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3,66

sur 358 notes
Dans Les fantômes de Manhattan, les livres sont là, hantant les lieux, les pages, les personnages…Et puis, il y a les personnages de fiction dans la fiction, dansant autour du feu de l'intrigue…Les livres, encore et toujours, un moyen de mieux comprendre sa vie, de mieux se comprendre, mieux comprendre le monde qui nous entoure…Forrester, cet inconnu mystérieux, en apportant une histoire inachevée et inédite, et sous l'impulsion d'un Club de Lecture, va complètement réorienter le destin de Annie…Il arrive avec des lettres, qui viennent s'échouer sur des plages désertes de souvenirs personnels de cette jeune femme et ce manuscrit qui pèsent plus lourd en conséquences que l'idée de quelques feuilles volantes un peu noircies d'encre : en voilà un très bon départ vers des tourbillons d'émotions…Le pouvoir des mots et des histoires, qui racontent des morceaux d'Histoire, des destins mêlés, des horreurs et des beautés. La lecture au coeur de tout, ou tous nos amours dans les lectures: Annie va le vivre très intensément, à la lumière de la passion….

« Les fantômes s'en sont allés, se dit-elle. Enfin-et peut-être pour toujours-, les fantômes s'en sont allés. »

Ce que j'admire le plus dans les livres de R.J Ellory, et c'est d'autant plus vrai avec ce nouveau livre, c'est sa capacité à relier. Relier les événements, relier le monde, relier les histoires, relier les gens. Dans ses écrits, il s'efforce toujours de connecter ses intrigues dans un contexte historique et ici, on traverse le passé de l'Europe et de l'Amérique, dans ses parts sombres de violence, mais on retrouve également, cette petite étincelle d'espoir qui tend vers l'Autre. Cette Annie orpheline et solitaire, va au cours de ce roman , se rendre compte qu'elle fait partie de ce monde, qu'elle est la somme d'un amour, qu'elle n'est pas qu'un électron lambda, qu'elle est ici et maintenant sur la planète, et qu'il lui faut vivre sa vie, et non pas se laisser porter entre solitude et dépression…Elle n'est pas fantôme, mais bien vivante! C'est inspirant, mais sous la plume de cet auteur, c'est juste renversant…

« La femme que je suis maintenant aspire à un autre genre de vie. »p350

Pour la force de cette histoire et l'ingéniosité de cette intrigue, parce que cet auteur a un talent fou, ce livre est un Coup de Coeur.

« Pourquoi fallait-il que la profondeur de l'amour ne se mesure qu'à l'aune du malheur de la perte? »

Ma note Plaisir de Lecture 10/10

(Chronique complète sur le blog)
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Il est bon de faire un minimum abstraction des précédents romans d'un auteur à l'aune de la lecture de son nouveau livre, à fortiori lorsqu'il s'agit de R.J. Ellory. Aucun de ses récits ne ressemble au précédent. C'est particulièrement flagrant avec Les fantômes de Manhattan.

Différent pour plusieurs raisons. Parce que le roman est en fait son deuxième publié, en 2004, alors qu'il ne sort que 14 ans plus tard en français. Parce que c'est une voix féminine qui nous guide durant ces pages, celle d'Annie, 31 ans et jeune libraire.

Il est possible que certains de ses lecteurs assidus soient surpris par cette histoire et par ses personnages. La surprise passée, j'ai, pour ma part, totalement adhéré à cette intrigue émotionnellement forte et profondément touchante.

Le premier chapitre ne m'avait pourtant pas convaincu. Je l'ai trouvé inutilement emphatique. Mais voilà… le deuxième chapitre m'a fait monter les larmes aux yeux, tant sa force intrinsèque m'a atteint au plus profond de mon être. J'étais bel et bien dedans, jusqu'au bout.

Les fantômes de Manhattan est un roman noir, mais c'est sans aucun doute le plus lumineux de livres d'Ellory. Certaines scènes (du passé) sont dures, contrebalancées par des passages contemporains remplis d'amour(s). Amour filial, romanesque, livresque, il irradie à travers les pages. L'ambiance y est même sensuelle et sexuelle parfois, ce qui est assez inhabituel chez l'écrivain anglais.

Mais Ellory est lui-même, déjà en 2004. On retrouve dans ce livre des thématiques récurrentes, de celles qui le hantent tout au long de ses différents ouvrages. Cette manière, surtout, dont les petites histoires personnelles se croisent, s'entrechoquent, se lient avec l'Histoire (avec un grand H).

Dire que j'ai été touché par ces personnages, par l'écriture soigné et expressive de l'auteur, est un doux euphémisme. J'ai trouvé certains passages bouleversants et troublants. J'ai cru en cette Annie, personnage à la fois fragile et pourtant d'une vraie force intérieure, j'ai ressenti ce qu'elle a éprouvé.

Et puis, j'ai aimé la fin, tellement aimé le dernier chapitre à en applaudir des deux mains.

Les fantômes de Manhattan conte une belle histoire et la manière dont un livre peut changer une vie. Sans aucun doute le plus lumineux des romans noirs de R.J. Ellory, avec une émotion palpable tout au long de cette intrigue aussi sombre que passionnée. Un roman inclassable qui a le potentiel de toucher un très large public, amateur de belle littérature.
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Un des premiers Ellory, ceci tendant à expliquer cela, mais quand même...

Annie O'Neill pourrait être heureuse.
N'était l'absence cruelle de mec, de blé et d'historique paternel, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Aussi, lorsqu'un étrange étranger pénétra dans sa petite, mais néanmoins charmante librairie, pour évoquer ses parents qu'elle connut trop peu et un manuscrit à égrener en sa compagnie, c'est tout de go qu'elle se lança dans l'aventure tout en se demandant le lien pouvant bien exister entre parentalité et grimoire.
Il est peut-être des vérités qu'il vaut mieux ne jamais découvrir...

Récit inégal, plaisir forcément partagé.
Si j'ai adoré la partie retraçant l'itinéraire d'un enfant peu gâté et les rapports entretenus entre Annie et son attentionné alcoolique de voisin, la romance naissante entre notre libraire préférée et un bel inconnu miraculeusement alpagué m'a gonflé au plus haut point. Bourrée de clichés, cette bluette sirupeuse contraste fortement avec le ton général du récit.

Une chape de plomb désespérante où désir d'avenir en berne et filiation contrariée se taillent la part du lion.
Aussi, difficile de maintenir un niveau d'intérêt constant lorsque ce dernier se voit régulièrement et brutalement saucissonné par un consternant badinage vomi et revomi à l'envi.

Bref, Ellory ne pouvant torcher que des chefs d'oeuvre, il convient de lui pardonner dans la foulée d'autant que l'originalité et le final plaidant largement en sa faveur, le tout se lit, somme toute, avec un plaisir certain à défaut d'inoubliable.
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Après avoir été éblouie par " Seul le silence", j'ai tenté un autre livre de l'auteur" Les anonymes", je crois, que je n'ai pas réussi à finir, il m'a paru fade par rapport à mon coup de coeur.... J'ai voulu quand même emprunter celui-ci à la médiathèque. J'ai bien fait: même s'il ne m'a pas autant fait vibrer que le premier, il m'a cependant beaucoup plu, malgré quelques longueurs.

D'abord, j'ai retrouvé avec grand plaisir cett écriture superbe, ample, prenante. Alliée à une histoire bouleversante et mystérieuse. Et une construction en abyme des plus réussies.

Annie O'Neill, à trente ans, s'interdit de vivre, ses parents lui manquent, sa mère est décédée il y a quelques années et son père a disparu de sa vie lorsqu'elle était enfant. C'est un personnage avec lequel on est aussitôt en empathie. Solitaire, mais non dénuée d'humour, elle n'a qu'un ami, son voisin, Jack, et tient une petite librairie . Elle y sommeille entre ses livres, attendant désespérément quelque chose.

Ce sera plutôt quelqu'un: un certain Forrester vient lui apporter des lettres écrites par son père à sa mère et un début de manuscrit, relatant la vie d'un jeune rescapé de Dachau, venu à New-York et voulant réussir, coûte que coûte... Histoire vraie? Fiction?

Et quel lien entre tout cela? Je l'ai deviné assez vite mais l'entrecroisement entre les événements de la vie d'Annie, qui prend un nouveau tournant quand elle rencontre David Quinn et les différents chapitres du manuscrit tient habilement le lecteur en haleine, le fascine... Et la fin est géniale!

Un subtil mélange de roman psychologique intense, introspectif, et d'aventures cruelles dans le milieu mafieux , comme si un livre de Joyce Carol Oates avait fusionné avec les films de Martin Scorsese...

Un très bon moment de lecture...





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Titre : Les fantômes de Manhattan
Auteur : R J Ellory
Editeur : Sonatine
Année : 2018
Résumé : Annie O'Neill tient une petite librairie dans Manhattan. Une librairie qui est à l'image de sa vie, discrète et à l'écart du fracas du monde. La visite d'un homme, Monsieur Forrester, va sortir la jeune fille de sa torpeur. Celui-ci se prétend être un vieil ami de ses parents disparus depuis de nombreuses années et dont elle garde très peu de souvenirs. Ce mystérieux Forrester est porteur d'un manuscrit narrant la vie d'un certain Haim Kruszwika, rescapé de Dachau et devenu une figure du banditisme américain. Cette histoire a-t-elle un lien avec le passé de la jeune libraire ? 
Mon humble avis ? : RJ Ellory est un auteur à part, l'un de ceux dont j'attend chaque titre avec impatience, l'un des rares auteurs de romans noirs que j'estime être largement au-dessus de la mêlée, un écrivain surdoué et un conteur hors-pair. Des titres tels que seul le silence, Vendetta ou papillon de nuit éveillent en votre humble serviteur le souvenir de longues heures de lecture passionnées et passionnantes. Je n'ai pas aimé tous les titres de l'auteur natif de Birmingham loin s'en faut mais une chose est sûre : quand Ellory est grand il est vraiment grand, ça je peux vous l'assurer... Vous comprendrez donc que je me lançais dans la lecture de ce nouvel opus avec énormément d'espoir et d'intérêt, je bouleversais mon ordre de lecture, mettais de côté toute autre activité pour me plonger dans ces fantômes de Manhattan. Place au maître bon sang ! Des les premières pages je retrouvais le rythme d'Ellory, son style parfois un peu ampoulé mais surtout sa manière de happer le lecteur pour ne plus le lâcher jusqu'au dénouement, sa propension à dérouler son histoire comme s'il vous murmurait à l'oreille, son talent pour semer des indices et le trouble dans l'esprit du lecteur. Soyons franc les fantômes de Manhattan n'est pas le plus grand de ses romans, peut-être y manque-t-il le souffle de Vendetta, le mystère et la noirceur de seul le silence (qui reste à ce jour mon livre préféré de l'auteur). C'est pourtant un excellent roman noir, un bouquin addictif où les petites histoires se mêlent aux grands événements de ce monde, où l'on passe d'un camp de concentration aux rues mal-famées de New-York, où les destins s'entrechoquent et où l'amour et les relations humaines sont omniprésents. Certes le dénouement est prévisible, cela manque de densité parfois mais je suis d'une totale mauvaise foi quand il s'agit de cet écrivain alors je finirais par une note positive en vous encourageant à découvrir, si ce n'est pas déjà fait, l'oeuvre du génial R J Ellory.
J'achète ? : Oui bien sûr, même si pour être tout à fait franc je considère ces fantômes de Manhattan comme l'un de ses romans mineurs, moins dense et moins fiévreux que nombre de ses romans précédents. Cela reste un bon bouquin et pour qui découvrirait l'auteur, une excellente passerelle vers ses oeuvres précédentes. le message n'est-il pas assez clair ? Lisez R J Ellory !
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Des émotions bien new-yorkaises. ----------
*
C'est le premier roman de RJ Ellory (publié 14 ans plus tard en France). Et aussi le 1er que je lis de cet écrivain.
Je n'ai aucun élément de comparaison pour vous donner mon avis bibliographique .
Intéressée particulièrement par le lieu mythique d'une ville qui ne dort jamais: New-York.
*
Deux histoires qui s'entremêlent.
L'une, bien réelle, contemporaine, de la bien fade vie d'Annie O'Neill, libraire et célibataire.
L'autre, dans un passé pas si lointain, un destin hors du commun de Mr Rose.
Qui les lie? Mr Forrester bien sûr! Un vieillard bien mystérieux et à l'allure bien troublante.
Un manuscrit, des lettres d'amour, un client avenant, un voisin empathique et voilà que l'avenir d'Annie semble plus rose.
*
Des élements intrigants qui auraient dû m'enthousiasmer. Mais Annie, la jeune dame m'a ennuyé avec ses jérémiades et ses plaintes si .....new-yorkaises :)
Je m'explique: je me suis rendu compte que nombre d'auteurs new-yorkais s'exprimaient d'une manière dramatique même -et si- il n'y avait aucune raison de se plaindre.
Le nombre de fois où j'ai pesté contre Annie! "Allez, remues-toi, bouges, fais quelque chose, ouvres les yeux, poses-toi les bonnes questions sur ce manuscrit, et ne pleurniches plus! "
*
Mais l'écriture est agréable, des descriptions de quartier comme si on y était. Un ton résolument mélancolique qui conditionne les actes d'Annie.
Je me suis vraiment intéressée à l'histoire de mr Rose (le manuscrit). Emportée par sa vie et ses frasques, son destin tragique , les pages se tournaient vite.Ce récit m'a touché avec des passages durs et bouleversants.
Et j'ai vite deviné son identité (au contraire de l'héroine).
*
Les personnages secondaires sont délicieux. Tout en nuances, une forte présence. Notamment l'ami/voisin Jack qui traîne ses fantômes avec lui. J'ai eu pitié de lui, le pauvre homme...
*
Ellory a une plume élégante maîtrisant l'histoire de bout en bout, un twist final avec le petit ami, une vengeance amère qui n'en est pas vraiment une. Plus dure sera la chute ......
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Annie O'Neill n'est pas parente avec Jack O'Neill, fondateur de la marque de vêtements pour surfeurs du même nom…

Pourtant, on peut dire que cette libraire effacée va se prendre une sacrée vague dans sa vie qui était aussi calme et paisible qu'un lac et que ce ne sera pas toujours facile pour elle de garder l'équilibre afin de ne pas boire la tasse.

Étrange… C'est le premier mot qui est venu à mon esprit en commençant la lecture du dernier Ellory car je ne savais absolument pas où il allait m'emmener, vu que je n'avais pas relu le résumé et que les chroniques des copinautes avaient été consultées en diagonale.

De plus, le récit commençait doucement et j'ai eu un peu de mal à m'installer dans le roman de cet auteur que j'apprécie pourtant grandement. Ce n'est qu'au moment où l'histoire dans l'histoire a commencé que ma lecture est devenue addictive, intéressante et captivante.

Moi qui pensait que Ellory aurait pu nous raconter l'annuaire téléphonique et nous passionner tout de même, et bien, je révise en partie mon jugement suite à ce livre. Sans rancune parce que ce début soporifique était nécessaire pour lancer l'intrigue avant de nous hameçonner et puis nous harponner.

À la décharge de l'auteur, je viens d'apprendre que c'était en fait son deuxième roman et qu'on venait seulement de l'éditer dans la langue de Molière, 14 ans plus tard…

Ceci explique sans doute cela dans le fait que j'ai ressenti moins d'émotions dans cette histoire que dans certains autres romans de l'auteur (Papillon de Nuit, Les Neufs Cercles, Mauvaises Étoile), sauf lors du récit que le vieux Forrester apporte, chapitre par chapitre, à Annie, pour qu'elle le lise. Là, émotions fortes. Violentes.

Personnage intéressant que cette Annie qui vivait une vie pépère, qui ne sait plus quoi penser de ce récit qu'on lui donne à lire, sans compter tout ce qui va lui arriver et chambouler sa vie en profondeur, la faisant passer de femme effacée en dragon prêt à tout, limite Agatha Raisin en colère (ou en chaleur), même si elle geint un peu trop à certains moments et qu'on aurait bien envie de la secouer énergiquement.

Il y a une belle évolution dans ce personnage, et dans les autres aussi, notamment le "chat" (vous comprendrez si vous l'avez lu) qui va faire un gros travail sur lui même, ainsi que chez les personnages secondaires qui vont, eux aussi, se révéler au fil des pages, prenant plus de place, évoluant, changeant, nous donnant ensuite une autre donne que celle du départ.

Si je devais résumer ce livre, je dirais que "La connaissance des livres enrichi les gens" ou "Lire est excellent pour votre santé, quelle qu'elle soit (mangez, bougez)" car le salut viendra des livres et ceux qui ne les aiment pas comme Annie les aime ne comprendront jamais quelle richesse culturelle ils ont eu dans leurs mains.

Un roman en demi-teinte pour certains passages, hautement émotionnel pour d'autres, une histoire dans l'histoire qui mériterait, à elle seule, de faire l'objet d'un roman car elle a un potentiel explosif et nous parle de l'Amérique sombre, des personnages auxquels on s'attache, même si on rêve parfois de les secouer.

Un roman où l'auteur fera preuve de talent de couturier pour rassembler tous les bouts épars de son récit et en faire une belle redingote, un roman qui, après quelques errements dans les premiers chapitres (qui sont longs et soporifiques), va tout doucement s'imposer à nous au point que, une fois passé la moitié du récit, on n'ait plus envie de le lâcher.

Un final extraordinaire, magnifique, génialissime qui m'a fait sourire jusqu'aux oreilles et même si je m'étais douté d'une chose, je n'avais pas vu les autres. Pan dans ma gueule.
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J'ai vraiment apprécié l'art du romancier qui nous entraîne dans un récit qui monte en intensité, va crescendo. Cela débute comme un livre un peu fleur bleue, "feel good", où l'on découvre le petit monde d'une libraire rêveuse, trentenaire et célibataire à New-York et où l'on se demande s'il s'agit bien d'un roman noir puis, au moment où on commence à s'ennuyer, les fantômes du passé ressurgissent…. Et là, un autre récit débute, on bascule dans l'univers du cinéma de Martin Scorsese, mafia, vengeance, violence. Cette atmosphère s'insinue dans la vie trop sage de notre libraire, bousculée par la passion, la trahison et finalement la révélation ! Cela m'a donné envie de lire d'autres oeuvres de ce romancier !
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C'est le premier roman de R J Ellory que je lis et si je me suis décidée à le faire, c'est parce que j'ai lu de nombreuses bonnes critiques sur lui. J'ai donc entamé cette lecture avec beaucoup d'attentes et je dois dire que j'ai failli abandonner et laisser sur le carreau ces fameux fantômes. J'ai trouvé que l'histoire commençait mollement, je ne voyais pas le rapport entre cette jeune femme libraire, vivant une vie horriblement banale et la vie de ce Haïm.
Mais je me suis accrochée et j'ai bien fait car mon intérêt a grandi. Dans la vie d'Annie si monotone, surgissent soudain deux hommes : un certain Forrester qui affirme avoir connu son père et tient à lui faire découvrir un manuscrit écrit par un inconnu et qui raconte l'histoire d'un jeune juif rescapé des camps. Et en même temps, elle fait la connaissance de David Quinn agent travaillant pour les Assurances maritimes avec qui elle a une liaison enflammée. J'ai vite compris que ce David Quinn était bien trop beau pour être innocent d'autant que la lecture du manuscrit a confirmé mes soupçons sur les liens qui existent entre Annie et Forrester. J'ai deviné avant elle ce qui allait lui tomber dessus. J'ai vite basculé de son côté, vivant avec elle sa joie comme sa douleur provoquées par sa liaison tumultueuse avec David, me demandant pourquoi elle devait payer pour les péchés de Haïm. Par contre, je ne m'attendais pas à la fin. Je l'ai trouvée brillante, j'ai eu l'impression d'entendre le rire triomphant de Haïm dit Harry Rose à l'encontre de son ancien partenaire.
Je résume : une intrigue bien ficelée, une écriture sublime ! de quoi passer un très bon moment de lecture.
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Bon roman avec néanmoins quelques faiblesses au niveau de l'intensité du récit mais l'histoire est prenante. La libraire, Annie O'Neill a beaucoup de charme...
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