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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce quatrième tome de la Belgariade, la quête de Garion et de ses compagnons prend un nouveau tournant. Maintenant que le jeune homme a récupéré l'Orbe, direction Riva, son royaume pour prendre la tête des armées du Ponant contre Torak. Garion prend alors conscience de l'énorme responsabilité qui pèse sur ses épaules ainsi que sur celles de Ce'Nedra.

Encore une fois, j'ai été conquise par ce tome! Garion n'est définitivement plus le petit garçon rencontré dans le premier tome. C'est désormais un roi et un sorcier en puissance. Fini les pleurnicheries et place à l'action pour lui et pour Ce'Nedra. J'ai retrouvé avec plaisir Barak, Silk et les autres. le seul personnage qui ne m'a pas manqué c'est Polgara. Si je l'a trouvais sympathique dans les premiers tomes, dans celui-ci, elle m'a franchement agacée. Elle a du mal à laisser Garion et Ce'Nedra prendre de l'assurance et ses "mon chou" et ses paroles moralisatrices à chaque fois qu'elle leur parle m'ont vraiment énervée. En dehors de ça, j'ai hâte de savoir comment va se terminer la Belgariade!
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Dans ce tome, rien n'a changé niveau qualité. le style est toujours aussi bien, l'humour toujours aussi présent. L'action est légèrement moins présente dans ce tome, ce qui laisse la part belle aux événements et aux surprises de taille pour nos chers Garion et Ce'Nedra. En effet, c'est l'heure du retour et la quête est finie ou presque, du moins c'est ce que pense Garion ! L'auteur (ou plutôt les auteurs, car mme Eddings est maintenant reconnue comme co-auteure de son mari) doit être un sacré farceur pour avoir imaginé tout ceci, et pour notre plus grand plaisir.

J'ai particulièrement aimé l'arrivée de notre petit groupe en Algarie, pourchassés par les Murgos, ainsi que la colère de tante Pol qui bizarrement est reprise par Ce'Nedra dès qu'elle comprend le pourquoi du comment. Bien sûr, rien ne vaut le retour à Riva et tout ce qui s'ensuit. Bref comme à chaque lecture j'aime beaucoup ce qui se passe dans ces livres !

Les personnages sont vraiment très fouillés, encore plus en ce qui concerne les personnages féminins je trouve. Je pense qu'ils donnent encore plus de profondeur au récit. Je suis une fan inconditionnelle de Silk, Polgara mais dans ce tome, je pense que Ce'Nedra est vraiment mise en valeur, et j'adÖre !!!

En conclusion, une petite chronique pour (re)dire combien j'aime ce cycle et combien je prends beaucoup de plaisir à le relire (encore une fois).
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Dans cet avant dernier tome, l'histoire se concentre sur l'accession de Garion et Ce'Nedra au trone de Riva et à leurs nouvelles responsabilités.
Garion découvre l'exercice du pouvoir. Il est très loin du jeune garçon naîf du début de l'histoire. Garion doit faire ses propres choix et ne peut plus se cacher derrière Polgara ou Belgarath. Ce'Nedra n'est plus une petite fille capricieuse mais une très jeune reine confrontée à ses responsabilités et devant gérer la préparation d'une guerre. C'est un tome de transition avant l'affrontement final et où il y a beaucoup moins de détour que dans les précédents. J'ai trouvé que comme pour le tome 3 (qui reste mon préféré), l'histoire avance maintenant avec le bon tempo alors que les 2 premiers avaient parfois parfois quelques longueurs. Même si je reste persuadé que ce cycles auraient gagné à être plus concis (une trilogie aurait sûrement suffit), je suis impatient de lire le dernier chant.
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Dans ce tome il y a une très belle description d'une cérémonie sur quelques pages, j'ai particulièrement aimé ce passage. Il y a une halte importante dans le voyage initiatique, marquant le passage à l'âge adulte du héros que je ressentais déjà depuis un moment mais là il est comme marqué d'une pierre blanche ce qui valait bien cette pause dans la marche.
A la fin du tome j'ai eu l'heureuse surprise de voir les femmes prendre un rôle, d'être présentes à plusieurs, de discuter sans hommes. Ce'Nedra joue même un rôle majeur et assez passionnant.
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Que dire de ce roman en 5 tomes?
Tout d'abord le monde dans lequel évolue les personnages est vaste et bien construit. On apprend leur coutume et leur religion à travers toute une manière de se comporter selon le lieu où l'on se trouve.
Le style de l'auteur est pour beaucoup sans tomber dans le descriptif acharné.
Quand aux personnages, ils sont vraiment tous différents et chacun pourra plaire à sa manière. Pour ma part j'ai beaucoup aimé Silk et Relg. Mais les autres sont aussi très bien, seulement ma préfèrence va pour ce meurtier perfide et sournois et pour le fanatique qui n'oe à aucun moment regarder une femme dans les yeux.
Lien : http://louvinette.over-blog...
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Beaucoup moins mouvementé que les tomes précédents, La Tour des maléfices prend davantage le temps d'explorer la psychologie de son personnage central, Garion, qui découvre enfin son rôle contre le dieu Torak. Ce temps de “repos” à Riva permet de réunir tous les personnages rencontrés lors des trois premiers tomes dans une atmosphère joyeuse de paix et de renouveau.

Ce temps pris par David Eddings pour faire évoluer ces deux personnages centraux de la Belgariade m'a particulièrement plu. le fait que toute la bande soit réunie loin des champs de bataille m'a fait également un bien fou, avant de retourner au combat dans le dernier tome de la saga. le dernier tiers du roman en compagnie de Garion, Belgarath et Silk est particulièrement intéressant entre ce nouveau périple incertain, la rencontre avec Vordaï, la sorcière des marais, et la conviction de Garion de sauver les différents royaumes dont il se sent maintenant responsable. En suivant le jeune homme dans son apprentissage de la vie et de ses pouvoirs, difficile de ne pas avoir en mémoire Fitz de L'Assassin royal même si Garion est bien plus discipliné. Je pense retourner très prochainement dans La Belgariade pour connaître l'avenir de notre héros et des différents royaumes sous sa protection.
Lien : https://entournantlespages.w..
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La prophétie se révèle et chacun découvre son rôle. Mais la quête en est-elle plus facile?
Un tome de révélations, que le lecteur avait pressenties, mais qu'il vit toujours avec plaisir. Car la prophétie n'est pas terminée!
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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Peut être le meilleur de la série. Garion bombardé roi des roi du Ponant, Ce Nedra qui dévoile tout ses talents de manipulatrice (aux airs incroyablement innocente ! ). On sent se mettre en place tous les acteurs et les événements du dénouement de l'histoire.
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Bien, Eddings est toujours aussi doué et c'est sans doute le meilleur tome de la Belgariade, conseillé à tout les amateur d'Eddings.
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Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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