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Dans ce premier des trois tomes du Vicomte de Bragelonne, on retrouve rapidement ce cher D Artagnan, qui après 35 ans de loyaux services, demande sa démission à Louis XIV de son poste de lieutenant des mousquetaires, le jeune roi étant un peu trop velléitaire à son goût. Il souhaite en fait tenter une escapade extrêmement risquée pour permettre à Charles II de remonter sur le trône du Royaume d'Angleterre et surtout pour s'enrichir.
On ne s'ennuie pendant ces huit cents premières pages, qui ne manquent pas de passages très amusants et des habituels moments de bravoure ! On retrouve Athos assez rapidement, Porthos et Aramis sont aussi présents mais ils ont des rôles assez particuliers que je ne dévoilerai pas.
On assiste également à la fin du règne de Mazarin et à la prise de fonction de Colbert, qui n'aura de cesse de se confronter avec Fouquet.
Quant à Raoul, le fils du comte de la Fère qui donne son nom à l’œuvre, on le retrouve épris d'une jeune demoiselle sans fortune, mais cette partie de l'histoire n'est que peu développée dans ce premier tome.
Pour ma part, je ne me suis pas ennuyé une seconde en lisant cette première partie du Vicomte de Bragelonne que j'ai dévorée très rapidement !
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Autant j'ai lu très tôt les Trois Mousquetaire et Vingt Ans après, autant j'ai longtemps attendu avant de lire le Vicomte de Bragelonne. Je préférais relire, et re-relire, les tomes précédents de la trilogie, plutôt que de découvrir la fin de héros si importants pour moi.
Le début du roman n'est cependant tragique, au contraire, c'est un tourbillon de rire, d'amour et de plaisir, avec la rencontre de deux jeunes filles et d'un amant qui n'est peut-être pas assez aimé. Ce Vicomte de Bragelonne apparaît si peu dans les trois tomes, qu'il n'est évidemment pas le héros du roman dont il porte pourtant le nom. Comme il a été effacé du coeur de sa maîtresse, il est effacé de ses propres aventures, là où son père et ses amis, ses quatre pères, vivaient leurs aventures en combattant pour deux rois, pour une reine tels des chevalier au service de la Dame, pour la France même, lui n'est là que aimer, aimer à en souffrir et à en mourir.
Le héros véritable est donc Louis XIV, et le Vicomte de Bragelonne conte dans ses trois tomes le récit de sa prise de pouvoir personnelle. L'ascension du roi, qui devient véritablement roi, passe par ses succès militaires - grâce à D Artagnan, ses conquêtes amoureuses, son contrôle de l'Etat en excluant Fouquet, sa domestication des Grands avec l'étiquette de cour, son absolutisme ne tolérant aucune contestation - Athos à la Bastille, et son culte des arts enrôlés dans sa célébration glorieuse.
L'ère de l'épopée chevaleresque et des exploits individuels est donc terminée. Alors, oui, D Artagnan tente d'abord de réunir ses amis pour relancer une expédition en Angleterre, mais ce n'est plus le courage qui triomphe des obstacles, mais l'argent. A ce titre, Planchet gagne encore une place, du valet au confident et maintenant à l'ami de d'Artagnan, lui le boutiquier intéressé et paresseux.
Les Mousquetaires sont devenus objets de légende, mais eux-mêmes ne combattent plus ensemble, mais l'un contre l'autre : Aramis et D Artagnan s'affrontent, par les mots certes, mais il s'agit bien d'un duel.
D'Artagnan cependant trouve encore dans ce tome des occasions de s'illustrer, tant par son courage que par sa ruse et sa grandeur d'âme, prouvant que malgré l'âge, il reste un héros - au contraire, Raoul reste représenté comme un enfant.
C'est donc un tome où le rythme est encore assez vif, avec des péripéties et des rebondissements - ce qui ne sera pas le cas du deuxième. Cependant, on peut être un peu submergé par la masse de personnages nouveaux, sans arriver encore à voir les principaux fils de l'intrigue. Il faut donc continuer !
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En adoratrice de Dumas et en grande inconditionnelle des aventures des quatre mousquetaires et de roman historique, je me suis évidemment jetée sur cette suite en trois tomes de plus de huit cent pages chacun.
C'est toujours un délice de retrouver les personnages et leurs caractères propres. Cette fois, on passe moins de temps avec Porthos et Aramis, dont les rôles sont secondaires (pour l'instant), qu'avec D Artagnan et Athos. le premier, dont on savoure une fois encore le savant mélange de finesse et de causticité, le second, toujours aussi noble et généreux et dont on nous révèle à dose homéopathique des traits de personnalité et des facettes d'un passé bien mystérieux...
Dans ce tome I, moins d'aventures, plus d'Histoire (la restauration de Charles II, la prise de fonction de Louis XIV après le décès de Mazarin, le mariage de son frère Philippe avec Henriette d'Angleterre, sans oublier les petites histoires de la cour). Mais la lecture n'en est pas moins savoureuse.
Dans ce tome également, un focus sur le jeune fils d'Athos, Raoul, qui donne son nom au roman ; personnage jusqu'ici discret mais dont l'aura s'étend au fil des pages et qui prendra sûrement toute sa dimension par la suite.
La tendance, par rapport aux épisodes précédent, s'inverse donc quelque peu : d'aventures chevaleresques sur fond d'histoire de France, on passe a de l'histoire de France parsemée d'aventures, lesquelles nous emmènent quand même tantôt en Angleterre, tantôt en Bretagne, lorsqu'elle ne nous fait pas naviguer sur la route de Blois à Paris.
Prédominance de l'aspect historique entraînant diversité des plans narratifs, voilà le seul motif à la petite étoile en moins : récit légèrement moins fluide que les précédents. Mais, si j'avais pu, je n'aurais soustrait qu'une demi-étoile.
Vite, la suite !
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L'un des plus longs monuments d'Alexandre Dumas où l'on est plongé dans l'univers courtisan et socio-politique de la cour et de ses machinations.

Le style de l'auteur épouse ici son sujet et se fait très fleuri, louvoyant et éclatant. le lecteur pourra être surpris de pas y trouver la même nervosité que dans les aventures plus courtes que l'auteur a pu peindre mais qu'il ne s'y trompe pas : le Vicomte de Bragelonne gagne en force et en maturité ce qu'il perd en fougue et en éclat.
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Il faut être très déterminé pour attaquer la lecture du Vicomte de Bragelonne. Suite des Trois mousquetaires et de Vingt ans après, il plonge le lecteur dans la vie du fils d'Athos, Raoul, et des intrigues amoureuses de la cour du roi de France. le livre devient parfois une véritable étude comportementale du courtisan, et peut donner des sensations de longueur.
Pourtant, on apprend bien des choses sur le devenir et l'héritage des mousquetaires si on s'accroche à la lecture de cet énorme pavé.
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Cette critique portera sur les trois volumes du roman. Un pavé certes qui effraiera les plus courageux mais la lecture en vaut la peine. A lire seulement après "les trois mousquetaires" et "Vingt ans après". Roman plus grave, plus nostalgique, où la part d'aventure est plus maigre sauf au début, ce roman est un superbe portrait de Louise de la Vallière, un grand roman historique et un magnifique crépuscule de nos héros. Chef d'oeuvre.
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Ce livre est merveilleux est passionnant. Entre la restauration de Charles II, le mystère des fortifications de Belle Île et la montée de Louis XIV sur le trône, on ne s'ennuie pas un instant. Il y a bien sûr les trois mousquetaires et D Artagnan mais aussi le sympathique Plancher et bien sûr le vicomte de Bragelonne (même si il ne tient pas un rôle important dans ce premier tome) Pour moi ce livre a été une révélation. Je n'avais jamais lu de livres d'Alexandre Dumas avant et j'ai tout de suite adoré. Certaines personnes trouvent que le vicomte de Bragelonne est un livre ennuyeux mais je ne suis pas du tout d'accord. Je trouve ce livre passionnant et dès qu'on l'a fini, on a tout de suite envie de lire le deuxième tome.
Je vous le conseille vivement.
Bonne lecture !
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Dans le Vicomte de Bragelonne, le temps à passé, nos mousquetaires ont pris de l'âge, sont maintenant riches (y compris d'Artagan)et bien établis dans la société de cour de Louis XIV. L'aspect romanesque et plein d'aventures des Trois Mousquetaires et de Vingt Ans Après, est beaucoup moins présent dans ce premier tome qui donne une description précise et détaillée des intrigues futiles et des jeux amoureux de la cour de Louis XIV. Je vais me lancer dans le deuxième tome et suis impatient de découvrir comment Dumas résout l'énigme du masque de fer.
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Le Vicomte de Bragelonne conclut magnifiquement la saga des Mousquetaires.

Ce roman crépusculaire impressionne par son brio et émeut par le portrait attendri qu'il fait de ses quatre protagonistes principaux.

Les quelques longueurs au milieu du récit, quand Alexandre Dumas raconte la cour du Roi Soleil, sont vite oubliées avec le retour des Mousquetaires, dont le charme magnétique opère toujours.

Une ode trépidante à l'amitié, au panache et à l'esprit chevaleresque ! Indispensable !
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En bref je vous recommande la lecture de cette oeuvre grandiose, dans sa globalité. Ça demande certes un certain investissement en temps mais ça en vaut largement la peine. Et non, cette affirmation n'est pas du tout biaisée par ma passion pour ces oeuvres.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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