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4

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vincent Madigan est un flic véreux, mais aussi l'homme de main de Sandià, "usurier, bookmaker, dealer, maquereau, Roi d'East Harlem".

Et Madigan a aussi des dettes.

Pour les rembourser il va tenter de voler Sandià lui-même, en braquant ses sbires et en raflant 400 000$ d'un coup, avec trois complices.

Mais le braquage tourne au drame, d'abord avec ses trois acolytes, ensuite avec cette gamine de 9 ans qui était chez Sandià et qui a pris une balle perdue.

Revenu comme flic en charge de l'affaire, Madigan sera pressé de toutes parts, y compris par Sandià -qui ignore son implication- de retrouver le coupable et de s'assurer que la fille reste en vie.

Comment faire avancer une affaire dont il ne doit pas trouver le coupable ?
Qui est cette fille pour que Sandià, bandit sanguinaire, se préoccupe de sa santé ?

Et ce type, des affaires internes qui fourre son nez partout...

A mon avis :
Il y a du Quentin Tarantino et son "Jackie Brown" dans l'atmosphère de ce livre. Cette impression que tout se déroule comme dans un scénario bien rodé, où tout est prévu, calculé et prévisible, mais avec une tension sous-jacente qui ne quitte pas le lecteur, et des rebondissements inattendus.

Et puis il y a aussi ce qui fait le titre de l'ouvrage : ce coeur sombre, celui de Madigan, flic perdu, qui a tout raté, dans sa vie professionnelle comme personnelle et qui sera éternellement poursuivi par ses démons et ses ennemis, mais qui tente une hypothétique rédemption.

C'est donc l'atmosphère qui nous marque d'abord, mélangée à cette histoire bien ficelée et dans laquelle on est entraîné par des personnages profonds, qui ont de la consistance et de l'intérêt.

Bref, peu de critique à formuler sur ce récit, qui suit son cours irrésistiblement, si ce n'est peut être un manque global d'originalité et quelques longueurs lors des réflexions du héros, mais qui permettent néanmoins d'en cerner la psychologie et la noirceur.

Sans doute pas le meilleur RJ Ellory, mais une valeur sûre néanmoins...


D'autres avis sur d'autres lectures, à retrouver sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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Encore une fois, R.J. Ellory frappe fort. Malgré quelques longueurs, quelques redondances dans le propos, Un coeur sombre trace le portrait d'un véritable antihéros. Le récit en soi, on connaît, on a déjà vu.
Un coeur sombre c'est le portrait d'un homme de tous les péchés et de toutes les culpabilités. Un coeur sombre d'homme qui comme tant d'autres a vendu son âme au diable. Un policier à la dérive, un homme perdu.
Je suis toutefois restée totalement indifférente au sort de Vincent Madigan. Est-ce le personnage ? Sûrement. Est-ce la langue de ce récit ? Peut-être. Une langue que j'ai trouvé sans émotions (d'où mon indifférence? ) Une langue tranchée qui nous décrit ce flic pourri sur 500 pages sans que nous y apercevions la moindre lueur d'espoir, même pas une veilleuse sur tout ce gris, rien pour l'éclaircir. Un être lamentable . Un être pour qui je n'ai eu aucune pitié, aucune compréhension, aucune empathie.
Selon moi, ce n'est peut-être pas le meilleur opus d'Ellory mais chose certaine, c'est peut être son plus sinistre, sûrement son plus déprimant, définitivement son plus obscur et ça reste une bonne lecture pour qui aime le genre.
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R. J. Ellory a l'habitude de construire des personnages complexes et c'est comme si, avec Vincent Madigan, il s'approchait encore plus près de cet homme et de ses choix, tourmenté par sa conscience, s'il en a une, autodestructeur, un alcoolique qui avale un ensemble de cachets, mauvais père et mauvais mari, et qui, pour se sortir de l'emprise de Sandià, un mafieux sadique d'East Harlem avec lequel il est en relation, concocte le plan déjanté et suicidaire de descendre ses hommes, dont son neveu, et de le voler, rien de moins, de façon à effacer sa dette et à prendre un nouveau départ. Y aura-t-il rédemption ? Fin heureuse ? Je l'ai lu presque à mon corps défendant, avec une impression nauséeuse. C'est bien la preuve que je me suis identifiée à cet antihéros... Aurais-je préféré ne pas le rencontrer ? Peut-être...
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Mon mari m'avait dit : Si tu as mieux à lire, tu peux t'abstenir pour celui-ci. Sauf qu'on parle ici d'un roman de R. J. Ellory et donc, malgré l'avis de l'homme, j'ai plongé une fois de plus dans cet énième opus de l'auteur qui rend accro. Vincent Madigan au coeur sombre, omniprésent tout au long de l'intrigue, est aussi brillant que retors et dès les premières lignes, il nous entraîne dans ses délires personnels et ses plans tordus. Je l'ai suivi avec avidité et frénésie et entre le début et la fin, rien n'est arrivé à me faire décrocher. Ça reste un polar, un genre qui ne peut égaler la grande littérature, mais j'ai passé un bon moment de lecture et Ellory est sans conteste un géant du thriller.
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Thriller psychologique, roman de gangsters, flic et voyou, le nouveau roman de R.J. Ellory est fait d'un peu de tout ça.
Vincent Madigan est un policier corrompu d'un commissariat de New-york. Alcool, drogues, ex femmes agressives, appartement crasseux, vie sociale partagée entre les indics et les bars, bref, rien de nouveau dans le genre.
Mais Vincent Madigan est terriblement intelligent et le roman est essentiellement le récit de ses tourments sur son passé sans avenir, sur les sondages de son âme et sa velléité de rédemption. Ça n'a pas suffi à m'inspirer de l'empathie pour cet antihéros et bien au contraire, j'ai trouvé que tous ces atermoiements ralentissent terriblement l'action. Il ne reste finalement qu'une intrigue bien mince qu'on a déjà lue maintes fois. Et je me suis ennuyée…
Bien sûr le style est de haute volée et c'est ce qui sauve le roman. RJ. Ellory est un écrivain pas un rédacteur de best-sellers. Mais où est passé le style poétique de Seul le silence ? Ce contraste entre la beauté des lieux et la laideur des atrocités qui y étaient commises ?
Ici, tout est sombre (!), les âmes, les rues, les sentiments…Je n'ai vu aucune lueur qui vienne apporter ce délice que j'avais ressenti à la lecture du premier roman.
Vous l'avez compris, je suis déçue même si dans son genre, ce roman est à mettre au rang d'un bon niveau de littérature. Il manque un « je ne sais quoi » qui le démarque vraiment.
Cependant, je remercie sincèrement les Editions Sonatine et Netgalley de m'avoir donné accès à ce roman car il m'a donné une furieuse envie de relire Seul le silence.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/10/30/un-coeur-sombre-r-j-ellory/


Avis : Je pense, pour la toute première fois dans l'histoire de mon blog, que je ne vous parlerais pas du résumé de ce bouquin, je vous invite même à ne pas lire la quatrième de couverture ou à seulement la parcourir si vous êtes bien trop curieux. Sachez seulement une chose : Vincent Madigan s'est foutu dans une merde monstre. Arrivera-t-il à s'en sortir ?
J'ai à la fois beaucoup aimé et à la fois détesté ce bouquin. J'ai une relation avec ce livre assez particulière, essayant encore de trouver un équilibre entre amour et haine. Ce gros pavé de 500 pages vous plonge dans une ambiance crade et corrompu où le paraître est vital et où les barrières de la moralité ont littéralement implosé.


L'intrigue et le cadre même de l'histoire m'ont beaucoup plu. J'avais eu un coup de coeur il y a bien des années pour son « Seul le silence » qui m'avais mit une claque incroyable. Et je retrouve ici, les frissons que peuvent me faire ressentir R.J Ellory et pourtant bien des choses m'ont dérangé dans ce bouquin.
Le rythme trop lent. Dans une intrigue pareille où des grosses sommes sont en jeu, où il est question de meurtre et de famille, mais surtout dans un bouquin qui fait pas moins de 500 pages, il faut qu'il y a un rythme éffrené, sinon ça deviens vite dur de s'accrocher. Et ça m'a manqué. Je trouve qu'il ne s'y passe pas grand chose. Oui, ça bouge tout de même mais le bouquin est a peine condensé en quelques jours, et le personnage principal rame, il y a beaucoup de longueurs, beaucoup de passages qui auraient mérités d'être supprimés, qui ne servent pas directement à l'intrigue. Enormément de passages où on fait face aux réflexions de Vincent et qui laisse un gout amer d'ennui.
La plume est pourtant addictive, bien tournée, fracassante, R.J Ellory sait vous toucher et vous faire ressentir toutes sortes d'émotions contradictoires.


Chapeau bas pour le personnage de Vincent Madigan. Flic pourri, mari détestable, père minable. Corrompu, désespéré,torturé par ses multiples vices… Tout ce qui devrait faire d'un personnage qu'on le mépriserait et pourtant l'auteur le met en scène de telle sorte qu'on aurait presque pitié de lui… J'ai dit presque. Car oui, même s'il a fait ce qu'il a fait, qu'il a agi par détresse, on ne peut oublier l'essence même de ses actions et du mal qu'il peut faire à des innocents. C'est le parfait anti-héros. Un homme qu'on devrait détesté et qui finit par nous tirer quelques larmes d'empathie. Un coeur sombre.
Je l'ai pourtant mit dans une case à part dès le début. Comment faire confiance à un homme qui ne trouve de réconfort que dans son verre de Jack Daniel's et ses cachetons de Benzédrine ou de Xanax ? Un pur shoot d'adrénaline pour se calmer les nerfs et on est reparti… Mais parfois ça ne suffit pas.


Malgré les longueurs et les passages à vide, on passe tout de même un excellent moment à suivre Vincent et ses magouilles pour se sortir du merdier dans lequel il s'est embourbé. La fin est vraiment remarquable, j'aime ce genre de dénouement où la dernière page est LA page où tout se joue. Jusqu'au dernier moment nos interrogations sont présentes, jusqu'au dernier moment on ne sait pas ce qui va se passer et je n'ai vraiment pas été déçue pour ça par la manière dont R.J Ellory clos son roman. En beauté.


Pour résumé, je voudrais vous conseiller ce roman, si vous êtes adeptes de bon romans noir, si les longueurs et le rythme lent ne vous effraie pas, foncez !
Dans « un coeur sombre » on ne fait pas que s'immergé dans un banal règlement de compte on plonge dans un récit au coeur des contrées de l'âme humaine, leur vices, leur points faibles, leur besoin de rédemption. Puis-je encore être considéré comme une bonne personne malgré tout les mauvaises choses qui ont assombri mon coeur ? Laissez Vincent vous donner la réponse…
Je recommande ! Un très bon roman noir :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Une histoire de conscience, une histoire de limites ...
Une histoire de jusqu'où on peut aller pour l'argent ...
Une histoire de débâcle. Quand tout fout le camp. Quand on ne maîtrise plus rien et qu'on devient alors spectateur de sa propre vie...
L'histoire d'une police pourrie, d'une société ou tout se négocie...
On vit dans la tête de Vincent Madigan. On respire avec lui, on souffre avec lui. On oscille entre lui foutre une tarte ou le plaindre !
Un style percutant, très rythmé, très vif, presque agressif. Une plume juste magnifique. On navigue entre les faits et les pensées de Vincent et c'est admirablement bien fait.
L'écriture est somptueuse, l'histoire est originale et très forte mais allez savoir pourquoi...je n'ai pas tilté ... Je vais me faire lyncher, sans doute mais voilà.... J'ai trouvé certains passages palpitants alors que d'autres étaient longs et répétitifs...et puis ce je ne sais quoi que l'on n'arrive pas toujours à décrire qui fait que ben voilà...ça tilte pas...ça fait pas wow...la magie ne s'opère pas....
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Mon ressenti était plutôt positif dans la première partie du roman, que je n'ai pas vue défiler, 200 pages avalées quasiment d'un trait. Si le démarrage est tonitruant avec ce braquage qui tourne mal et où beaucoup de sang va couler, il ne se passe ensuite pas grand-chose pour faire avancer l'intrigue. le talent de R.J. Ellory fait qu'on se sent intéressé malgré tout et qu'on a envie de continuer notre lecture, c'est en tout cas ce que j'ai ressenti durant la première moitié du roman. Sauf que là, une fois le milieu du roman atteint, je trouve qu'il y a quand même un peu trop de longueurs et je finis par m'essouffler, me lasser même par moment. Je continue malgré, hors de question d'arrêter un R.J. Ellory et surtout, j'ai toujours envie de connaître le dénouement et je me suis attachée à Madigan, le personnage principal. Je saute par moment des passages entiers, mais quand vient enfin la dernière partie et que le dénouement commencer à se faire sentir, je réussis à nouveau à me plonger dedans jusqu'à la fin, explosive, tonitruante, cataclysmique… Et à ce moment je ne regrette clairement pas d'avoir continué ! Oubliée la lassitude ressentie pendant une bonne centaine de pages, balayée cette déception qui se faisait ressentir.

J'ai apprécié Madigan, ce personnage est d'une complexité hors norme, très travaillé et abouti. Il est flic, un flic qui oeuvre pour le bien mais en faisant des choses qu'il ne devrait pas faire. de bon flic à flic véreux il n'y a qu'un pas, et la ligne rouge est souvent franchie. On flippe pour lui en même temps qu'il nous touche et nous agace. Il a un foutu don pour attirer les ennuis, de ceux qui peuvent le conduire derrière les barreaux pour le reste de sa vie, ou refroidi entre quatre planches. Sa vie est une succession de mauvaises rencontres mais aussi de mauvais choix qu'il faut assumer sans se défiler. le chaos est dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle. Il ne garde aucune de ses femmes, ses enfants n'ont qu'une importance lointaine pour lui-même si par moment des résurgences d'instinct paternel refont surface. Il se jure alors d'essayer de se faire une place dans la vie de ses enfants, mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Je reconnais toujours l'écriture incroyable de l'auteur, d'une sensibilité exacerbée, avec des passages qui font écho parfois en moi, un écho profond sur les questions de la vie, sur les gens, la culpabilité, la rédemption aussi. L'auteur a ce don de réussir à nous faire réfléchir sans se positionner comme moralisateur. Il est de ceux qui insufflent une humanité dans ses romans malgré un côté très sombre, voire déprimant par moment. C'est ce que j'aime chez Ellory, et c'est pour ça que je continuerai de découvrir sa bibliographie cette fois.

[ le mot de la fin ]

Il ne sera pas mon préféré de R.J. Ellory mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Quelques jours après l'avoir terminé je garde un souvenir marqué de cette histoire et les 150 pages où j'ai eu plus de mal me semblent bien peu de choses par rapport à la puissance du final de ce roman.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Après un magistral "seul le silence", la retombée est rude avec "un coeur sombre".
L'écriture de RJ Ellory reste toujours agréable, mais dénuée du lyrisme qui faisait tout son charme.
L'intrigue du flic convenu et dépressif est convenue. La fin est écrite dès les premiers chapitres, et il y a un creux notable au milieu du livre, où l'histoire fait du sur place. Les répétitions y sont nombreuses.
A lire avant "vendetta" ou "seul le silence" (deux bijoux de cet auteur) pour ne pas sortir de cette lecture amer...
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Un debut sur les chapeaux de roue et puis la narration s'essouffle, la lecture devient plus ennuyeuse "Il faut que je le finisse". L'intrigue est intéressante malgré tout, mais j'ai trouvé ce livre long.
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