurait pu arriver à son copain/collègue.
Et pour couronner le tout, un tueur au sabre agit dans Toulouse.
Voilà de bons ingrédients pour bien commencer une chouette histoire !

Dans cette histoire, on retrouve effectivement beaucoup de choses qui font que je ne me suis pas ennuyé une seconde. Oui bon il y aura des éléments que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux mais soit, je ne m'y suis pas attardée.
L'auteur aime beaucoup jouer avec son lecteur, il nous mène en bateau et nous donne de fausses pistes, même si je me suis douté (et deviné) que rien n'est simple dans un thriller je n'ai pas pu deviner tout non plus.
L'histoire est bien menée, avec une plume que j'ai trouvé efficace et simple. On y retrouve aussi un rythme soutenu qui se laisse facilement lire et des chapitres courts comme j'aime retrouver dans un livre !
Vous aurez compris, j'ai beaucoup aimé lire ce livre, c'est d'ailleurs le deuxième livre que je lis de l'auteur et même si j'ai une préférence pour L'instinct ici j'ai aimé retrouver un peu plus le genre du polar et du policier, même si ce n'est pas que ça.

En conclusion pour moi Nicolas Druart est un auteur à suivre et ce livre fût, pour ma part, une belle réussite!
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Je découvre la plume de Nicolas Druart avec Cinabre, bien que je l'ai vu passer un nombre incalculable de fois sur les réseaux sociaux, je ne m'étais pas encore lancée. Cinabre m'a intriguée par bien des manières. Sa couverture déjà, mystérieuse et rouge (ma couleur préférée!) et son titre, mot que je ne connaissais pas je dois l'admettre. Une fois la curiosité piquée, il ne m'a fallu que quelques secondes pour ne plus hésiter après avoir lu la 4ème de couverture. L'Hôtel Ferdinand m'a donc envoyé son invitation et je l'ai naturellement accepté, je me suis laissée happer par ce mystère profond qui plane autour de lui. Parce qu'ici, c'est bien de cela qu'il s'agit : de mystère, de suspense, bref de quoi vous tenir en haleine de longes heures, croyez-moi.

La plume de l'auteur est fluide, maitrisée et donne la cadence très rapidement à ce thriller psychologique qui se transforme très vite en page-turner. Dès le début, on oscille entre l'enquête policière autour des agressions au sabre qui se propage dans Toulouse, faisant morts et blessés et la vie d'Antoine, jeune infirmier libéral que tout attire vers l'hôtel, notamment la disparition de son ami Manu. On jongle donc entre les deux histoires qui, au départ, ne semblent pas être en lien. Vous vous doutez bien que rien n'est laissé au hasard et que tout finira par se regrouper mais pour ça, il faudra lire Cinabre, je ne vous dévoilerai rien.

Ce qui m'a particulièrement plus dans ce thriller c'est l'atmosphère assez pesante et impénétrable qui enveloppe le lecteur. Difficile d'y voir clair pour commencer, difficile de voir où l'auteur souhaite nous amener. Même si, en démarrant le 3ème tiers du livre j'avais deviné une partie de la fin, je n'en suis pas moins déçue. Nicolas Druart nous fait emprunter des chemins sinueux, avec très peu d'indices à notre disposition. Une fois que vous avez pénétré dans l'Hôtel Ferdinand, vous aussi vous serez pris au piège. Les décors, l'ambiance, tout y est décrit à merveille, je m'y serai crue. le personnage d'Elliot est davantage approfondi que celui de l'enquêteur Aubert donc naturellement, j'ai eu tendance à avoir plus d'accroches avec lui. Petit gars paumé, assez banal, il se révèle finalement beaucoup plus complexe qu'on ne le pense.

L'auteur mêle son histoire à l'actualité, la faisant se dérouler en partie pendant le 1er confinement, j'ai eu l'occasion d'avoir une vue d'ensemble de Toulouse désertéé. Tout prend une dimension différente (vous vous en rappelez non?) et ça rend l'ensemble d'autant plus inquiétant. La réputation de l'hôtel n'est finalement qu'une illusion à côté de ce qu'il est réellement, bravo à Nicolas Druart pour sa capacité à nous mener en bateau, à nous faire douter de tout et de tout le monde. le mystère plane autour de Richard Ferdinand, les rumeurs et les légendes urbaines alimentent le mythe autour de lui, à vous de découvrir ce qu'il en est vraiment. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

Un peu comme les clients de l'hôtel, une fois rentrée dans l'histoire, je ne voulais plus en sortir. Connaître la suite était devenu une obsession, je ne pouvais pas lâcher un tel livre. Difficile de passer à autre chose quand, irrémédiablement, vous êtes rappelés par le mystère qui entoure ces personnages, ces lieux.

Nicolas Druart est un auteur que je viens de découvrir et qui, forcement, me donne envie de lire ses précédentes parutions. Heureusement pour moi, L'enclave m'attend patiemment dans ma pile à lire. Vous pouvez être sûrs qu'il n'y restera pas bien longtemps. J'ai été piqué par le talent de l'auteur et quand je suis piquée, je dévore ! La fin de Cinabre a pour moi été parfaite. Les dernières pages concluent à merveille ce livre, je l'ai refermé avec un petit sourire, me disant « ah ouais quand même » ! J'espère suffisamment attiser votre curiosité pour vous donner envie de le lire parce que franchement, il vaut le détour.

POUR CONCLURE

Vous l'avez déjà compris mais ce fût pour moi, une très bonne lecture et une belle découverte. J'ai aimé les personnages, l'intrigue, les décors, l'ambiance et le final (c'est quand même très, très important). J'ai beaucoup apprécié l'écriture addictive de l'auteur, les chapitres relativement courts qui donnent un très bon rythme à l'ensemble et les nombreux rebondissements qui nous en font voir de toutes les couleurs. Un livre à lire, c'est certains, que vous soyez amateurs de thriller ou pas.

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Bienvenue à l'hôtel Ferdinand!
Est-ce bien ainsi qu'on accueille les nouveaux arrivants ?
Hôtel cocooning ou Hôtel de charme, lieu chic de Toulouse,
Non, non, vous n'y êtes pas du tout…

C'est un hôtel où le propriétaire a massacré sa famille dans les années 80, sauf le petit dernier, Richard, qui fût sauvé par la police.
Cet hôtel glauque, nous donne des sueurs froides ou plutôt chaudes, flamboyantes…
Il est énigmatique, tout de rouge vêtu du sol au plafond, lumière tamisée, parquet qui craque, escalier sombre, noir, la sensation de plonger dans l'antre du diable dans cette aile nord, strictement privée, réservée à l'élite des clients. C'est bien connu, il faut un quartier V.I.P. dans un tel hôtel…

Des phénomènes étranges s'y déroulent, la rumeur dit que celui qui y rentre en ressort transformé ou n'en ressort jamais… ils disparaissent.

Eliott, infirmier libéral à la recherche de son collègue disparu depuis quelques jours va d'ailleurs y rentrer, dans cet hôtel, mais va-t-il en ressortir ?

Dans cette ville Toulousaine, le capitaine Aubert mène une enquête plus ou moins incongrue, des attaques et massacres au katana y sévissent. Un tueur, deux tueurs, on ne sait plus trop mais ces attaques au sabre sèment la terreur dans toute la ville.

Nicolas Druart a su à nouveau me happer dans cette histoire surréaliste où il joue sur ce lieu singulier, qui est la clé de la réussite de ce roman.

Dès que les mots s'en approche, on a le coeur qui palpite, notre front devient ruisselant, les yeux ébahis, que découvre-t-on derrière cette porte, derrière ce placard, au détour d'un couloir… ce lieu est angoissant.

L'enquête finalement passe presque en second plan.
Cette histoire suffit à faire de ce thriller une jolie et belle réussite. J'ai beaucoup aimé. Rendez-vous pour le prochain « l'instinct ».
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J'ai adoré le début car je me suis retrouvée dans mon univers professionnel. J'ai beaucoup aimé ce passage qui me parle beaucoup "Ses débuts au CHU, il les avait passés à rêver qu'un jour il se tirerait. Ne plus être considéré comme un vulgaire matricule, un pion placé au bon vouloir d'une direction déshumanisée" ... On comprend qu'il sait de quoi il parle ...

Elliot est infirmier, libéral donc, dans un cabinet appelé "les rois de pique". Il travaille avec 6 amis de promotion. Un jour, un de ses collègues disparaît et ça n'inquiète qu'Elliot ... le cabinet se trouve dans la ville de Toulouse et juste devant l'hôtel Ferdinand et quel hôtel ! des rumeurs courent sur le fait que des personnes seraient devenues folles après y avoir séjourné. Cela est peut être dû au fait que dans les années 80 ans, un père a massacré sa famille et que le seul survivant était le fil de la famille, Richard ...

En parallèle, une terrible attaque a lieu sur Toulouse, un homme tue ses victimes au sabre. le SRPJ est sur le coup. Nous suivrons donc chapitre après chapitre l'enquête et les recherches d'Elliot pour retrouver son ami ...

J'ai aimé l'ambiance de l'histoire, un hôtel aux allures un peu particulières qui ne donne aucune envie d'y séjourner, on y ressent une ambiance malsaine, pesante.

J'ai aimé suivre l'enquête tout comme j'ai aimé suivre Elliot. Ce n'est pas sans angoisse que je l'ai suivi lorsqu'il a décidé de remplacer son collègue absent pour aller voir une patiente qui séjournait à l'hôtel Ferdinand.

Un thriller donc original et intéressant où j'étais impatiente d'en savoir plus sur ce qui se passait dans l'hôtel mais aussi sur qui était l'assassin au sabre.
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Premier roman que je lis de Nicolas Druart avec cinabre.
Les chapitres alternent entre Elliot qui est infirmier en libéral à Toulouse, écrivain à ses heures perdues, et une enquête menée par le capitaine Antoine Aubert où un tueur massacre les gens au sabre sans mobile réel à priori.
Et un lieu tient une place centrale dans le roman c'est l'hôtel Ferdinand, qui a mauvaise réputation, du fait de rumeurs sur des clients qui se suicident ou deviennent fous une fois qu'ils ont fait un séjour.
C'est une histoire passionnante sans temps mort, une intrigue originale, j'ai eu peur à un moment que ça parte sur du fantastique mais non. Les personnages sont très intéressants et difficile de savoir qui est la taupe dans l'équipe d'enquêteurs. Un bon final également ! Un auteur à suivre !

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Toulouse. La Ville Rose abrite un hôtel de luxe, rouge… Rouge comme le sang qui y a été versé dans les années 80 : le propriétaire ayant massacré sa propre famille. le seul survivant de cette sanglante affaire, le benjamin, rouvre l'hôtel trente ans plus tard…
Toulouse toujours. La Ville Rose a permis à un cabinet de jeunes infirmiers d'ouvrir ses portes. Les Rois de Pique sont six à sillonner la ville pour soigner ses habitants. Mais quand l'un d'eux disparaît, après une visite dans ce fameux hôtel, seul son collègue Elliott s'en préoccupe…
Toulouse enfin. La Ville Rose est le théâtre de meurtres violents : un tueur au katana se balade, assassinant des passants sans raison apparente… L'affaire est confiée au Capitaine Aubert et son équipe…

« Ô Toulouse…
C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose »

Parce que les mots de Nougaro reflètent la lumière qui se dégage de la ville au travers du livre, mais aussi la noirceur de ce roman, son aspect violent, sanglant… Âmes sensibles s'abstenir donc, ce qui n'est pas mon cas : d'abord le lieu, l'hôtel, dont l'atmosphère est étouffante à souhait (une espèce d'Overlook à la sauce occitane, l'aspect fantastique en moins), que l'auteur pose comme un personnage central, avec succès. Ensuite, les meurtres, presque rituels, qui m'ont fait frissonner, parce qu'étranges, mouvants, apparemment insolubles. le rythme aussi, sans temps morts, servi par une construction sur deux narrations, et qui contraint à toujours vouloir lire plus avant. Les personnages enfin, surtout l'équipe d'enquêteurs, que l'on suit avec plaisir… J'ai peut-être été gênée par Elliott, et son espèce de fascination béate pour l'hôtel et son histoire, mais finalement, cela concourt également à l'ambiance du livre. Donc, vous l'aurez compris, un grand moment de frisson…
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