Dès la première ligne, le lecteur se retrouve dans la tête d'un tireur d'élite, dont le seul plaisir est de tuer sans état d'âme ses cibles, et dont la pauvre mère qui vit dans son appartement est folle.
Dans cet environnement de guerre, de combats, son unique ami est Zak, un soldat aux moeurs peu recommandables, qui torture, qui viole, sans vergogne.
On devine donc vite ce qui attend la belle et jeune fille qui arrive dans la vie du narrateur pour s'occuper de sa mère.
Si je suis allé au bout du roman, c'est uniquement parce qu'il est court. J'ai vite été insupporté par les personnages masculins.
Ce bouquin m'a rappelé, dans une certaine mesure, le fameux
J'irai cracher sur vos tombes de
Boris Vian, que j'avais détesté.
Même si elles sont superbement écrites, je ne comprends pas que ce type d'histoires violentes et immorales puisse remporter des prix littéraires.