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Citations sur La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien (25)

-Vous me dites de ne pas chercher les ennuis et vous voudriez que je contrarie Polgara? Vous manquez de suite dans les idées, Belgarath.
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Bon, une fois, vous avez eu une peur bleue. Il n’y a vraiment pas de quoi se mettre la rate au court- bouillon. Ça nous arrive à tous de temps à autre.
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Vous l'ignoriez? Ils ont peur du temps et des grands de ce monde, peur de la nuit et des monstres tapis dans les ténèbres, peur de vieillir et de la mort. Il y en a même qui ont peur de vivre. Les hommes ordinaires ont peur à chaque minute de leur vie, ou presque.
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Soudain Brill plongea, les mains en avant, mais Silk esquiva l’assaut et lui abattit ses deux poings en plein dans le dos. Brill poussa un grognement mais réussit à s’éloigner en roulant sur lui-même.
- Il se pourrait que tu sois aussi bon qu’on le raconte, admit-il à contrecoeur.
- M’essayer, c’est m’adopter Kordoch, invita Silk avec un sourire inquiétant.
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— Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Belgarath en revenant de l'autre côté de la tour.
— Brill, lâcha simplement Silk en remettant sa robe murgo.
— Encore ? fit Belgarath, exaspéré. Qu'est-ce qu'il fabriquait, cette fois ?
— Eh bien, la dernière fois que je l'ai vu, il essayait d'apprendre à voler, gouailla Silk.
Le vieil homme le regarda avec stupeur.
— Il n'était pas très doué, ajouta Silk.
Belgarath haussa les épaules.
— Ça lui viendra peut-être avec le temps.
— Je ne crois pas qu'il ait beaucoup de temps devant lui, reprit Silk en jetant un coup d'œil vers le parapet.
D'en bas, très loin, terriblement loin, leur parvint un choc sourd, amorti ; puis, au bout de plusieurs secondes, un autre.
— Ça compte quand on rebondit ? s'informa Silk.
— Pas vraiment, répondit Belgarath avec une affreuse grimace.
— Alors je dirais qu'il n'a pas eu le temps d'apprendre, conclut allègrement Silk.
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— Pourquoi ne l'avez-vous pas coupé en deux avec votre hache?
— Je n'aime pas tellement taper sur les gens, déclara le forgeron.
Silk regardait Durnik, le visage de cendre.
— Alors vous avez préféré le pourchasser dans les sables mouvants et vous êtes resté à le regarder s'engloutir dedans? Mais Durnik, c'est monstrueux!
— La mort c'est la mort, rétorqua Durnik avec une brutalité inhabituelle chez lui. Quand elle vient, peu importe comment, non? Bon je suis tout de même désolé pour le cheval, conclut-il, un peu songeur.
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— Ne me touchez pas! Jamais!
L'Ulgo s'enfuit au pas de course.

— Mais qu'est-ce qui lui arrive? s'étonna Barak.
— Il ne tient pas à ce que vous le profaniez, expliqua Belgarath.
— Le profaner? Moi, le profaner?
— Il est très jaloux de sa pureté personnelle. D'après lui, tout contact risque de le souiller.
— Le souiller? Mais il est sale comme trente-six cochons!
— Il ne s'agit pas de ce genre de saleté.
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p.324.
- Pourquoi est-il fâché après moi ? Chuchota Taïba d'un ton infiniment las.
- Couvre ta nudité, femelle ! Ordonna Relg. Tu constitues un outrage à la décence.
- C'est tout ? Fit-elle en éclatant de rire, un rire de gorge, chaleureux. Je n'ai rien d'autre à me mettre, reprit-elle avec un coup d'œil à sa silhouette voluptueuse. D'ailleurs, il n'est pas mal, mon corps. Il n'est ni difforme ni laid. Pourquoi devrais-je me cacher ?
- Femelle lubrique ! Lança Relg d'un ton accusateur.
- Si ça vous ennuie tant que ça de me voir, ne me regardez pas, recommanda-t-elle.
- Relg à des problèmes religieux, expliqua Silk avec une pointe d'ironie.
- Ne me parlez pas de religion, ajouta-t-elle en frissonnant.
- Vous voyez, souligna Relg avec un reniflement méprisant. Elle est complètement dépravée.
- Pas vraiment rétorqua Belgarath. C'est plutôt qu'à Rak Cthol religion est synonyme d'autel et de poignard.
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Beldin, dit-elle fraîchement, il y a combien de temps que vous ne vous êtes pas lavé?
- J'ai pris une averse il y a quelques mois, répondit le nain en haussant les épaules.
- Eh bien, il n'a pas dû pleuvoir beaucoup. Vous puez comme toute une porcherie.
- Tu es bien ma nièce préférée, s'esclaffa Beldin. J'avais peur que tu aies perdu ton mordant, avec les années.
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Son pouvoir était associé à une sensation précise, il s’en souvenait maintenant : une lourdeur derrière la tête, une sorte de pression sur le front. Il ferma les yeux et il lui sembla que ça allait un peu mieux. Ça venait. Pas fort, mais ça venait ; c’était comme si une vague montait en lui. Il se rappela quelque chose et glissa une main sous sa tunique pour poser la marque de sa paume sur son amulette. Amplifiée par ce contact, son énergie mentale devint un puissant rugissement qui allait crescendo. Il se releva sans ouvrir les yeux, puis les ouvrit et braqua un regard implacable sur la roche récalcitrante.
- Tu vas bouger ! marmonna-t-il.
Sans lâcher son amulette, il tendit la main gauche, la paume vers le haut.
- Maintenant ! déclara-t-il d’un ton farouche, en levant lentement la main.
La force qui était en lui se mit à monter en puissance, et le rugissement qui lui emplissait la tête devint assourdissant.
Tout doucement, le bord de la roche sortit de l’herbe. Des vers, des larves qui vivaient tranquillement terrés dans le noir prirent la fuite, paniqués par la lumière du soleil. La roche s’éleva de toute sa masse, obéissant à la main inexorablement levée de Garion. Elle hésita une seconde à l’angle de sa partie aplatie et bascula lentement sur le côté.
Il s’était senti vidé après avoir tenté de soulever la roche avec ses muscles, mais ce n’était rien par rapport à la lassitude mortelle qui l’emplit jusqu’au tréfonds des moelles au moment où il relâcha sa volonté. Il replia ses bras sur l’herbe et posa sa tête dessus.
Au bout d’un instant, ce fait commença à lui paraître étrange. Il était toujours debout, et pourtant, ses bras étaient confortablement croisés devant lui, sur l’herbe. Il releva précipitamment la tête et regarda autour de lui avec confusion. Il avait bel et bien déplacé la roche. Cela au moins était évident : la pierre était maintenant posée sur son sommet arrondi, le dessous humide tourné vers le haut. Seulement il s’était passé autre chose. Il ne l’avait pas touchée, mais elle reposait malgré tout sur lui de tout son poids lorsqu’elle s’était élevée au-dessus du sol, et la force qu’il avait dirigée vers elle ne s’y était pas engagée en entier.
Garion se rendit compte avec désespoir qu’il était enfoui jusqu’aux aisselles dans la terre de la prairie.
- Comment je vais me tirer de là, moi ? s’interrogea-il t-il, atterré.
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