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3,7

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est loufoque, totalement délirant, et j'ai adoré ! Entre deux lectures plus sérieuses, ce roman de J.M. Erre m'a fait l'effet d'une véritable bouffée d'air frais.
Max Corneloup et Eugène Fluche m'ont vraiment amusée : leur « relation » très particulière les pousse à s'épier l'un l'autre, persuadés qu'ils sont que leur vis-à-vis est un assassin sanguinaire. Et au final, les deux hommes finissent par réellement s'espionner. Leurs comportements respectifs les mènent à la limite de la paranoïa et c'est à ce moment-là que des cadavres apparaissent dans le récit… La suspicion qui, jusque-là, ne régnait qu'entre Fluche et Corneloup gagne alors tous les habitants des numéros 5 et 6 rue de la Doulce-Belette et donne lieu à des situations plus rocambolesques les unes que les autres.
Les personnages créés par J.M. Erre sont tous plus ou moins bons pour l'asile psychiatrique, ce qui ajoute encore un peu de piment à l'intrigue et de gaieté au récit en général.
L'histoire reste tragique, mais toujours avec humour et légèreté : c'est savoureux et réjouissant !
Pour une fois, je suis parvenue à deviner l'identité du coupable (champagne ?), mais ses motivations sont restées mystérieuses jusqu'à la fin lorsque notre homme ou notre femme (je ne veux spoiler personne) se dévoile.
Ce mix du polar et du roman épistolaire me laissera donc un excellent souvenir : il fait partie des romans que je relirai avec plaisir.
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J'avais adoré les trois livres de JM Erre, « le mystère Sherlock », « Qui a tué l'homme-homard » et « Série Z ».
J'ai trouvé celui-ci un cran en dessous.
Les situations restent loufoques, les personnages attachants et foutraques, mais le scénario est un peu répétitif : à la manière de « Fenêtre sur cour », les locataires d'un immeuble s'observent et imaginent le pire de la vie des uns et des autres.
D'ailleurs ils n'ont pas tort car l'auteur rassemble là un ensemble de spécimens rares et biscornus !

A lire donc mais pour les inconditionnels de JM Erre.
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Après avoir été enchantée par «Série Z», c'est avec une certaine jubilation que je me suis plongée dans le premier roman de J. M. Erre.
Pendant les trois quarts du livre, j'ai été emportée par la force de la plume de l'auteur. On retrouve l'humour omniprésent, sous diverses formes.
Bien sûr, plusieurs répliques sont savoureuses. Par exemple, Eugène regarde Max donner à manger au chat qui vit sur le toit, et arroser une fleur. Il dit: «Ça lui fait au moins deux amis.» Ou encore, Max lâche son carton contenant de gros livres, et son «agresseur» se tait (vous verrez pourquoi). Max dit, en substance: «J'étais prof de lettres, avant. C'est la première fois que j'obtiens le silence total avec les oeuvres complètes de Victor Hugo.» Ce ne sont que deux exemples, mais le livre regorge de répliques qui feront sourire, voire rire. Certaines m'ont donné le fou rire, et mon mari, qui a enregistré le livre a dû s'arrêter plusieurs fois au cours de sa lecture.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Il y a des voisins qui s'espionnent, deux surtout. Persuadés, chacun de leur côté de la rue, d'être persécutés, harcelés, épiés ! Il y a des concierges aussi : l'une très soucieuse du bien-être des locataires de son immeuble au point d'être un poil trop attentive à leurs besoins et qui en plus à la fâcheuse habitude de tout raconter à sa mère ; l'autre, trentenaire avec une plastique exceptionnelle, mais surtout, plus laxiste avec ses locataires. On trouve aussi, dans ces deux immeubles, des profils de locataires très atypiques : un réalisateur qui crée des films à partir de plans d'autres films, un auteur de romans-feuilletons, un passionnée de gerbilles qui en élève près de cent dans son appartement, un auteur de romans érotiques un peu à part… Et on n'a pas fini le tour de ces personnages tous plus bizarres les uns que les autres !

Mais on a surtout des menaces, des lettres anonymes, des persécutions, des meurtres et des suicides aussi ! le tout traité comme un roman-feuilleton justement, avec des chapitres courts qui tiennent en haleine à chaque page, les points de vue des uns et des autres se suivent habilement pour nous donner juste ce qu'il faut d'informations pour nous donner envie de passer à la suite, mais sans jamais arriver à deviner la chute de cette enquête !
(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/pre..
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Magnifique!... jusqu'à un certain point
C'était magnifique. Enfin encore un livre à l'humour absurde, délirant, qui fait rire aux larmes, donne du suspense, jouissement et joie, comme on en trouve trop peu, encore moins de bonne qualité.
Mais, grand mais... si le ton du dernier chapitre avait été le même que celui de tout le livre, j'aurairs donné 5 étoiles. Mais il était complètement différent.

La fin
La fin m'a vraiment déçue. Soudainement, dans le dernier chapitre, le style est devenu sérieux. le contenu n'était plus loufoque non plus. On dispose de tant de personages amusants, un bon auteur aurait pu imaginer tant de choses. Eh non... fin classique comme pour un polar classique. Soudain on doit voir tout ce qu'on a lu, tout ce qui était tellement amusant, de façon sérieuse. On se sent pris au piège comme lecteur. Les bons souvenirs ont un arrière-gout sérieux et c'est très dommage.

Des failles dans le dénouement
En plus, puisque tout devient sérieux, on voudrait alors que, au moins, tous les détails soient corrects. Mais non, il y a bien des détails qui font froncer les sourcils. Et puisque maintenant il s'agit d'un polar 'sérieux', cela est beaucoup moins acceptable.

Oui, on peut aussi voir ce sérieux comme le clown qui perd quelques larmes à la fin du spectacle, pour montrer que toutes ces caricatures sont, hélas, bien trop réelles. Pour moi, ça ne marche pas. La réalité est assez présente dans le loufoque, pas besoin de drame à la fin, même si ce drame est fait d'humour noir.

En bref
L'auteur aurait pu imaginer une fin loufouque. le lecteur était habitué à rire et lui aurait même pardonné beaucoup - mais selon moi, ç'aurait été facile d'imaginer une fin très amusante ainsi que plausible, et sans failles. Bref, il n'a pas assez travaillé.
Peut-être que J.M. Erre est un homme très sérieux, finalement, et qu'il n'a pas voulu terminer en riant. Ou alors, c'est parce que c'est son premier livre.

Je vous recommande le livre uniquement si vous aimez le loufoque ET que vous êtes d'accord pour accepter une fin, humour noir, mais sérieuse, et qui remet le livre en question.

Près de la fin, l'auteur a écrit ceci:
La caractéristique la plus remarquable du suspense, ce n'est pas le plaisir qu'il est susceptible de procurer, mais bien son potentiel de frustration. Il n'ya rien de plus désagréable pour un lecteur de roman qui a cherché sa voie dans le mystère que de devoir se satisfaire, lors du dénouement, d'une explication bancale qui tombe à plat.
Parallèllement, si la mise en place d'une intrigue à suspense est assez aisée pour un écrivain bricoleur, la résolution renversante qu'il est sensée apporter in fine lui vaut de véritables sueurs froides.
C'est pourquoi, dans un roman, le véritable suspense ne réside pas dans la question "qui est le meurtrier?", mais dans celle-ci:
"l'auteur est-il bon?"

Pour avoir écrit ceci, il devait avoir des doutes lui-même...
Et c'est lui qui a répondu dans le dernier chapitre, il me semble...


Cependant, je n'abandonne pas cet auteur pour autant. Je suis curieuse de lire au moins encore un livre de lui, car je me suis tout de même amusée et j'ai lu beaucoup de belles pages !


Série Elsie et Ethelred par Tyler
Pour ceux/celles d'entre vous qui avez aimé Erre et ne connaissez pas encore Tyler, essayez donc cet auteur, les Mystères d'Elsie et Ethelred (il faut commencer par le premier de la série pour mieux jouir du reste), car ce livre m'a fait penser à Tyler, voire me donner une impression de déjà-vu. Sauf que, au moins, pas de rupture de style à la fin chez Tyler : cela reste très amusant et pas de failles dans le dénouement !
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le lecteur suit le quotidien invraisemblable des habitants loufoques d'un immeuble parisien, au travers de leurs journaux intimes et de leurs correspondance. Max Corneloup et Eugène Fluche, voisins de vis-à-vis sont persuadés que l'autre les espionne. Prenez soin du chien est un roman choral tout à fait ludique à la plume brillante. J'ai trouvé l'ensemble inattendu, original et divertissant. J'ai particulièrement aimé toute la mise en abyme et les réflexions littéraires méta-textuelles qui en découlent. J.M Erre se joue du lecteur avec un talent assez rare pour être souligné. En revanche, ce n'est pas là mon type de littérature et malgré tout l'intérêt et l'amusement que le roman a produit chez moi, j'avais hâte d'arriver à la fin.
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Un écrivain s'installe dans un immeuble parisien. Son appartement jouit d'une vue plongeante sur l'appartement de l'immeuble d'en face, nouvellement occupé par un artiste passionné par la peinture sur oeufs. Les deux voisins vont commencer à s'épier tout en accusant l'autre de voyeurisme, à s'envoyer des courriers et se faire des coups bas mesquins, tandis qu'ils doivent composer avec les autres locataires tout aussi tordus et extravagants : un collectionneur de souris, un écrivain de textes grivois, une gardienne qui continue à écrire à sa mère décédée ... Ce microcosme psychotique devient explosif après la mort étrange d'une vieille locataire dont le chat venait de disparaître.
Un roman drôle et burlesque qui raille les manies et les travers de ses personnages, tous hauts en couleur et délicieusement caricaturaux. de bons mots et des expressions amusantes. Les apartés du romancier visant à expliquer les ressorts de son récit sont aussi bien venues. Une lecture plaisante même si l'enchaînement ininterrompu de situations saugrenues peut finir par épuiser la capacité d'étonnement du lecteur et donc devenir lassant.
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Alors bon, que penser de cette lecture? C'est bien écrit, c'est même très bien écrit, il y a incontestablement un talent de plume qui m'a pemris d'apprécier l'histoire par moments.

Il y a aussi du rythme, c'est certain, le suspense est organisé avec talent et aucun temps mort ne vient ralentir le rythme.

Mais? Mais non, malgré tout cela je n'ai pas accroché. Deviné assez vite qui était le méchant organisateur de toutes ces mauvaises blagues qui montent les voisins les uns contre les autres.

Et puis, cette aigreur partagée entre les deux voisins principaux m'a mise mal à l'aise, il n'est jamais beau d'entendre ces petites pensées peu élégantes quand on est agacé par l'inconnu d'en face!
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Pendant la première partie, ça traîne un peu en longueur : Max et Eugène se regardent, s'espionnent, tout en accusant l'autre de faire la même chose. Vers le milieu du livre, un drôle de narrateur s'insinue dans l'histoire de façon plus concrète et on commence à penser que tout n'est pas noir ou blanc. le jeu d'espionnage entre les personnages principaux est drôle au début, mais on a rapidement l'impression de tourner en rond et d'attendre que ça se termine. Ce n'est qu'après la mort d'un des personnages secondaires qu'on commence à avancer dans l'histoire, mais il est déjà trop tard, l'attention n'y est plus

Le long épilogue explique tout, mais c'est vraiment tiré par les cheveux à mon avis. Comme si on avait improvisé la fin pour justifier toutes les invraisemblances qu'on avait accumulées en cours de lecture. Un livre intéressant, mais un brin décevant.
Lien : http://www.libellul.com/?p=2..
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Facile à lire, drôle et la couverture est super.
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