Le carnaval des ombres

Un homme est retrouvé mort sous le carrousel du cirque Carnaval Diablo.
Pour étrenner son nouveau titre d'agent spécial senior du FBI, le jeune Travis est envoyé seul sur cette affaire.
D'abord, identifier ce corps, pour ensuite essayer de déterminer le motif et l'auteur de son assassinat.

Travis est très méthodique, très méticuleux, et il va pousser l'enquête trop loin aux yeux de certains.

La ligne directrice de ce roman est celle du ver dans la pomme :
– Travis a-t-il hérité de la violence de son père ? Est-elle en lui ?
– le FBI, dont il est un fier et confiant membre, s'est-il dévoyé vers le côté obscur de la force ?

Le directeur du cirque est doué de pouvoirs de divination, on bascule dans le fantastique.
Le finale de ce roman, où tous les protagonistes se retrouvent au même endroit, comme dans une émission de Patrick Sébastien en fin de spectacle, est improbable et manque de sérieux.

Pourquoi se casser la tête à cacher de façon inaccessible un cadavre sous un carrousel et quel est le motif réel de ce meurtre ? La réponse que nous fournit Ellory est ridicule.

Troisième lecture de cet auteur. Sans doute la dernière. Plus de 700 pages où il ne se passe pas grand chose. Une pénible accumulation de flash-back, de portraits à la « va-vite », sans saveur et de cheminements abracadabrants. Un récit qu'on doit s'efforcer de rendre cohérent par ses propres moyens. Une lecture laborieuse. Il arrive parfois qu'un auteur ne soit pas au sommet de son art, ce sont des choses qui arrivent.
Mais là, ce qui m'a le plus agacé et que j'avais déjà noté dans les récits précédents ( « Les anonymes » ou les « Les assassins » ), c'est la vision de certains événements au travers du pathétique filtre scientologue. C'est insupportable. Tout le monde y passe : les psychiatres, les institutions, les faits historiques, la police, etc.
C'est fait de façon très subtile. Si au moins cette approche apportait une forme de questionnement ou de recul… Mais non, c'est juste lourd et inutile. le plus triste, c'est qu'au final, je suis allé jusqu'au bout en m'attendant à ce finish auquel R.J. Ellory m'avait habitué. Et non ! Ça se termine comme un « plouf » ou un « prout » !

Malheureusement je suis passée complètement à côté du livre, dans son entièreté. Je l'ai trouvé indéfiniment long au début, et malheureusement il n'a commencé à accélérer que vers la 450ème page… Pour finalement me perdre totalement. J'aurais apprécié, je pense, un « vrai » polar, avec une bonne enquête, et que l'univers du cirque soit plus développé en lui-même. Ici malheureusement j'ai eu l'impression que les 400 premières pages étaient des excuses pour expliquer le comportement du personnage principal (avec de trop longues divagations autour de son histoire personnelle), et que tout les autres personnages n'étaient là que pour graviter autour de lui sans véritable intérêt.
Ce vers quoi tend le livre aurait pu m'intéresser, sincèrement, mais dans d'autres circonstances certainement… Là j'ai eu l'impression d'être un peu flouée, étant donné la quatrième de couverture. Je n'ai malheureusement pas non plus accroché à l'écriture en elle-même, et j'avais énormément de mal à « visualiser » tout ce que je lisais. A plusieurs reprises j'ai dû me forcer pour me dire que l'intrigue prend place dans les années 50, notamment.
En somme je n'ai pas apprécié ma lecture, je n'ai pas apprécié les personnages, et encore moins le personnage principal. L'explication, ce retournement de situation bien trop tardif et arrivant comme un cheveu sur la soupe, ne m'a en rien convaincue…
Dommage !

Je dois avouer avoir été un peu déçu par ma lecture.

L'enquête principale n'avançait pas, je ne ressentais pas vraiment d'intrigue et j'ai dû me forcer pour le finir, connaître le fin mot de l'histoire.

C'est dommage, car les personnages étaient intéressants, avec tous, une histoire et des zones d'ombres. J'ai apprécié les flashbacks de Michael qui nous rappel son passé, pas toujours facile, tout cela donne un sentiment de trop, avec énormément de longueur et devient interminable.

Je n'ai pas été très fan de cette intrigue basée sur le complot. J'ai ressenti le fort sentiment de paranoïa qu'a pu ressentir Michael et cette critique des institutions telles que le FBI, la CIA… m'a semblé démesuré, voir grossière.

Le récit recommence enfin à devenir intéressant, si on peut dire, après le spectacle du cirque, avec notamment, des réponses qui apparaissent et toujours des longueurs.

Il m'est malheureusement arrivé de lire des passages en travers, de ne pas les comprendre et de ne pas chercher à connaître les détails comme les parties sur les recherches comportementales ou les enquêtes sur l'après guerre, je ne pense donc pas faire partie du public visé par ce roman.
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