La forêt est à l'honneur avec ce titre qui nous présente un monde où les arbres ont repris leur place suite à une grande catastrophe ayant balayé le monde. Les survivants vivent dans des cités néo-féodales quelques siècles après.
On va suivre les aventures d'un comte à savoir Cocto et de sa fille rebelle Blanche qui s'aventure en territoire dangereux dans la grande forêt centrale occupant tout l'espace de ce nouveau monde apocalyptique.
Il est question de prise de pouvoirs dans un monde où la République n'existe plus. Oui, les républicains ont été battus et il ne reste plus que le retour de l'aristocratie et de la noblesse pour soutenir le pouvoir. Bref, encore une intrigue de palais pour le moins classique.
Ce qui est intéressante avec cet univers, c'est le mélange entre la féodalité et des aspects plus modernes. Ainsi, les joutes ont lieu sur des vélos cross. Bon, ce n'est pas facile quand on porte une armure...
Le dessin m'a paru assez fade au niveau des couleurs ternes ce qui lui donnent un ton assez étrange mais qui passe finalement bien avec une certaine originalité. Il faut dire que la mise en page est assez efficace pour nous présenter la flore et la faune de cet univers forestier.
Au final, on pourra se laisser tenter par cette variation qui donne lieu à un futur possible avec comme moralité qu'il faut respecter la nature et notamment la forêt. Bref, une ode à la nature.
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J'ai été tout de suite attiré par le graphisme original. le style est réaliste, mais les couleurs nous engluent dans une torpeur verdâtre, des tons pastels, et le dessin est minutieux, beaucoup de traits, de détails, mais avec des contrastes doux, et une forte dominante de verts. Les décors sont très travaillés, un châteaux de conte de fée, une forêt dense et vampirique. Les plans de coupe ponctuent et rythment le récit, le cadavre de cheval dans l'arbre vient s'imposer pour nous marquer et retenir notre attention, c'est totalement maîtrisé. L'histoire mélange les genres, un monde médiéval, mais avec de la haute technologie, et les chevaux sont remplacés par des VTT. C'est un monde post-apocalyptique où la nature s'est révoltée contre les humains. Beaucoup d'élément semblent flatter le lecteur jeune adulte, des bikers, un univers médiéval et post-apocalyptique à la fois, des jeunes en révolte contre le monde des adultes, contre le système, une intrigue de palais, un monde extérieur hostile, des monstres tapis dans l'ombre, il y a tous les ingrédients pour attirer le chaland. Certes, c'est formaté, mais c'est rudement efficace, le plaisir de lecture est bien là, le style graphique s'accorde subtilement, il renforce l'aspect étouffant de cet univers, la tension est bien présente, et les astuces qui flatte le public fonctionnent parfaitement, le tournoi de chevaliers en VTT, moi aussi je kiffe complètement, l'accumulation de bonne idées s'articule et ne tombe jamais dans l'inventaire prétentieux, et le suspense est accrocheur. Alors, vivement le tome 2 !
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Entrée en matière intéressante où plusieurs fils d’intrigue s’entrecroisent, Cocto Citadelle ne déçoit pas. L’histoire trouvera sa conclusion dans le second volet à venir : Les animas.
Lire la critique sur le site : BDGest
Pourquoi faut-il lire Neoforest ? Pour le plaisir d'une lecture fluide, de personnages bien campés, d'un univers singulier aux dessins (dont la très réussie couverture donne un aperçu) luxuriants et inventifs au service d’un scénario prenant et rythmé pour ce premier volume d’un diptyque post-apocalyptique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Après l’effondrement et la fin des civilisations, la nature a repris ses droits. Mais les survivants humains aussi, manipulant génétiquement la flore et la faune, faisant naître un nouveau monde. Une nouvelle féodalité, plutôt, avec d’un côté, ses petits seigneurs, ses groupes de courtisans, ses industriels et commerçants puissants.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Avec NeoForest il explore un monde post-apocalyptique qui tient la route, lui apporte des notions écolos qui évitent les famines, des capacités génétiques nouvelles, une héroïne qui n’en fait qu’à sa tête, Blanche, héritière du trône de Cocto.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Une néo féodalité futuriste en prise avec notre époque, racontée à travers trois points de vue. Regroupés autour de Blanche, l’héritière du baron Cocto, Arthur et Séraphita vont tenter de s’émanciper…
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Après quelques années d'encanaillement théorique, les gosses de riches ont tendance à revenir au bercail et retomber dans le conformisme familial.
- Le choix du bois est-il judicieux à long terme ?
- Les réserves de néo forest sont mathématiquement inépuisables tant que nous contrôlons les naissances humaines et animales chère amie.
Le Comte Cocto et ses semblables, riches propriétaires des sols et des moyens de production, étaient presque immortels… La technologie Reborn les réparait, les reconstruisait, chaque fois que nécessaire… Alors, la noblesse aimait risquer sa vie lors de tournois violents et dangereux. Les peuples assistaient avec passion à ces grands moments d’incertitude où le prince s’inclinait au niveau de simple mortel…
IL ÉTAIT UNE FOIS. AUX CONFINS DE LA GRANDE FORET DE L'ANCIENNE FRANCE ET DES ROCHES ABRUPTES DES LANDER GERMANO-ROMAINS, UN PETIT ROYAUME AUTONOME QUI ETAIT LA PROPRIETE DU COMTE COCTO...
Je crois que la forêt ne veut plus des hommes et qu’elle apprend à tuer.
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie