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sur 148 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai reçu Acide dans le cadre d'un jury littéraire mais, au vu de la quatrième de couverture et du thème il me semble que j'aurais pu être tentée de le lire par ailleurs. Sujet qui me semblait intéressant et plein de promesses mais j'ai assez rapidement déchanté. Que ce soit bien clair, je n'ai rien contre les descriptions des manifestations de la violence, j'en ai lu de toutes les couleurs et de toutes les sortes, c'est malheureusement quelque chose qui fait partie de notre histoire, de nos vies, parfois de notre quotidien et il est salutaire que la littérature s'en empare. Mais, ce que j'attends d'un texte dans ce cas c'est de la matière, du fond, de quoi nourrir ma réflexion, changer mon angle de vue. Me faire plonger dans l'immonde OK mais au moins que je ressente, que je cogite, bref qu'il se passe quelque chose. Or pendant toute ma lecture j'ai eu l'impression que l'auteur me maintenait en surface, m'imposait une position de voyeur sans jamais m'emmener au fond des choses. Si je suis allée au bout c'est en partie parce que c'est plutôt bien écrit (ce qui est loin d'être le cas de tous les premiers romans) et parce que j'ai l'habitude de lire ce que je dois évaluer en participant à un jury. La fin n'a fait qu'amplifier mon sentiment et même générer une sorte de colère d'avoir dû assister à un spectacle qui m'a semblé totalement gratuit dans la façon dont il est mis en scène.
J'ai vu passer pas mal d'avis enthousiastes voire dithyrambiques sur ce texte clivant certes, mais je ne pense pas être la seule non plus à attendre autre chose d'un roman. Bref, pardon pour cette critique acide mais elle reflète mon rejet total de ce genre de texte.
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Troisième découverte de la rentrée littéraire ! Et celle-là, je pense que je vais avoir du mal à m'en remettre. Mon avis est plutôt négatif mais pas tant pour le style ou par rapport au thème général mais par rapport à plusieurs moments qui m'ont parus vraiment glauques. Pour le coup, c'est un vrai ressenti personnel.

Le sublime dans l'horrible. Il pourrait y avoir de ça mais à de nombreux moments dans ma lecture, l'horrible a surpassé le sublime. Tous les passages où Camille parle de sa reconstruction, où on la suit dans son passage à l'hôpital sont très émouvants et particulièrement réalistes. On est vraiment avec elle dans cette chambre ! Par contre les passages avec celui qu'on appelle dans un premier temps l'homme ne m'ont vraiment pas plu. Il y a, je pense, une volonté de décrire avec précision la misère et l'enfermement du personnage dans une spirale descendante mais je n'ai pas accroché. J'ai eu beaucoup de mal à lire les passages les plus violents.

Il y a parfois de longues digressions qui m'ont fait décroché même si elles ont un sens dans le processus de reconstruction de Camille. Mais je dois admettre que j'ai parfois un peu lâché.

Le livre m'a aussi vraiment laissé sur ma faim, avec une petite réflexion à base de : "Quoi mais ça finit comme ça? Mais pourquoi? Quel est le but? !"

C'est un roman assez trash, personnellement ce n'est pas ce que j'ai envie de découvrir mais avis aux amateurs.
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Ce roman me laisse sans voix. Choquant, déstabilisant, dérangeant, j'avoue avoir eu du mal à le lire et surtout à le terminer.

Pourtant, la lecture commençait bien (pas dans l'histoire mais dans la lecture). Camille se fait agresser un soir en allant prendre le metro pour sortir avec ses amis: elle recoit de l'acide en plein visage. de la commence une vraie descente aux Enfers: séjour à l'hôpital, multiples opérations, reconstruction de son visage ainsi que de sa vie brûlée a l'acide.

Parallèlement, Julien vit cloîtré dans son appartement, accro au sexe et au darknet, quand il tombe sur la vidéo de l'agression de Camille. Suite à cela, il nourrit une vraie obsession pour elle.

Ces deux personnages sont à la fois très différents mais aussi très similaires par leur dépression, leur colère contre la vie.

Étant un premier roman, je m'attendais à un livre plus léger, mais ce n'est clairement pas là cas. L'écriture est fluide mais le sujet est difficile et je n'ai vraiment pas accroché. Rempli de colère, d'amertume, je n'ai pas réussi à m'y faire.

Ce livre aura le mérite de ne pas être oublié, mais je ne pourrais le relire et ne saurait comment le conseiller.
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Le problème, c'est que Victor Dumiot a de l'or entre les mains, le sujet de son livre, quand on lit la quatrième de couv', on s'en lèche les babines — et qu'il n'en fait rien. Il aurait dû aller dans l'organique, et dans le prosaïque, au lieu de quoi il reste dans l'abstrait, dans ce que le tragique peut avoir de plus affecté. Moi je voulais voir les lambeaux de la peau de l'héroïne tomber sur ses ballerines repetto, je voulais savoir à quoi exactement elle pensait quand c'est arrivé, est-ce qu'elle avait envie de se curer le nez, est-ce qu'elle pensait au nouveau livre de Beigbeder ou à la dernière engueulade avec sa cousine, je veux voir l'avant et l'après, je veux m'y identifier aussi pour pouvoir ressentir quelque chose, or, il en fait une créature de papier un peu éthérée, un peu abstraite comme je disais — un peu publicité pour parfum, (je préviens, y a des accents Delacourtien dans son incipit) en tout cas au début, parce qu'après, elle devient carrément imbuvable.

On sent en fait qu'il essaie de porter des messages — sur les violences faites aux femmes, ce genre de sujet, mais que c'est un peu grossier, pas encore assez affiné. Qu'il mériterait de décanter encore un peu pour offrir aux lecteurs qch de jamais vu, de jamais lu, de singulier, quoi. Qu'on enlève le répétitif, le côté disque rayé de certaines images — celle par exemple de la chute de Camille, qui revient d'innombrables fois, pour qu'on garde ce en quoi il apporte un regard neuf — pour l'instant pas grand-chose, mais c'est un premier roman, moi j'y vois les défauts de mon premier, ce moment quand on lit et qu'on s'aperçoit que les enjeux sont pas clairement établis, qu'on sait pas trop pourquoi on continue notre lecture.
(développement en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=3GuZQehQCjU&ab_channel=YasminaBehagle )

Lien : https://www.youtube.com/watc..
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