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Ce troisième tome marque le véritable apprentissage de la magie pour Garion. Entre sa voix intérieure et ses dons psychiques et physiques, le garçon m'a fait penser plus d'une fois à Fitz, autre jeune héros d'une grande saga fantasy, L'Assassin royal.

Néanmoins, malgré cet apprentissage de la part du personnage principal, j'ai trouvé ce troisième plus mou que les deux précédents, ou plus exactement, moins accrocheur. La faute en revient principalement à la magie : elle résout tous les problèmes. Il suffit d'avoir Belgarath, Polgara ou Garion dans les parages et la solution est vite trouvée pour sortir tout le groupe d'ennuis fâcheux. On en vient alors à ne plus vraiment être effrayé du sort de nos personnages quand ils sont retenus en otage ou blessés, on sait très bien qu'ils vont trouver une solution pour s'en sortir.

Malgré tout, c'est toujours un plaisir de suivre cette bande de joyeux lurons, ces derniers ayant des caractères bien distincts les uns des autres mais qui se complètent étonnamment bien. le dernier tiers du tome laisse apparaître trois nouveaux protagonistes intéressants qui devraient rester pour la suite de la saga, j'ai hâte d'en apprendre davantage sur eux.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Et voila !
J ai enchainé les tomes 2 et 3 (ce qui n est pas ds mrs habitudes).
C est de la bonne heroic fantasy!
Bon y a du seigneur des anneaux (que j adore) au sens de la petite troupe qui chemine avec le sorcier, des etres de differentes races ou especes, 1 jeune candide (bien que celui ci ait de super pouvoirs).
J ai aime le chemin parcouru, la description ni trop ni pas assez claire. Je me reperais sur les cartes jointes. J adore ca.
C etait sympa!
La j arrete. Je n en lirai pas les tomes suivants. Ca me suffit
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J'ai lu les 2 sagas (la Belgariade, la Mallorée) il y'a fort longtemps.
Un univers très présent.
Des personnages nous faisant nous sentir près d'eux.
Des intrigues claires.
J'ai beaucoup apprécier cet univers et accompagner ces aventuriers.
De la très bonne Heroic Fantasy;))
A ne surtout pas hésiter;)
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Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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Ce troisième tome est toujours aussi bon! La quête avance petit à petit et surtout le destin des compagnons prend forme. Garion se voit avoir des pouvoirs plus grands que ce qu'il imaginait et surtout de nouveaux personnages font leur apparition!
Lien : http://louvinette.over-blog...
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Alors que Dame Polgara pose une attelle à son père Belgarath pour réduire la fracture du bras qu'il s'est faite suite à la chute d'un arbre, elle répète à la princesse C'Nedra qu'en dépit de sa fugue et de son refus d'obéir, elle sera amenée de gré ou de force à la cour de Riva, histoire de respecter la volonté de son père. La quête de l'Orbe, qui continue encore et encore, mènera ensuite nos héros dans les entrailles de la terre où ils rencontreront un peuple qui n'a pas vu la lumière du jour depuis plus de 5000 ans et qui leur permettra de profiter de l'aide d'un certain Relg qui possède un pouvoir tout à fait étrange, celui de passer à travers murs et rochers même les plus durs.
Avec « Le gambit du magicien », la saga de la « Belgariade » arrive à un tournant, mais non à sa fin, ce qui aurait pu être le cas. En effet, après trois tomes et 1150 pages de lecture un brin fastidieuse, l'histoire n'a que fort peu progressé. La quête de l'Orbe semble interminable. Les chevauchées dans le vent, le froid et la neige dans un décor aussi minéral que désertique, même pimentées de quelques rencontres de monstres, finissent par lasser le lecteur le plus patient. Heureusement, la scène finale avec la montée à Rak Cthol et l'affrontement homérique entre le Grand Prêtre Ctuchik et le sorcier Belgarath réveille un peu l'intérêt. Nul doute que les fans de fantaisie souhaiteront quand même découvrir la suite de cette histoire, mais ce sera sans moi. Un ensemble trop lent, trop mou, trop ennuyeux. Pas assez de rebondissements, de surprises, de rythme et d'humour !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Encore une fois le roman commence par une leçon d'Histoire qui sera répétée et appliquée dans le roman. Si cette technique permet de faciliter la compréhension, personnellement je la trouve un peu lourde à lire.

La route continue pour la petite troupe qui ne cesse de s'agrandir, sans pourtant laisser aucun personnages de côté. Même si le récit semble fonctionner une nouvelle fois de la même manière, il y a plus d'action et cette fois on va droit au but. Les personnages sont attachants, parfois très drôle, comme Silk et ses remarques acides.

Un tome efficace, même si étrangement il semble plus être la fin d'une trilogie que le pilier central de la saga.
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Commentaire sur le cycle complet :

Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.

Ce n'est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l'auteur à grandement participé à l'élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).

Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.
Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.

Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l'histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.

Bien que je connaisse évidemment l'histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.
Évidement, ce n'est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.
A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.
J'ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.

En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d'humours.
On s'imagine aussi facilement les scènes que si l'on était au coté des personnages et souvent on rit de bon coeur.

Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.
Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.
Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.
Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.

D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le coeur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.


Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu'un Gemmell ou un Bottero.

Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n'ai pas lu : le codex de Riva.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Troisième volet qui engage clairement tous les enjeux de la quête. Là, on se rend vraiment compte (même Garion ! *rires*) que tous les personnages ont leur importance. Non, ce n'est pas par hasard qu'ils furent sélectionnés. Leur disparité, c'est ce qui est important. Vous comprendrez en le lisant..

Garion, malgré son caractère têtu d'adolescent chiant apprend petit à petit à maîtriser son pouvoir avec l'aide de Pol et Belgarath. Croyez-moi, il n'a pas fini d'en baver.

Silk (mon préféré) cet homme au visage de fouine est extrêmement cynique (humour, mais cynisme, la recette gagnante).

Un nouveau personnage intègre l'histoire. Il est hyper agaçant, j'ai eu envie de le tuer, mais il est indispensable, malheureusement.

Dialogues savoureux, et les prises de bec entre la princesse et Garion nous font passer un bon moment. Elle aussi sait être casse-pied ! Pourtant, j'ai vu se dessiner une trame et je ne m'étais pas trompée...

Eddings a bien campé toutes les différentes races qui peuplent son univers, même si la caricature est poussée un peu loin.

Dans un même peuple, il y a des différences et tous les habitants d'une région, d'un pays, d'une contrée n'agissent pas de la même manière, ne pensent pas de la même façon. Dans son univers, oui. Pas vraiment de disparités. Bon, pas très réaliste, mais vu que nous ne sommes pas sur terre, cela pourrait être plausible.

Malgré ce petit défaut, je ne nierai pas que je n'avais qu'une seule envie : poursuivre ma route en leur compagnie.

Le Gambit du magicien est un très bon roman, aussi bien écrit que ces prédécesseurs et marque un tournant important dans la quête de l'Orbe.

Au fait, pour ceux qui ne le sauraient pas, je vous explique ce que veut dire le mot "gambit" : coup du jeu d'échecs, qui consiste à sacrifier volontairement un pion ou une pièce...

La Belgariade reste un must qu'il faut découvrir.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Et bien me voilà au milieu de cette épopée fort sympathique.
Comme je le disais lors de ma critique du Tome 1, c'est une première pour moi et je suis happée par l'histoire comme me l'avait dit mon beau-frère : "cette saga fera de toi une adepte de la Fantaisy ".
Alors adepte peut être pas mais en tout cas convaincue 😊
Ce troisième tome est plus magique dans le sens où la sorcellerie est beaucoup plus presente, tous les pions sont en place et que le combat commence....
Vite , la suite ⚜
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