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Renaissance - Fred Duval tome 3 sur 6

Emem (Autre)
EAN : 9782205085082
56 pages
Dargaud (25/09/2020)
3.91/5   120 notes
Résumé :
Au Texas, Swänn et Liz sont poursuivis par les braconniers Skualls, responsables de la mort de la famille Hamilton... Le temps pour Swänn de se confronter aux réalités de la guerre et des chocs émotionnels qui accompagnent l'annonce des victimes aux familles. Toutefois, alors que le Mir de Donald, séparant le Texas du Mexique sur le Rio Grande est détruit pour faciliter le passage des réfugiés américains, un petit espoir permet à Liz de rester debout.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Nous ne sommes plus seuls et il va falloir apprendre à partager.
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Ce tome fait suite à Renaissance, tome 2 : Interzone (2019) qu'il faut avoir lu avant. Il est le troisième d'une trilogie qui constitue le premier cycle de la série. La première édition date de 2020. le scénario a été écrit par Fred Duval, les dessins et la mise en couleurs par Emem, et le design par Fred Blanchard. Il s'agit d'un tome en couleur comprenant cinquante-quatre planches.

La nuit, des vaisseaux extraterrestres arrivent au-dessus du mur érigé à la frontière des États-Unis et du Mexique, et commencent à le démanteler, pan par pan. Les Américains regardent le spectacle, soulagés par le fait qu'ils vont pouvoir entrer au Mexique et y demander la qualité de réfugiés. Pendant ce temps-là, le journaliste de Radio Paris continue d'annoncer et de commenter les nouvelles. Trois jours que l'expédition Renaissance a débarqué, et ils ne chôment pas : les vaccinations contre la fièvre ont commencé, alors qu'il n'y a toujours aucune nouvelle des grands de ce monde, ou de ce qu'il en reste. Pas un appel à collaborer ni à résister. Des centaines de Texans sont traqués depuis des mois par des machines commandées par des algorithmes hostiles. La chute du mur de Donald, abattu par les vaisseaux. Les Mexicains ne sont pas rancuniers. Les extraterrestres aident les Américains à traverser le Rio Grande à un endroit de faible profondeur, pendant que leurs vaisseaux se battent contre les machines de guerre commandées par les algorithmes.

Dans une zone désertique du Texas, Swänn pilote à fond la caisse un véhicule sur coussin d'air, avec Liz Hamilton à ses côtés. Ils sont poursuivis par un autre véhicule flottant avec à son bord un groupe de Skuälls qu'ils ont surpris en plein activité illicite de contrebande, leur présence étant même prohibée par le Complexe. En son for intérieur, Swänn se dit qu'il est un forestier du clan de Känalä, qu'il vient de la planète Näkän. Ses trois premiers jours sur Terre ont été très compliqués : il a retrouvé Liz Hamilton qui était partie sans autorisation à la recherche de sa famille, portée disparue au milieu du Texas. Il n'a pas encore pu lui dire la vérité. Il y a eu un terrible accident lors d'un saut temporel. le rapport d'interzone est sans appel : son mari et ses filles sont décédés. Il faut qu'il lui dise. Mais pour l'instant, il faut s'occuper des Skuälls à leurs trousses, car ces derniers n'hésiteront pas à les tuer. Swänn engage l'autopilote, ordonne à Liz de rester dans le véhicule. Il se lève, se retourne et saute sur le véhicule de leurs poursuivants. L'un d'eux sort de l'habitacle et un combat à main nue commence. Swänn réussit à blesser son adversaire, mais celui-ci le déconcentre et l'envoie valdinguer à terre. Puis le véhicule skuäll effectue un saut. Swänn se relève et effectue des prélèvements du sang skuäll pour stockage et analyse à verser au dossier. Puis il revient vers Liz et l'informe qu'il faut qu'il lui parle.

Le scénariste reprend le même dispositif que pour les deux premiers tomes : l'éditorialiste de Radio Paris qui commente l'actualité, ce qui permet au lecteur de se rafraîchir l'esprit sur la situation. Il se dit que les auteurs ne perdent pas de temps puisque que ce n'est que le troisième jour de la présence des extraterrestres. Il sourit quant à l'événement du moment : la destruction du mur qui fut maintes fois promis par le quarante-cinquième président des États-Unis, à la fois pendant sa campagne électorale, à la fois pendant son mandat. Il y a là une inversion savoureuse et moqueuse de la situation : les citoyens américains se retrouvent coincé par ce mur, dans leur pays devenu invivable. À nouveau le design de Fred Blanchard et les des dessins et les couleurs de Emem font des merveilles : la scène nocturne, le recul de la prise de vue qui donne à voir l'ampleur de l'intervention, les individus sans défense ne sachant où se réfugier dans ce no man's land, le dessin en pleine page qui montre une vue générale avec un horizon lointain, les combats désincarnés en arrière-plan entre des machines.

Cette raillerie contre le mur tant évoqué par Donald Trump rejoint les discrètes remarques sur des sujets d'actualité déjà présentes dans les tomes précédents. S'il y est sensible, le lecteur en relève d'autres sur les vaccins, les réfugiés, la prolifération des armes nucléaires, le racisme, les budgets serrés, livrer des criminels à la justice du pays concerné, le réchauffement climatique, le braconnage, l'histoire des Indiens, des conquistadors et la variole. Elles n'agissent pas comme un prétexte plaqué artificiellement, mais participent à la situation, envisagées avec le recul généré par un récit d'anticipation. L'auteur ne prêche pas : ce sont des éléments de l'intrigue qui reflètent l'époque contemporaine, comme cette fièvre (pourtant imaginée avant) évoquant la situation générée par la pandémie de COVID-19, les réfugiés qui doivent être accueillis, ou encore le réchauffement climatique et la consommation irraisonnée des ressources de la planète Terre par l'humanité. Ils agissent comme des échos du temps présent, allant d'un usage très littéral comme la pandémie, à une mise en abîme moins immédiate comme la problématique de livrer des criminels après arrestation, à la justice dont ils sont des ressortissants. En toile de fond, la trame du récit agit également comme une mise en abîme : que faudrait-il pour que l'humanité accepte l'action de sauveurs ? Ou plutôt le récit semble dire qu'il faudrait que la situation ne soit plus préoccupante, mais catastrophique, pour que l'humanité se retrouve au pied du mur et doive changer ou périr.

La deuxième séquence change de nature : une course-poursuite et un affrontement physique en trois pages. À nouveau le lecteur est complètement pris par la narration visuelle : l'environnement désertique, la texture des roches, la faible luminosité de la nuit, la forme des véhicules en cohérence avec ceux vus dans les tomes précédents, le découpage de la séquence pour rendre compte de la vitesse, de la prouesse physique de Swänn, du corps à corps. À la fin de ce tome, c'est au tour de ce dernier de traquer les fuyards, cette fois-ci dans un bayou. Là aussi, l'artiste apporte un soin visible à rendre compte de la végétation, à concevoir un plan de prise de vue qui mette en valeur l'action et les stratégies de camouflage dans les arbres et les buissons, avec des essences d'arbre identifiables. le lecteur s'en retrouve presque surpris, car il ne s'agit pas d'une histoire fonctionnant sur des scènes d'action spectaculaires. D'un autre côté, cet extraterrestre fait partie d'une force d'intervention militaire, et il est entraîné pour ce genre de situation. le lecteur se souvient qu'il l'a vu pratiquer la chasse dans une zone sauvage sur sa propre planète.

À la page 18, le lecteur se retrouve sur la planète Näkän, dans l'aire urbaine de Känalä, à assister à un entretien diplomatique délicat entre Lisä, une Nakän, et Gäry un Skuäll. L'artiste réalise des décors tout aussi soignés, que ce soit pour la faune, la flore ou l'architecture des bâtiments. Même l'ambiance lumineuse apparaît spécifique à cet endroit. À plusieurs reprises, le lecteur se rend compte qu'il ralentit sa lecture pour profiter du spectacle : la discussion très étrange entre Hélène et une intelligence artificielle à l'allure très particulière, la récupération d'une ogive nucléaire dans un bâtiment militaire coulé, à Corpus Christi dans le golfe du Mexique, les déplacements de Liz Hamilton, Sätie et Pablö à l'intérieur d'une Porteuse dont l'aménagement évoque l'architecture des grands bâtiments extraterrestres, lors de l'exploration d'une zone arctique autrefois recouverte par le permafrost, ou encore les rues de Paris recouvertes de boue alors que la décrue a commencé à s'amorcer.

En entament ce troisième tome, le lecteur a conscience qu'il s'agit de la fin du premier cycle, et qu'un deuxième suivra. Il voit que ce qu'il avait commencé à percevoir dans le tome précédent, c'est-à-dire les trois fils d'intrigue (celui au Texas, celui à Paris, et celui sur Näkän), ont pour objet un même événement, présenté sous trois facettes différentes. Comme dans les deux autres tomes, le lecteur se retrouve un peu décontenancé par le mode narratif qui ne joue pas sur la surprise de la révélation, pourtant énorme. En cela, le scénariste reste dans un registre réaliste, sans sensationnalisme. le lecteur note qu'il avait bien préparé le terrain, et que cet événement se rattache à la mention précédente qui avait été faite sur la guerre des trente planètes. L'auteur manie avec toujours la même habileté et la même élégance les deux genres que sont la science-fiction et l'anticipation. Arrivé à la fin, il ne s'est écoulé qu'une semaine sur Terre dans le temps du récit, et pourtant le changement est advenu et il s'avère irréversible. Les auteurs ont su créer une réalité très tangible, raconter une intrigue politique de grande ampleur, avec une narration vivante à partir du point de vue de Liz et d'Hélène, mais aussi de Swänn et de Lisä. le lecteur se rend compte de l'originalité et de la solidité du récit, avec une composition originale, déroutante au début, révélant progressivement sa richesse.

Ce premier cycle constitue un récit entremêlant science-fiction et anticipation, pour un retournement de situation : les humains ont besoin d'aide, et ils en bénéficient sous la forme d'une expédition appelée Renaissance, fondamentalement bien intentionnée. L'association de Fred Blanchard au design et de Emem au dessin aboutit à une narration visuelle très solide, avec des éléments SF originaux, et un mode descriptif consistant et fourni qui permet de se projeter et de s'immerger dans ce futur proche. le scénario prend le temps pour révéler le mystère central, sans tomber dans les poncifs, avec des points de vue variés, des enquêtes, des drames humains, une touche de politique, une touche d'éthique et de dilemme moral, des problématiques résonnant avec des éléments d'actualité sans les singer ou les caricaturer. Un très bon récit de science-fiction.
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Je découvre enfin le troisième volet de cette trilogie qui m'a vraiment enthousiasmé. le graphisme est toujours aussi inventif, soigné, avec une colorisation recherchée, intense. le baroque chatoyant des décors lié au réalisme du trait nous fait voyager, sur notre Terre en perdition et sur d'autres planètes. le sujet est intelligent, une coalition extraterrestre décide de sauver la terre et les humains de la destruction. C'est un point de vue assez rare dans les aventures post-apocalyptiques ou les histoires d'invasions extraterrestres. Pessimisme et optimisme s'équilibrent intelligemment. Les personnages sont aussi très intéressants, on suit deux duo humaine/extraterrestre dans deux quêtes en parallèles. C'est une histoire touchante, épique et inventive à la fois. Est-ce qu'il y aura un second cycle, vu la qualité d'invention de cette trilogie, on ne peut que le souhaiter.
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Renaissance Tome 3, mais aussi dernier tome de cette "première époque" comme l'oeuvre le stipule et je sors mitigé de cette lecture.

Premièrement, le positif, j'ai trouvé ce triptyque de Duval maitrisé et plutôt surprenant dans son contexte. Des extraterrestres viennent sur Terre pour la sauver et non pour l'envahir. Une approche nouvelle pour la SF actuelle je trouve et loin des dystopies de plus en plus présentes dans le genre et des invasions à tout va.
Le travail sur les relations humain / extraterrestres est très bon, la mise en avant de la dualité des deux peuples apporte beaucoup à ce récit. Duval sait écrire ses personnages et sait les développer en quelques pages. Il pose également la situation dans un rythme lent, bien loin d'une oeuvre d'aventure à 100 à l'heure, qui renforce les personnages au centre du titre.
Graphiquement, le travail sur la planète extérieure est superbe avec un design mis en place vraiment de qualité par sa diversité des environnements mais également par les structures, les différentes races,...

Ce qui m'attriste sur ce titre c'est finalement le découpage entre les tomes, notamment entre les tomes 2 et 3. J'ai ressenti ce qui aurait du être l'évènement de fin du second tome au bout d'une quinzaine de page du troisième. J'ai donc ressenti une seconde moitié du 3e tome trop expéditive et trop de réponses donnée à la va vite sans plus d'explications, sans contexte parfois. Ce côté rushé me donne une frustration énorme sur cette série. Il y avait un potentiel qui est mis de côté au profit d'une conclusion comme forcée.

Renaissance est une bonne série de SF à mes yeux, mais souffre d'un potentiel inexploité et d'une conclusion bien trop timide et expéditive.
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Sur une Terre à bout de souffle, la civilisation humaine est au bord de l'extinction. À Paris, la montée des eaux rend l'évacuation indispensable pour ceux qui en ont la possibilité, à cela s'ajoute la pandémie d'une étrange fièvre qui contamine toute la planète et c'est à ce moment-là que d'immenses vaisseaux spatiaux débarquent sur la planète. Une organisation de différentes races extraterrestres se situant à des milliers d'années-lumière a décidé d'enfin intervenir pour tenter de sauver la Terre et son écosystème.
Cependant, cela suppose de convaincre les humains d'accepter leur aide, voire de l'imposer avant qu'il ne soit trop tard…
Ce cycle présenté en trois tomes se lit d'une seule traite (il aurait presque pu ne constituer qu'un seul volume) avec un scénario très bien mené et un déroulé de l'histoire vraiment fluide et accrocheur (la narration est peut-être un poil "étalée" mais sans que cela ne soit gênant et du coup joue plus sur la dynamique graphique). Les univers extraterrestres sont plutôt originaux et la thématique intéressante, surtout au regard de l'état actuel de nos problématiques écologiques.
On notera aussi un petit clin d'oeil sympathique si l'on vit dans l'est de la Normandie puisqu'une partie de l'action se passe dans les alentours du Vexin et de Vernon, même si l'on ne reconnaîtra pas forcément les paysages, l'action se déroulant plus de 60 ans dans le futur.
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Sätie, Hélène et Pablö poursuivent leur enquête sur les origines de la mystérieuse fièvre, qui les amène à faire des découvertes dangereuses. Swänn et Liz ont affaire aux Squälls, cette race extraterrestre du Complexe un peu plus belliqueuse que les autres. Enfin, alliances et diplomaties sont à l'oeuvre à quelques années-lumières de là pour décider des modalités pratiques pour faire suite à la colonisation amicale de la Terre.
Troisième et dernier volume de la “première époque” de cette série BD SF. Je me suis laissé embarquer par le scénario, et les dessins sont finalement très plaisants. Les réserves que j'avais sur les personnages sont balayées par la formidable recherche graphique dont fait preuve le dessinateur dans ses paysages, ses animaux extraterrestres et ses vaisseaux à la ligne géométrique épurée. J'espère que la conclusion assez rapide de cette première époque sera vite suivie de nouveaux épisodes avec la même réussite.
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critiques presse (3)
ActuaBD
15 septembre 2021
Le dernier chapitre de la trilogie parvient ainsi à conclure l’essentiel des conflits de la narration de façon satisfaisante en articulant le dénouement de chaque scénario avec les autres. Comme d’habitude le dessin et les couleurs sont assurés par Emem et Frédéric Blanchard avec dextérité, nous offrant un univers crédible et visuellement saisissant. Le scénario de Fred Duval ferme l’essentiel des trames développées au long de la première trilogie, tout en posant plusieurs points d’interrogation subtils quant à l’avenir de l’humanité sous le protectorat de l’alliance interplanétaire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
CNLJ
15 mars 2021
Permafrost conclut en effet la fin de la première époque de cette remarquable série de science-fiction.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Sceneario
10 novembre 2020
Ce troisième tome, tout comme l'ensemble de la série, est riche en rebondissements, une belle étude sur l'avenir de l'humanité. Il est ici question de survie, de politique, mais aussi d'amitié et d'amour.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Trois jours, les frères, mes sœurs, trois jours que les martiens ont débarqué, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne chôment pas nos amis venus d’ailleurs. Ici, à Paris, les vaccinations contre la fièvre, cette saleté de maladie mortelle que personne n’arrivait à soigner, ont commencé… Moi-même, chers frères et sœurs, j’envisage d’accepter la piquouze. Mes voisins sont tous morts, faut bien que quelqu’un survive pour nourrir les chats. Toujours zéro nouvelle des grands de ce monde, ou de ce qu’il en reste, pas un appel à collaborer ni à résister, à croire qu’on nous laisse décider, pour une fois. En Chine, un des grands vaisseaux, ceux qu’on appelle Les Porteurs, se serait crashé : mais l’information ne peut pas être vérifiée, pas de son, pas d’images. Par contre, Radio Paris a eu des contacts avec des réfugiés. Vous ne le savez peut-être pas, chanceux de parisiens, mais des centaines de texans sont traqués depuis des mois par des machines commandées par des algorithmes hostiles. Pas mal d’amerloques se sont retrouvés acculés derrière le mur qui interdit l’accès au Mexique, les semeuses de mort à leurs trousses, et voilà que l’armada d’outre-espace est arrivée. La chute du mur de Donald, mes frères et mes sœurs ! C’est un moment historique, comme on disait autrefois dans les grands médias ! Commencé au début du siècle par Bush senior et continué par tous ses successeurs, sa partie qui passe au Texas, c’est cette vieille fripouille de Trump qui l’avait fait financer, d’où le surnom du tronçon, si vous voyez ce que je veux dire. Des milliers de réfugiés vont pouvoir traverser le Rio Grande et boire une bonne tequila pendant que les aliens se pastillent le combat au Texas contre les machines de guerre I.A. Après plus d’un siècle à passer pour des parasites en sombrero, moi je vous dis que les Mexicains ne sont pas rancuniers.
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Swänn. Je m’appelle Swänn. Je suis un forestier du clan de Känalä. Je viens de Näkän, ma planète. Mes trois premiers jours sur Terre ont été compliqués, très compliqués. J’ai retrouvé Liz Hamilton, elle est ingénieur sur des puits de pétrole transformés en fournaise incontrôlable. Elle était partie sans autorisation à la recherche de sa famille, portée disparue au milieu du Texas. Je n’ai pas encore pu lui dire la vérité. Il y a eu un terrible accident lors d’un saut temporel. Le rapport d’interzone est sans appel : son mari et ses filles sont décédés. Il faut que je lui dise. Mais pour l’instant, nous avons un équipage de Skuälls à nos trousses. Les Skuälls : une espèce représentée au conseil du Complexe, mais qui n’est pas autorisée à séjourner sur Terre. Ceux-là sont des contrebandiers sans foi ni loi. Ils n’hésiteront pas à nous tuer.
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Condamner un peuple globalement et sans nuance, n’est-ce pas le premier pilier du racisme ?
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Les frontières : saurons-nous un jour si elles ont servi la paix ou favorisé la guerre ?
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Les algos sont pervers, vous savez. Faut bien savoir lire entre les lignes de code.
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Vidéo de Fred Duval
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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