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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous voici donc au 8ème tome de la saga, le 4ème du cycle africain.

En général, avant de rédiger mes critiques, je lis celles existant déjà sur notre babelio. J'avoue être assez surpris par les critiques très négatives sur Djinn. En fait, j'avais envie en fin 2014, de me trouver des séries de BD plutôt sympathiques et dépaysantes. J'ai donc regardé sur le site de la fn.. avec les meilleures ventes, et je me suis offert sous le sapin le premier tome de quelques séries, dont Djinn. Et j'avoue ne pas être du tout déçu, bien au contraire. Je vais finir le cycle africain, pas trop vite pour savourer, et chercher le cycle indien, antérieur dans la chronologie et postérieur dans la publication.

Tout ceci pour dire, j'en viens au fait, que ce tome 8 est dans la ligne de la série, intéressant au niveau du scénario, remarquable dans le graphisme. Les personnages, malgré leurs troubles, restent attachants.

La série a réussi à leur donner vie, avec ce mélange de réalisme et de fantastique que je recherche dans la BD.

Donc ce tome, comme les précédents, est une réussite, le scénario se déroule, s'enrichit, nous avançons dans l'histoire, tout prêts du dénouement.
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Le sang et la chair !


Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique ‘Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.


Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :


- le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook


- le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook


- le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume


Djinn 8 : fièvres' (2008) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :


Dans le premier volet de ce nouveau cycle nous avions retrouvé Lord et Lady Nelson et Jade et leur enfant après guerre. Riches du trésor du Sultan noir, ils avaient entamé un tour du monde qui les a conduits, dans un premier temps, en Afrique noire. Jade y fut très vite remarquée : elle portait à l'oreille une perle noire qui était en fait celle d'Anaktu, la déesse des fièvres, volée autrefois par les hommes du Sultan. Ce que Jade ignorait, c'est que les Orushi, les anciens disciples d'Anaktu, avaient pris le sentier de la guerre, avec pour objectif de chasser définitivement les blancs qu'ils massacrèrent allégrement. Persuadés que Jade était la réincarnation de leur déesse, les Orushi l'avaient enlevée…


Dans le second volet, nous avons retrouvé, à notre époque, Kim, la petite-fille de la djinn Jade, toujours encore sur la trace du trésor de ses grands-parents et donc maintenant, à son tour, en Afrique noire. Un Maharadjah (le troisième cycle reviendra sur la partie indienne de toute cette histoire) lui ayant avancée l'argent grâce auquel elle va tenter de retrouver la fameuse perle noire : celle-ci contient un élixir qui seul permettra à une aïeule du Maharadjah, qui a cessé de grandir à partir de l'âge de 12 ans et qui vit encore, de poursuivre normalement sa croissance et sa vie…


Dans le troisième volet, nous fumes de retour dans le passé : Lady Nelson, qui elle n'avait pas été enlevée par les Orushis, a monté une expédition pour retrouver son mari, enlevé en même temps que Jade, et surtout celle-ci, qui obsédait littéralement Miranda…


Dans ce quatrième volet, nous naviguons à nouveau entre les deux époques (comme dans chaque album du premier cycle, procédé qui avait été abandonné jusque là dans ce deuxième cycle) : dans le passé, Jade commence enfin de réussir à se défaire de l'emprise d'Anaktu, sans abandonner pour autant sa mainmise sur les Orushis ; au présent, Kim se rapproche de son but, mais à quel prix…


Djinn - le deuxième cycle' est une fresque sur la fin d'une autre époque, celle des colonies. Et c'est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d'autant plus que c'est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. ‘Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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L'album porte bien son nom ! Chaleur torride, avec Kim, pour la première fois, elle semble posséder les atouts et les charmes de sa grand-mère. On retrouve tout de même pas mal de violence et l'enquête progresse doucement.
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