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sur 1351 notes
Le denouement final de la saga ! Un régal jusqu'au bout une serie incontournable de A à Z sans temps mort, un régal pour les amateurs d'histoire et pour les autres une superbe saga. Incontournable !
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Et voilà je viens de terminer la série des Rois Maudits ! Sacrée saga, il faut se le dire, je ne sais pas si ce type de lecture peut plaire à tout le monde : déjà il faut avoir du temps parce que si vous perdez le fil, vous le perdez définitivement et c'est donc bien balot, et puis pas tout le monde ne peut avoir la patience de lire cette oeuvre (en tout cas le 7ème volet !!). D'une manière générale si vous aimez l'histoire, la magie et la perfidie des cours royales, allez y foncez !

En temps normal j'aurais du être triste et nostalgique de quitter mes personnages, pourtant ce n'est pas le cas, tout simplement parce qu'ils ne sont plus là !! Ou alors si, ils font quelques apparitions ça et là mais vraiment pas grand chose. Je comprends pourtant très bien l'existence de ce 7ème volet : il met fin au règne des capétiens, il a donc toute sa légitimité dans les Rois Maudits. Ce que j'ai eu plus de mal à comprendre, c'est pourquoi Maurice Druon a changé le format de ce 7ème tome ?? le lecteur n'est plus omniscient comme il l'était dans les épisodes précédents, mais devient un simple spectateur qui suit la calèche d'un viel évêque, qui regrette amèrement de n'avoir jamais été élu pape et qui raconte à qui veut bien l'écouter (principalement son neveu et ses serviteurs) la chute du Roi, en mettant un point d'honneur à raconter ses propres exploits politiques. Bref, il y a des passages très intéressants, je pense à la description de certaines batailles mais globalement la lecture de ce roman est beaucoup moins dynamique et beaucoup plus monotone que les précédents. Il manque la petite étincelle que Maurice Druon réussissait à allumer dans chacun de ces romans précédents et qui nous tenait en haleine !

De plus, Mahaut et Robert d'Artois n'étant plus là pour animer la toile de fond, on s'ennuie un petit peu tout de même ! J'avoue que les premières pages ont été un peu dures, je me demandais quand est ce qu'on allait repasser sur un récit plus dynamique... jusqu'au moment où j'ai compris que j'allais devoir me coltiner l'évêque jusqu'à la fin !! Donc oui, un peu déçue mais surtout très fière et très heureuse d'avoir terminer l'oeuvre de Maurice Druon. A qui le tour ??

Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Ce tome 7 clôt ce grand cycle des tous maudits. Il constitue le point d'orgue de la série en relatant la lente dégradation du royaume de France sous le règne de Jean II, achevant ainsi la malédiction des capetiens proférée par le chef des Templiers Jacques de Molly avant son exécution ordonnée par Philippe le Bel en 1314.
Mais il est écrit d'une toute autre manière que les 6 tomes précédents. Ici, toute la narration passe au filtre du cardinal de Talleyrand Périgord-grand maître dans l'art de la diplomatie au coeur de la papauté d'Avignon. Ce cardinal aussi intelligent que conservateur, dresse un portrait sans pitié du médiocre roi Jean II qui ne saura pas faire face aux assauts répétés du roi d'Angleterre Édouard III pour conquérir le trône de France, ouvrant ainsi la voie à la guerre de cent ans.
En un mot, magistrale série que ces Rois Maudits !


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Quel dommage d'avoir clôturé cette fabuleuse saga avec un roman aussi décevant! La narration était d'un ennui tel que malgré la version audio je n'ai pas eu envie d'aller au bout. Je finissais pas ne plus suivre le récit. Je préfère conserver un bon souvenir de la série et considérer qu'elle s'achève avec le tome 6. 
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Aaah le fameux !
Le fameux tome 7 des « Rois maudits » !
Tome compliqué, sorti plus de 15 ans après le sixième, censé conclure une saga emblématique tout en prenant un virage à 180⁰ !...

Qu'en est-il de mon avis (que personne n'a demandé) ?
Eh bien je dois vous dire que je l'ai bien aimé ! Bien que je pense l'avoir inconsciemment dissocié de la saga pendant ma lecture.

J'ai beaucoup aimé l'idée de la plume : tout le récit n'est qu'un monologue qui va raconter la situation actuelle de la France sous Jean le Bon. Cela va en totale contradiction avec la plume précédente de la série, donc c'est assez perturbant, mais en elle-même je l'ai trouvée très bien gérée ! J'avais peur de perdre des éléments et de ne pas tout retenir, mais notre narrateur se répète assez pour tout faire rentrer !
Il y a même une scène de bataille rapportée, et elle marchait bien ! Cette plume très fluide était vraiment très intéressante pour moi.

Au niveau de l'histoire, j'ai trouvé cette fin bien meilleure que celle du tome 6, terminé vraiment brutalement à cause de la tristesse de Maurice Druon ( ;-( ) On finit cette fois-ci pas sur une fin de règne mais bien sur une situation perpétuelle : la guerre, un mauvais roi, et le peuple de France, c'était satisfaisant pour moi ! le point de vue du narrateur, dans l'Église était aussi un très bon point puisqu'il avait de bons avis tranchés mais pas toujours très objectifs xD

Au final, même si il casse beaucoup de ce que les « Rois maudits » ont instauré et qu'il est moins prenant que ses prédécesseurs, puisqu'on rencontre tous les personnages ici, j'ai bien aimé ce tome ! Sa narration était intéressante, son final meilleur que le tome 6, je n'ai pas eu le flopp que je craignais !
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Que dire par rapport à cette ultime tome ? Eh bien il a clairement été écrit en décalage par rapport aux autres. de plus Maurice Druon l'a écrit d'une bien étrange façon avec ce cardinal aigri qui nous conte son histoire.

J'ai eu beaucoup de mal rentré dans le texte. Et quand j'y suis enfin rentré pas moyen d'accrocher. Pourtant ce style littéraire ça me connait car il y a quelques années j'avais lu Pierre Naudin qui traite du même sujet et époque, de plus en vieux français. Et pourtant malgré cela j'étais rentré dans l'histoire.

Ici il n'y a pas seulement un problème avec le sujet, il y a aussi la façon dont il est traité. En faite c'est bien simple on a plus du tout l'impression de lire les Rois Maudits, et c'est bien dommage. Je pense que très franchement l'auteur ayant fait le tour de la question avec les six premiers tomes il aurait pu très franchement s'abstenir d'enlaidir son histoire magnifiquement conté jusque là.

Si il aurait voulut finir son histoire en beauté il aurait du poursuivre l'idée qu'il avait lancé à la fin du tome 6, avec Jeanne D'arc brûlant sur le bûcher et qui met dés lors fin à la malédiction des Rois Maudits. On aurait eu ainsi une histoire hors série digne d'un épilogue clôturant avec grâce le cycle.
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Et voilà cette Saga historique que j'ai lu ces derniers moi a pris fin.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ces 7 volumes.
J'ai enfin sauté le pas et je ne suis pas déçue .

J'ai aimé cette série historique pleine de rebondissements qui plus est, est écrit par de façon moderne qui en facilite la lecture.

Je vais repencher maintenant sur les misérables que j'ai lu une première fois il y a plus de 40 ans
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Une période de l'histoire que je connais vaguement, juste les grandes lignes de l'Histoire, n'étant pas une férue de la période du moyen âge. Cependant, cette série de 7 tomes retrace avec curieusité la succession des rois de France à partir du famaux Philippe le Bel. Chaque tomes, nous offre un apperçu de la vie d'un de ses enfants, qui vont lui succéder. Car l'intrigue joue sur le mythe de la malédiction que jetta le chef des templier, Jacques de Molay, au rois de France et à ses descendants. Pourtant, il a pas que du mythe dans ces livres, mais aussi des faits historiques, comme les amants des belles-filles de de Philippe le Bel. On a donc le droit à des complots, des trahisions, des secrets d'état et de religion avec un pouvoir féodale qui commence à diminuer doucement. Cette cours de France est un vrais nid à vipère, où l'argent et le secret gouvernent réellement cette cours. Je comprend pourquoi Georges R.R. Martin s'est inspiré de cette période de l'histoire et encore plus de ces livres. Je conseille cette saga à tout les passionnés d'histoire, surout sur les dynasties de France. Malgré que la France soit au centre de l'histoire, on visite aussi l'Angleterre, et tou pays qui est lié à la France en cette période. Par contre, il arrive qu'on se perde dans les noms et les mariages. Je n'hésitais donc pas à me réferer au Répertoire Historique ou encore au Notes Historiques à la fin du livre, qui aide beaucoup. Il est considéré comme un chef d'oeuvre dans les romans historiques et je comprend pourquoi. En lisant le livre, je visualisais les scènes à merveille qui conviendrait pour une série captivantes.

Par contre, il a quelque lenteur narrative à certain passage. Heureusement, qu'il ne sont pas des pavés. Ce qui permet de ce lire vite.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
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Forcément, après 6 tomes passionnants, on veut savoir ce qui advient de la France après le trépas du comte Robert d'Artois ; malheureusement, en plus d'avoir perdu son personnage le plus emblématique, la saga perd aussi son style romancé et immersif au profit d'une narration à la première personne parfois fastidieuse. le défi était de taille, Druon l'a relevé, sans atteindre le génie du reste.
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Maurice DRUON, spécialiste des sagas ( les grandes familles,…)
Maurice DRUON, incarne l'histoire, par ses engagements, par sa collaboration au « chant des partisans », par ses écrits
Les Rois maudits , basé sur la légende inventée par un chroniqueur italien, selon laquelle le dernier grand maître des templiers Jacques de Molay aurait lancé une malédiction sur le bûcher à l'encontre des quelques « personnalités de l'époque » : Philippe le Bel ( roi de France ),du pape du moment ( Clément V), de Guillaume de Nogaret (mort en 1313, chargé de mettre en oeuvre la politique royale et notamment de lancer la campagne de diffamation contre les templiers et d'organiser leur arrestation ; il n'est pas « un maudit » dans la réalité car décédé avant la mort de Molay )et de leurs héritiers et descendants pendant treize générations.
L'intrigue se développe dans un contexte de rivalité pour la succession au trône de France de 1314 à 1356 sous les règnes de Philippe le Bel à Jean le Bon
Au début du XIVe siècle, le roi Philippe le Bel, réputé glacial et majestueux, règne d'une main de fer sur la France. Sous son règne, « la France est grande et les Français malheureux ». Philippe le Bel a trois fils et une fille :
Ainsi la descendance est apparemment largement assurée, et que de plus un rapprochement entre la France et l'Angleterre est assuré grâce au mariage d'Isabelle.
Cependant, de la découverte de l'adultère des belles-filles du roi jusqu'à la revendication du trône de France par Edouard III d'Angleterre, en passant par les intrigues des membres de la famille royale, bien des péripéties vont finir par aboutir à déclencher la guerre de Cent Ans.

Parallèlement à cela, un conflit agite l'Artois : la question de la succession se pose : est-ce le fils de Philippe, Robert III, ou la tante de ce dernier Mahaut, fille cadette de Robert II, qui doit lui succéder ? L'affaire est portée devant la justice royale et le roi Philippe le Bel donne raison à Mahaut. Néanmoins Robert ne lâche pas prise.
Druon bâtit sa trame sur l'histoire réelle, sur les légendes promues réalités historiques et sur les personnalités de l'époque.
Témoignage de l'époque des grands seigneurs
Les puissants seigneurs qui détiennent le pouvoir, qu'ils soient rois, ducs, comtes, barons, papes ou évêques, sont souvent décrits comme égocentriques, avides d'honneurs et d'argent, voire cruels. Ils se battent pour l'obtention de titres prestigieux (pair de France) et de fiefs (Artois, Navarre).
Les seigneurs de l'époque mènent grand train de vie, dépensent leurs revenus et s'endettent sans compter auprès d'hommes d'affaires, tel le banquier lombard TolomeiNote 3
L'auteur montre l'absence d'intérêt et même le mépris des puissants pour un peuple affligé par les impôts, la guerre, les pillages et les viols. Robert d'Artois, neveu de Charles, n'hésite pas à ravager les terres d'Artois, fief de son grand-père dont il revendique la possession contre Mahaut (voir La loi des mâles, puisqu'il faut nous résoudre à la guerre). Les meurtres et les viols qu'il commet ne suscitent en lui que l'amusement de repeupler la contrée par des roturiers issus de son sang.
Robert d'Artois est décrit comme une force de la nature animée par les passions humaines, le portrait masculin de sa tante Mahaut. L'ouvrage dresse au demeurant un portrait moral accablant de Robert d'Artois. Il fréquente assidûment prostituées et personnages douteux 4. Lorsqu'il rend la justice dans ses fiefs, il prend plaisir à provoquer le déballage des turpitudes humaines et juge avec une mansuétude complice les mécréants 5.
Un portrait des « grands commis de l'Etat est aussi dressé »
Certains fonctionnaires royaux particulièrement honnêtes et compétents, tels Enguerrand de Marigny, le connétable de France Gaucher de Châtillon, le chancelier Miles de Noyers ou Alain de Pareilles, chef des arbalétriers.

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