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NeoForest tome 1 sur 1

Scoffoni Philippe (Autre)
EAN : 9782205203288
64 pages
Dargaud (20/01/2023)
3.56/5   113 notes
Résumé :
Trois personnages, trois destins et trois sentiers différents : voyage initiatique pour Blanche ; piège et intrigue de palais pour le comte Cocto, père de Blanche ; chemin de la rédemption pour Greem. Le tout se jouera dans une seule histoire et dans un lieu unique : NeoForest, la Grande Forêt Centrale, au temps du NeoFéodalisme, quand les hommes maîtrisent la génétique, avec tous les problèmes et les drames que cette technologie peut engendrer.
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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La forêt est à l'honneur avec ce titre qui nous présente un monde où les arbres ont repris leur place suite à une grande catastrophe ayant balayé le monde. Les survivants vivent dans des cités néo-féodales quelques siècles après.

On va suivre les aventures d'un comte à savoir Cocto et de sa fille rebelle Blanche qui s'aventure en territoire dangereux dans la grande forêt centrale occupant tout l'espace de ce nouveau monde apocalyptique.

Il est question de prise de pouvoirs dans un monde où la République n'existe plus. Oui, les républicains ont été battus et il ne reste plus que le retour de l'aristocratie et de la noblesse pour soutenir le pouvoir. Bref, encore une intrigue de palais pour le moins classique.

Ce qui est intéressante avec cet univers, c'est le mélange entre la féodalité et des aspects plus modernes. Ainsi, les joutes ont lieu sur des vélos cross. Bon, ce n'est pas facile quand on porte une armure...

Le dessin m'a paru assez fade au niveau des couleurs ternes ce qui lui donnent un ton assez étrange mais qui passe finalement bien avec une certaine originalité. Il faut dire que la mise en page est assez efficace pour nous présenter la flore et la faune de cet univers forestier.

Au final, on pourra se laisser tenter par cette variation qui donne lieu à un futur possible avec comme moralité qu'il faut respecter la nature et notamment la forêt. Bref, une ode à la nature.
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Club N°51 : BD sélectionnée
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Une BD post-apocalyptique où la nature a repris ses droits.

L'humanité est ainsi revenue a un stade intermédiaire entre technologie du futur et société médiéval, une dualité clairement évoquée par l'esthétisme.

La narration va également osciller entre S.F et médiéval, la forêt regorgeant de merveilleux et faciliter les luttes de pouvoirs.

Hâte de voir la suite !

Lilian
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Nouvelle BD "SF - Post-apocalyptique-écologique".

Dans un univers moyenâgeux avec une partie de la technologique contemporaine.

A voir comment ça tourne dans le tome 2.

Aaricia
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Dessin histoire scénario prenants dans un drôle de monde.

Les pistes de ce premier tome sont bien accrocheuses ;-)

On attend la suite.

Jérôme
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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J'ai été tout de suite attiré par le graphisme original. le style est réaliste, mais les couleurs nous engluent dans une torpeur verdâtre, des tons pastels, et le dessin est minutieux, beaucoup de traits, de détails, mais avec des contrastes doux, et une forte dominante de verts. Les décors sont très travaillés, un châteaux de conte de fée, une forêt dense et vampirique. Les plans de coupe ponctuent et rythment le récit, le cadavre de cheval dans l'arbre vient s'imposer pour nous marquer et retenir notre attention, c'est totalement maîtrisé. L'histoire mélange les genres, un monde médiéval, mais avec de la haute technologie, et les chevaux sont remplacés par des VTT. C'est un monde post-apocalyptique où la nature s'est révoltée contre les humains. Beaucoup d'élément semblent flatter le lecteur jeune adulte, des bikers, un univers médiéval et post-apocalyptique à la fois, des jeunes en révolte contre le monde des adultes, contre le système, une intrigue de palais, un monde extérieur hostile, des monstres tapis dans l'ombre, il y a tous les ingrédients pour attirer le chaland. Certes, c'est formaté, mais c'est rudement efficace, le plaisir de lecture est bien là, le style graphique s'accorde subtilement, il renforce l'aspect étouffant de cet univers, la tension est bien présente, et les astuces qui flatte le public fonctionnent parfaitement, le tournoi de chevaliers en VTT, moi aussi je kiffe complètement, l'accumulation de bonne idées s'articule et ne tombe jamais dans l'inventaire prétentieux, et le suspense est accrocheur. Alors, vivement le tome 2 !
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Quand je suis rentrée ce samedi là, il y avait une BD (coincée nondujiougblmblmdefacteur) dans ma boîte aux lettres et j'avais reçu just'avant une très chouette tasse art nouveau.
J'etrenne la tasse avec un thé. Il fait doux, je m'assieds en terrasse pour ouvrir au hasard le livre sur une case où un personnage ressemble immense à Alan Rickman. Ça commence bien. Surtout quand un message écrit à la main accompagne l'ouvrage, j'adore ça.

Surfant sur la vague du post apo optimiste (c'est à dire que l'humanité s'en est sortie), c'est avec des étoiles dans les yeux qu'on découvre ces planches, j'aime énormément les dessins, j'ai d'ailleurs sélectionné le titre grâce à sa couverture.

On est dans un univers medfan-natura-punk. L'homme vit de nouveau de concert avec une nature reconstituée, regulant son peuple telle l'époque des chevaliers mais jouant avec la technologie comme les personnages d'Élisabeth Vonarburg dans le Silence de la cité. On se doute très vite que ça va déraper fortement. Et entre jeux de pouvoir, survie, renouveau et grandes aspirations, ce premier album introduit ce début de la fin. Que ce soit les peuplades internes, la nature elle-même ou des enjeux qui à ce stade nous dépassent, on referme cette BD avec beaucoup de questions et d'attente. J'espère que le deuxième tome conclura l'histoire tout aussi bien que cet opus l'a introduite.

[Masse Critique]

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La forêt cannibale.
A dix-sept ans, Blanche veut s'émanciper de la tutelle de son père, le comte Cocto et de la charge du royaume qui doit lui incomber en tant qu'unique héritière. Elle part randonner le weekend avec deux amis dans les Hautes-Roches, se grisant aux tavernes, se troublant auprès des voyantes, s'excitant dans des circuits aventureux aux confins des zones contrôlées. Pendant ce temps, le comte Cocto, blessé intentionnellement et gravement lors d'une joute en vélo tout terrain, doit passer en caisson régénérateur durant trois semaines. Tout un complot machiavélique de lutte de pouvoir se met en place et Cocto sent que Blanche est en danger de mort. Souffrant, il vient solliciter en personne Paul Greem, le forestier évincé car lui seul peut agir vite et se retrouver dans la zone interdite des Animas.
La forêt transgénique recouvre le territoire de l'ancienne France. Après le collapsus, les hommes ont régressé politiquement en constituant un néo-féodalisme mais ils ont conservé certaines avancées technologiques et scientifiques d'un haut niveau telle la régénération organique qui confère aux rares élus une longévité accrue. Fred Duval à l'art de concevoir des histoires captivantes, fluides et lisibles, avec une intrigue tendue, des ambiances fortes et de multiples pistes, tout en brassant habilement les problématiques contemporaines. Prévue en deux volumes, la dystopie forestière se dévore avec l'appétit d'un xylophage affamé. Pris immédiatement dans le bain vert, le lecteur trouve vite ses repères et ses points d'ancrage car la donne de départ use de stéréotypes. Beaucoup d'éléments dans les à-côtés viennent titiller la curiosité. Il faudrait néanmoins qu'ils soient développés par la suite sous peine de laisser sur sa faim. Les dessins de Philippe Scoffini sont élégants et précis même s'ils demeurent parfois trop schématiques, l'auteur dédaignant les détails. Les couleurs pâles et lisses ne donnent pas suffisamment corps au trait. Malgré ces réserves qui peuvent tenir de l'utilisation des logiciels et des palettes graphiques, l'oeuvre qui s'en dégage forme un ensemble homogène, un tout dynamique et séduisant.
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critiques presse (5)
BDGest
31 mai 2023
Entrée en matière intéressante où plusieurs fils d’intrigue s’entrecroisent, Cocto Citadelle ne déçoit pas. L’histoire trouvera sa conclusion dans le second volet à venir : Les animas.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
27 février 2023
Pourquoi faut-il lire Neoforest ? Pour le plaisir d'une lecture fluide, de personnages bien campés, d'un univers singulier aux dessins (dont la très réussie couverture donne un aperçu) luxuriants et inventifs au service d’un scénario prenant et rythmé pour ce premier volume d’un diptyque post-apocalyptique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
14 février 2023
Après l’effondrement et la fin des civilisations, la nature a repris ses droits. Mais les survivants humains aussi, manipulant génétiquement la flore et la faune, faisant naître un nouveau monde. Une nouvelle féodalité, plutôt, avec d’un côté, ses petits seigneurs, ses groupes de courtisans, ses industriels et commerçants puissants.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LigneClaire
24 janvier 2023
Avec NeoForest il explore un monde post-apocalyptique qui tient la route, lui apporte des notions écolos qui évitent les famines, des capacités génétiques nouvelles, une héroïne qui n’en fait qu’à sa tête, Blanche, héritière du trône de Cocto.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
9emeArt
23 janvier 2023
Une néo féodalité futuriste en prise avec notre époque, racontée à travers trois points de vue. Regroupés autour de Blanche, l’héritière du baron Cocto, Arthur et Séraphita vont tenter de s’émanciper…
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Après quelques années d'encanaillement théorique, les gosses de riches ont tendance à revenir au bercail et retomber dans le conformisme familial.
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- Le choix du bois est-il judicieux à long terme ?
- Les réserves de néo forest sont mathématiquement inépuisables tant que nous contrôlons les naissances humaines et animales chère amie.
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Le Comte Cocto et ses semblables, riches propriétaires des sols et des moyens de production, étaient presque immortels… La technologie Reborn les réparait, les reconstruisait, chaque fois que nécessaire… Alors, la noblesse aimait risquer sa vie lors de tournois violents et dangereux. Les peuples assistaient avec passion à ces grands moments d’incertitude où le prince s’inclinait au niveau de simple mortel…
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IL ÉTAIT UNE FOIS. AUX CONFINS DE LA GRANDE FORET DE L'ANCIENNE FRANCE ET DES ROCHES ABRUPTES DES LANDER GERMANO-ROMAINS, UN PETIT ROYAUME AUTONOME QUI ETAIT LA PROPRIETE DU COMTE COCTO...
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Je crois que la forêt ne veut plus des hommes et qu’elle apprend à tuer.
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Vidéo de Fred Duval
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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