AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 64 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
1 avis
De l'audace, toujours de l'audace, est-ce son propre père ou son éditeur, qui lui a glissé l'idée de se laisser aller aux plus improbables rencontres ?

Nicolas d'Estienne d'Orves sous couvert de raconter l'histoire du jeune Valentin né le 11septembre 2001, jour de effondrement des tours jumelles, nous fait croiser, c'est un peu gonflé, la route de Gustave Eiffel ou d' Heinrich Himmler.

Ayant requis le feu vert de l'académie, c'est dans la tenue d'Adam bien sûr que nous croiserons p141 ,Gustave Eiffel et Georges Clemenceau en plein "débat"!

L'enfant du premier matin de Nicolas d'Estienne d'Orves raconte en effet de façon assez fantaisiste les jeunes années de Valentin, depuis le jour de la mort de son père Paul Bédarrieux, jour où il dédicace pour Valentine "l'Intuition du Massacre".
Valentin est-il sous l'emprise d' un étrange pouvoir !
Le temps de dire "tu as entendu , c'est amusant !"p17 , l'enfant ressent la vision d'un désastre imminent, puis un bolide enlève sauvagement l'écrivain. Lucie reprendra le rôle du père, avec succès, Valentin qui adore sa maman, reprend espoir laissant, Lucie faire, son bonheur pense t-il.

Infusé dans l'ésotérisme depuis son plus jeune age, Nicolas nous plonge dans son univers si particulier, où l'enfance s'éternise. L'enfance et son vertigineuse curiosité pour les greniers, les secrets, les poussières parcheminées, les intrigues éphémères...

Animé de l'imagination débordante de Lucie, devenue écrivaine, ce roman à particules multiplie les questionnements philosophiques. La fantaisie avec laquelle le romancier interroge la condition humaine et se moque du monde des adultes campés dans leurs certitudes...

Quel serait d'après vous ? le premier texte écrit connu, et décrypté à ce jour, c'est le Linéaire B, langage des Mycéniens , ou le linéaire A, celui-ci n'a pas encore été décrypté (source Wikipédia) ?
Le linéaire B apparaît en Crète à Cnossos aux environs de 1375 av. J.-C. Il y a été découvert, avec le linéaire A, en 1900 par Sir Arthur Evans sur des tablettes d'argile de Cnossos cuites accidentellement par un incendie.

C'est faux, Il s'agit de l'énochien, dont l'alphabet fut réellement découvert dans les carnets de notes des alchimistes et occultistes anglais du XVIe siècle John Dee et Edward Kelley
Qui croire ? Valentin bien sûr car sur la toile on ne parle que l'énochien appelé encore le langage des anges, dont le fameux livre d'Henoch, Enoch le 7e patriarche, père de Mathusalem, d'après la Genèse.

Il restait à l'auteur de nous révéler le sinistre présage, les enfants nés ce 11 septembre sont condamnés, l'enfant semble perdu à brève échéance.
Sur les conseils bienveillants de l'étrange Dr Laurent Soulès, elle accompagne son fils au Vatican, où un exorciste lui conseille d'aller faire soigner Valentin aux États-Unis, dans un établissement dirigé par l'inquiétant Dr Ouspensky, membre de la Fraternité des veilleurs, un ordre médical et religieux très ancien.

C'est un roman magique, qui vous envoûte au point de perdre tout repère.
Imaginez alors page71 "Bienvenu dans l'empire des ombres, me dis-je ". Ces mots signent l'irruption d'Yves de Saint-Alveydre, journaliste que l'on découvre en 1891, alors qu'il enquête dans les milieux satanistes parisiens !
Plus troublant nous le retrouvons en 2013, sur les traces de lucie, délestée de Soulès, à la recherche des Nephilims les seuls personnes au monde à parler l'énochien, mais surtout à la recherche de Valentin qui a disparu, enlevé ?
C'est un roman fleuve, 800 pages d'une écriture fluide, un tour du monde jusqu'au pôle nord, des tempêtes, et des nuits sans lune, que d'ombres pour si peu de lumières "pourtant il ne fait plus si noir, il y a une étrange clarté dans l'air, comme un soleil acide se levait d'un bloc". p482.

Ça marche, Lucie est un guide merveilleux, Saint-A l'accompagne, le tandem est armé de toute les audaces, la quête intrépide et haletante devient la notre. Nous aussi nous imaginons, au point que bien des lecteurs se sentirons frustrés par la fin, fallait-il alors ajouter un nouveau raid à l'île de Pâques ou ailleurs ?
C'est une œuvre bien singulière pleine d'humour de fantaisie, un beau Voyage.
Livre réjouissant, une verve discrète, le sens du mot juste, et surtout une imagination découpée dans les romans de Jules Vernes ou d'Alexandre Dumas.
A lire à la Toussaint.
Commenter  J’apprécie          144
Je suis assez sévère avec ce roman. C'est le premier ouvrage que je lis de cet auteur et il m'a profondément déçu.
La trame de la narration, qui consiste à alterner deux récits distants de plus de 100 ans et de les faire se rejoindre progressivement est une bonne idée, certainement.
Mais le traitement de l'intrigue, qui était pourtant prometteur, ne me semble pas à la hauteur de ce à quoi un lecteur un tant soit peu exigent peut s'attendre légitimement.
Les personnages sont bâclés, les descriptions sont sommaires, il y a peu de profondeur dans les réflexions. Lire un livre, c'est pour moi être confronté à une sorte de miroir, ou être porté à la réflexion. Rien de cela ici. J'en espérais peut-être trop.
Certes, l'auteur s'est documenté, et le lecteur n'a pas envie de fermer le livre (personnellement, je l'ai lu très rapidement --> l'écriture ne nécessite pas de se "poser", tant elle est simple (parfois simpliste)). Mais la sauce de ne prend pas. Il en résulte un roman décevant, sans épaisseur. Dommage.

Je note également que l'édition que je possède contient des coquilles quasi inexcusables (aucun éditeur n'est à l'abri d'une coquille, je ne le sais que trop bien mais, par exemple, écrire "délasser" au lieu de "délacer" (pour "dénouer ses lacets") ou ne pas avoir supprimé un paragraphe qui apparaît à deux reprises vers la fin de l'ouvrage (je donnerai l'indication de la page dès que possible, je n'ai pas le livre sous les yeux) me semble assez difficile à "avaler" pour le lecteur...
Commenter  J’apprécie          51
j'aime ce livre, je m'attendais a avoir une fin hyper bien hors que non dommage la fin de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est ma première rencontre avec Nicolas d'Estienne d'Orves et je dois bien avouer que cette rencontre m'a envoutée.

En lisant la description de l'éditeur, je m'attendais un peu à voir surgir l'ombre d'un Indiana Jones, mais en fait cela n'a pas été le cas, ce roman est beaucoup plus subtil qu'un simple récit d'aventure.

Ce roman est avant tout la quête d'une mère, qui cherche à sauver son fils, et en parallèle, celle d'un homme qui recherche le savoir absolu mais aussi la femme qu'il aime par dessus tout.

L'auteur a construit avec beaucoup de talent un thriller initiatique qui reprend certains grands mythes fondateurs de l'humanité, certaines légendes d'êtres antédiluviens et les a très habilement mêlé, à notre Histoire actuelle, en y incorporant de l'occultisme et du fantastique.

On entre dans ce roman tout en douceur, et on est vite pris au piège, comme ensorcelé.

le style est fluide et simple, même lorsque l'auteur développe par le biais de ses personnages les thèses les plus inattendues, il le fait sans lourdeur, naturellement, et je pense que c'est cette manière d'écrire qui fait presque accepter les choses au lecteur; On se dit : " et pourquoi pas ? "

Les personnages principaux sont particulièrement attachants et "humains" avec leurs doutes et faiblesses, ils cherchent des réponses. Ces personnages de fictions vont rencontrer des personnages historiques bien réels, ce qui rend le récit encore plus réaliste.

Cette odyssée, qui va nous entraîner à travers le temps et l'immensité de la planète, est construite sans temps morts, chaque fois que l'on a l'impression que les personnages se retrouvent dans une impasse, que le récit risque de s'enliser, l'auteur ouvre une nouvelle porte, et l'on suit ainsi les héros de rebondissements en rebondissements en retenant son souffle.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, le seul bémol pour moi est la fin, parce que j'avais envie que l'histoire continue. J'ai gardé un goût d'inachevé, j'ai trouvé que c'était une conclusion trop simple, trop facile. J'espère que cette fin n'en est pas une, et que comme pendant tout le roman, l'auteur va ouvrir une nouvelle porte en nous offrant une suite.

Mais en tout cas, si comme moi, vous êtes amatrices ou amateurs de ce genre de récit je ne peux que vous conseiller vivement de le lire, il ne vous laissera pas indifférents.
Lien : http://sagabouquins.blogspot..
Commenter  J’apprécie          50
Attention : pavé ! L'histoire se déroule sur 630 pages et, si j'ai un peu de mal à dire ce que j'en ai pensé, c'est sans doute parce qu'il y a à la fois du bon et du moins bon dans ce roman.
Mais reprenons au commencement…
Nous sommes en 2010. Cela fait près de vingt ans que Paul Bédarrieux écrit des romans qui s'avèrent être de véritables best-sellers. Alors qu'il se balade avec son fils sur les Champs Elysées, l'écrivain à succès est malencontreusement fauché par une voiture. Or, Valentin, son fils, a vu la scène avant même qu'elle ne se produise. Mais, paralysé par les dramatiques images qui ont envahi son esprit, il n'a rien pu faire pour empêcher l'accident.
Nous sommes en 2013. Valentin vit à Carpentras, auprès de sa mère Lucie qui a fui l'agitation parisienne et est devenue à son tour écrivaine. Son fils est suivi par un pédopsychiatre, Laurent Soulès, car ses prémonitions n'ont jamais cessé de le hanter. Ses nuits sont, en outre, agitées de cauchemars au cours desquels l'enfant parle une langue pour le moins étrange. Mais l'état de santé de Valentin se dégrade subitement à la suite d'une prémonition. Les recherches du pédopsychiatre, touché par le sort de la petite famille et intrigué par la maladie de Valentin, les conduisent tous les trois au Vatican. Une décision s'impose alors : il faut placer Valentin dans une clinique spécialisée, dans le Wisconsin.
Nous sommes en 1891. Felix Fargeot est directeur du Journal de Paris. Il impose à son meilleur journaliste, Yves de Saint-Alveydre, une enquête sur les milieux occultes de Paris. le jeune homme, aidé par un ami médecin friand d'occultisme, découvre les pratiques sataniques de certains habitants de la capitale et fait la connaissance de l'envoûtante Alizia qui prétend être immortelle.
Le prologue démarre sur les chapeaux de roues et le roman est, en très grande partie, captivant. La construction-même du récit est un véritable vecteur de suspense puisque l'auteur a choisi d'alterner les chapitres en fonction de l'époque à laquelle se déroule l'histoire. Nous sommes tantôt au XXIe siècle et nous suivons avec angoisse l'évolution de la maladie de Valentin, tantôt au XIXe siècle et c'est le sympathique Saint-A que nous observons dans sa quête de vérité. Nous ne cessons de nous demander quel est le lien entre ces deux histoires et comment – parce que nous sentons bien que cela va inéluctablement arriver – les personnages vont croiser leur route. le roman mêle ésotérisme et surnaturel, évoque le drame du 11 septembre et les civilisations anciennes, questionne l'origine du monde et l'immortalité. le cocktail est plutôt convaincant et, il faut bien le reconnaître, relativement bien maîtrisé par l'auteur, Nicolas d'Estienne d'Orves. Maîtrisé jusqu'à un certain point peut-être. On a beau savoir que l'auteur n'a pas misé sur le réalisme, la fin du roman est quand même trop rocambolesque (pour moi, le tournant s'effectue avec la disparition d'un des personnages) et l'ensemble finit par être assez confus… c'est dommage !
En somme, la lecture de ce roman a été vraiment agréable et à aucun moment je n'ai été découragée par le nombre de pages, mais finalement je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai aimé la forme, le style , c'est bien écrit, la lecture coule toute seule, agréable , j'adhère à l'histoire. Dès le début c'est prenant et malheureusement la fin est décevante, flop, pas crédible pour moi . Je n'ai pas compris, ni vu l'intérêt d'un certain langage dans l' histoire , suis-je passée à côté ???Très déçue, quel dommage!!!
Commenter  J’apprécie          30
Je ne sais pas vraiment quoi penser de cette lecture car j'ai été réellement captivée par les 488 premières pages (première partie du livre), mais ne m'attendais pas du tout à un dénouement aussi rocambolesque et alambiqué ( troisième et quatrième parties). J'ai aimé cette première partie qui m'a constamment tenue en haleine. En effet, un chapitre sur deux se passe en 2013 et un sur deux se déroule entre 1880 et 1965.
La suite sur mon blog
Lien : http://histoires-de-livres.o..
Commenter  J’apprécie          30
Mélanger Philosophie et thriller il fallait oser. Et c'est pourtant ce que fait Nicolas d'Estienne d'Orves dans époustouflant thriller initiatique. Mais c'est normal car quand on ouvre un livre de l'auteur on ne sait jamais où on va mettre les pieds ni dans quel monde on va être embarqué.
Ici Nicolas d'Estienne d'Orves nous fait naviguer sur deux périodes. Et même bien au-delà
2013. Depuis la mort de son père, le sommeil du jeune Valentin est peuplé de cauchemars terrifiants et prémonitoires. Parfois, même, il y parle une langue étrange, une langue que seuls d'autres enfants, tous nés comme lui le 11 septembre 2001, semblent comprendre...
1891. le reporter Saint-Alveydre est chargé par le directeur du Journal de Paris, rationaliste et progressiste, d'enquêter sur les cercles satanistes de la capitale. Une plongée dans le monde de l'occulte qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'il aurait pu l'imaginer.
Plus d'un siècle les sépare, et pourtant, Saint-Alveydre et Valentin sont tous deux aux portes du « Grand Secret », qui remonte à l'aube de l'humanité...
Et pour les enfants nés le 11 septembre 2001, il ne leur reste guère plus d'un an à vivre. Et si ils parlent tous une langue oubliée c'est que leur sort est lié à un secret terrifiant qui remonte à l'aube du monde. Et seul un enfant du premier matin, un enfant du renouveau pourra lever cette malédiction. Valentin serait-il cet enfant ?
Voilà ce que l'on va chercher à percer comme mystère avec ce roman foisonnant. Car comme à son habitude Nicolas d'Estienne d'Orves mélange les genres pour mon plus grand plaisir. Nous sommes ici à la fois dans un thriller psychologique, dans un roman d'aventure, un polar historique aux accents de thriller fantastique et ésotérique. C'est assez vertigineux et heureusement souvent virtuose. C'est très documenté et du coup assez érudit. Mais c'est surtout trépidant. On lit c'est six cents pages à une allure folle même si parfois on peut déplorer quelques petites longueurs, il faut dire que l'écriture est lipide, et que l'auteur ne s'encombre pas de circonvolutions de langage. Il va droit au but afin de nous faire vivre cette fresque romanesque, dans cet l'univers flamboyant et fantastique où réalité et illusion, enchantements et énigmes nous tiennent en haleine du la première phrase jusqu'au dénouement final ! Et en cela Nicolas d'Estienne d'Orves est pour moi un écrivains les plus singuliers de sa génération. Allez on se laisse tenter !

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
Ils sont tous nés le 11 septembre 2001. Ils sont tous touché par une même maladie. Ils parlent tous une langue oublié. Quel est ce grand secret qui les lit tous ?
Un roman qui alterne entre présent et passé afin de mettre les protagonistes dans la bonne situation pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Un bon livre qui se laisse lire mais la fin est un peu tirée par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai adoré le début ou le passé et le présent se côtoient et qu'ils se rejoignent. Mais je n'ai pas aimé le dénouement, la partie trois qui détonne.
Sinon très bon thriller avec suspense. Cette mère prête à tout pour sauver puis retrouver son fils. Bien écrit et facile à lire.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (180) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}