Ouf !! Alléchée par la critique d'un ami de réseaux sociaux, je me suis précipitée sur cette "pépite de la rentrée littéraire". Grande fan des romans d'horreur, mais aussi du réalisme social, je n'ai pu que déchanter, tant tout au long de ces pages, ne revenait dans ma tête que "pourquoi ?".
En effet, lorsqu'on décrit les trajets torturés de deux individus, l'une physiquement, l'autre psychiquement, vers une collision fatale : en général s'articule une dynamique, un propos, un élan. Ici je n'ai rien lu de tel. L'auteur semble juste se complaire dans l'abjection la plus totale, sans rémission.
Je n'attendais pas un happy end ou une résolution soulageante ; le fait est qu'il n'existe absolument aucune soupape de respiration pour le lecteur ou la lectrice, qui se voit assénés de grands coups de poings narratifs et pervers. Cela fonctionne très bien chez
Palahniuk par exemple, qui n'épargne personne. Mais ici tout semble vain, et ce n'est pas la fin totalement plate qui viendra contredire cette constatation. Un big No-No pour moi.