AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 501 notes
5
14 avis
4
23 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Elise a-telle songé à se marier, à avoir des enfants, à vivre une vie de femme épanouie, la vraie vie ? Sans doute, mais la vie elle, en a décidé autrement. Elle naît avant la seconde guerre mondiale, elle est élevée à Bordeaux avec son frère, par sa grand-mère dont elle prendra soin, subit la guerre qui oblige les familles citadines à se protéger des bombardements, puis devient la grande soeur protectrice, la mère pour ce frère instable qu'elle soutient contre vents et marée et pour qui elle se sacrifiera.

Discrète fleurette tapie dans la pelouse, elle porte le monde, véritable ange gardien, elle tente de devenir la conscience de son frère. Et puis elle rencontre l'amour…

Claire Etcherelli dans ce roman très bien documenté, décrit avec justesse, le climat de la France durant la guerre d'Algérie, guerre rejetée par une bonne partie des Français, elle dénonce le racisme ambiant, emmène le lecteur en usine pour qu'il se mêle à la dure réalité du travail à la chaîne sous-payé, confié à des émigres qui savent qu'ils seront renvoyés au pays s'il ne sont pas en mesure de fournir une fiche de paie aux policiers, qu'il se confronte à l'injustice des cadres qu'il se mette dans la peau de l'immigré algérien victime des rafles, monnaie courante en ces années.


Le personnage d'Elise est ambigu : libérée par certains aspects de sa personnalité, elle se laisse bercer par Arezki, malgré la xénophobie de nombreuses personnes qu'elle côtoie. Toutefois elle se montre dépendante des exigences de son frère qu'elle entretient, obligée à un travail difficile faute d'avoir pu étudier, soumise à un destin qui l'oblige à renoncer à cette vraie vie pour se consacrer à ce personnage militant, infidèle, perturbateur, et lui vouer l'amour inconditionnel d'une grande soeur.


Elise ou la vraie vie n'est pas un roman des plus réjouissants, mais on y rencontre beaucoup de beauté, beaucoup de passion, et l'attachement à Elise ainsi que la belle plume de l'auteur subsistent après la lecture. C'est sans nul doute ce qui restera en moi de ce livre.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          789
1958. A Bordeaux, Elise mène une vie morne auprès de sa mère, en tentant de compenser les frasques de son frère, Lucien, jeune écervelé rêvant d'un autrement et ailleurs qui tomberait du ciel. La donne change lorsque sa petite amie du moment se retrouve enceinte de ses oeuvres. le couple s'installe dans la maison familiale, subsistant sur les maigres revenus d'Elise. La vraie vie est un rêve fumeux et intangible.

Mais quand Lucien abandonne femme et enfant pour partir à Paris avec sa maitresse, il réussit a convaincre Elise de le suivre. L'argent est un éternel problème pour ces jeunes qui se bercent d'illusions et Elise se fait embaucher à la chaine dans une usine de construction de voitures, où elle rencontre Arezki, un ouvrier algérien.


Le roman est paru en 1967, assez peu de temps après cette période que l'histoire n'a pas voulu assimiler à une guerre, la masquant sous le vocable vague d' « événements». Malgré tout, les relations tendues de la population française vis à vis des émigrés d'alors, les rafles, les arrestations et les vérifications incessantes, sont particulièrement bien évoquées. de même on participe avec Elise à ce quotidien abrutissant et épuisant qui ne laisse guère de temps, après de nombreuses heures à suivre la cadence, pour rêver d'une autre vie. Décevante et débilitante, la vraie vie!

J'ai beaucoup aimé le réalisme des portraits des personnages, bien mis en valeur par une très belle écriture.

C'est le témoignage d'une époque qui avait défini les cibles de sa haine, sans savoir que des décennies plus tard, d'autres migrants viendraient endosser le costume du rejet de la différence.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          695
J'ai raté l'entrée dans ce livre comme l'on peut manquer d'un rien d'attraper l'autobus, paradoxalement pour cause de précipitation. Du coup pendant une cinquantaine de pages, cette désagréable impression de courir derrière avec l'espoir ténu d'enfin agripper le marche-pied. Et toujours cette phrase qui trotte lancinante dans ma tête : "Ne pas penser. Ne pas reprendre les dernières phrases de la dernière conversation, les mots que la séparation ..." p.8 Ô phrase si souvent ressassée, hélas, qu'elle n'a pu m'alerter ; tout le récit est un énorme flashback : Elise remâche sa vie .

J'ai pris conscience de toute l'importance d'une telle construction dans le Chardonneret de Donna Tartt, car tout prend alors une autre dimension.
Ici, j'ai eu sur le début l'impression que le livre me rejetait, que je n'avais pas ma place dans ce monde âpre de douleur et pauvreté, c'est écrit petit, le texte me paraît dense, tout est gris. Il m'a fallu lutter et lutter encore : "Rien jamais ne nous était donné. Il fallait tout arracher." p.208 Où me raccrocher dans ce Paris, à l'opposé du strass, des paillettes et du rêve ? Paris que je ne connais pas. Et comment rentrer dans ce monde ouvrier si fermé, si peu côtoyé ? Sentiment total d'exclusion, alors faute d'être dans la tête d'Elise, si fraternelle, je me rapproche de Lucien. Pourtant c'est un salaud, il fuit ; pire, il se fuit. Même lui, avec ses élans enflammés et soudains, sa démangeaison de convaincre sur le terrain, me semble lointain. Ma lucidité me force à admettre que je suis rejeté en périphérie tel ce sociologue bourgeois révolutionnaire en chambre dont je préfère oublier jusqu'au prénom.

Mais revenons à Lucien. Qui pense aujourd'hui en regardant les jeux olympiques à tous ces enfants laissés sur le banc ?
- Tu comprends, mon ami - mon Ami !?- tu n'es pas sélectionné, aujourd'hui.
- Et demain ?
- Mais on - On !? - a besoin de toi, pour ... porter les bouteilles d'eau, encourager et aider celui qui est sur le terrain.
Comble de l'ignominie ! Qui dira les affres d'une amitié bafouée ? Exclusion qui vous trace un destin : la révolte. Permanente, viscérale, le rejet d'être rejeté ! Cantonné, ne ris pas, dans le rôle du perdant, à vie. N'empêche je continue à penser que c'est quand même un salaud. De belles phrases, de beaux slogans, de grandes idées dans l'absolu mais dans tout cela que deviennent Marie-Louise, sa femme et la petite Marie, sa fille, délaissées, spoliées au profit d'Anna rencontrée au Parti qu'il accepte comme maîtresse. Et sa grand-mère qu'il laisse tomber comme une vieille chaussette et Elise vite remisée au Foyer ? Oui mais Elise, en tant que soeur, est prête à tout lui pardonner. Des petits mots, des petits gestes, les lectures du soir, l'attention inquiète, l'admiration aveugle, par petites touches successives Claire Etcherelli fait apparaître ce lien fusionnel, fort, inconditionnel.

Ah, que je les envie toutes ces âmes généreuses et spontanées qui elles peuvent s'illusionner le temps de leur lecture devenir Elise. Car au-delà de la misère, au-delà de l'épuisement physique de l'abrutissant travail à la chaîne, au-delà des races, des regards désapprobateurs, des on-dit, des persifflages, au-delà des conflits, de la guerre même, Elise découvre au quotidien ce qu'il y a de beau à l'usine dans Arezki, cet étranger, cet Algérien pourchassé. Elise c'est une présence active : c'est celle qui a le geste qu'il faut au moment où il faut, la parole qui touche, le sourire qui réchauffe, l'aide secrète, simplement Elise écoute son coeur.

Elise vit et revit la rencontre de l'amour de sa vie. Elle repense à tous ces petits gestes, tous les émois de deux coeurs qui se cherchent, s'éloignent, se rapprochent et s'apprivoisent. Il en faut du courage à Elise, à Arezki, que leurs cultures et leurs nations en guerre séparent. Après bien des conversations et des déambulations dans ce Paris inquiet, peu à peu ils se trouvent... jusqu'à finalement fusionner dans cet éclair qui vient illuminer leur nuit noire et chargée de si lourds nuages. "Je connus le plaisir de donner du plaisir" p.247. Douce fois perdre pied en un élan rythmé.^^ Ca doit être cela la vraie vie. Exclusion, Inclusion, battements du coeur... la vie.

Amour cruel qui fait les amours éternels : Elise et Arezki c'est Juliette et Roméo sans chanson ni mandoline ! Le livre se termine sur le glas d'un autre Alexandrin qui sonne comme une incantation "Je me retire en moi mais je n'y mourrai pas." La même ultime déchirure scelle la pureté de cet amour longtemps façonné comme un diamant qui brillera dans la nuit des temps.

Des phrases simples font rejaillir le réel, des dialogues rythmés par la cadence de la chaîne ou qui prennent vie en dehors de l'usine. Belle écriture que celle de Claire Echerelli, forte, engagée ou aussi sensible, fine, à l'écoute et qui fait si bien émerger tout ce qui est tu. Toute la puissance du non-dit m'a heurtée de plein fouet pour me retrouver brutalement embarqué... dans cet autobus vers un univers que je ne connais pas. La vie qu'est-ce que c'est ? Alors la vraie vie, que pourrais-je vous en dire ? Je peux par contre vous dire que dans le titre le ou est inclusif, comme Elise ou encore la vraie vie. Et comme elle se raconte si bien ...

PS. Un petit cadeau sur le sujet par la voix d'une autre grande dame ... pour garder un lien
https://www.youtube.com/watch?v=GM1u72MNLuI
Commenter  J’apprécie          574
L'amour impossible de la Bordelaise et de l'Algérien

Prix Femina 1967, «Élise ou la vraie vie» n'a pas pris une ride. Ce beau et fort roman de Claire Etcherelli est certes ancré dans le conflit algérien, mais cette histoire d'amour contrarié est aussi universelle que celle de Roméo et Juliette.

Comme c'est le cas de nombreux grands livres, Élise ou la vraie vie peut se lire à différents niveaux qui viennent se compléter et donner à l'oeuvre sa force et sa densité. Commençons par l'arrière-fond historique. Nous sommes au moment de la Guerre d'Algérie qui, entre 1954 et 1962, a embrasé les deux côtés de la Méditerranée. Car si les autorités françaises de l'époque ont longtemps ne pas voulu parler de Guerre, les tensions croissantes et surtout l'exportation du conflit dans la métropole ont installé un climat de peur et poussé à des exactions et à des rafles dans les milieux nationalistes algériens. Entre le Front de libération nationale (FLN) et l'Organisation armée secrète (OAS), il n'y aura très vite aucune possibilité de dialogue, mais une liste de morts que ne va cesser de s'allonger et laisser, comme avec les cadavres retirés du Métro Charonne, une trainée sanglante et peu glorieuse.
C'est donc dans ce contexte qu'Élise Letellier décide de quitter Bordeaux pour «monter à Paris». Dans la capitale, elle rejoint son frère Lucien et accepte de travailler chez Citroën avec lui. Ici foin de misérabilisme, la dure condition du travail à la chaîne est décrite simplement, sans faire dans l'emphase, mais en soulignant aussi les difficultés de la cohabitation avec les immigrés appelés en renfort pour compléter une main d'oeuvre alors difficile à trouver. Parmi ces derniers Élise croise le regard d'Arezki l'Algérien. Leur histoire d'amour aura ce côté tragique et universel des grandes passions contrariées et, pour ceux qui comme moi ont vu l'adaptation au cinéma de Michel Drach avant de lire le livre, les yeux de Marie-Josée Nat. Si le contexte les pousse à garder leur liaison secrète, ils ne peuvent fermer les yeux devant le racisme qui gangrène la France d'alors. Et la xénophobie qui continue à faire des ravages de nos jours, y compris dans les rangs de la police qui fait alors la chasse aux «Nordaf» sans discernement, persuadés que leur couleur de peau est déjà la preuve de leur crime.
Comme le souligne la romancière Anaïs Llobet, qui garde ce roman comme un talisman, c'est «avec une écriture toute dans la retenue, une économie des mots» que Claire Etcherelli parvient à donner une puissance inégalée à son roman. Sur les pas d'Élise et d'Arezki, on ne peut qu'être saisi par l'émotion et partagé ces sentiments d'injustice, d'impuissance et de révolte qu'ils vivent alors dans leur chair. Jusqu'à cet épilogue qui ne peut qu'être tragique.

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          503
Un livre qui décrit très bien la vie en usine sur une chaîne, le milieu ouvrier donc, et un climat particulier le Paris à l'époque de la guerre d'Algérie. le ton n'est pas joyeux du tout. En lisant ce roman j'ai retrouvé les banlieues sordides et grises de l'après-guerre... Ces villes de ceinture autour de Paris ont mis beaucoup de temps avant de d'approprier des couleurs, des immeubles vétustes, délabrés, des murs noirs, perdus souvent au milieu des usines... J'ai aimé ce livre même s'il est assez déprimant et si l'auteur tente de "réhabiliter" en quelque sorte "Lucien", jeune homme, ayant fait quelques études, qui se conduit le plus souvent comme un mufle et un parasite.
Commenter  J’apprécie          432
Ce livre provoque toujours en moi une tristesse indicible, une sourde douleur, un chagrin sans nom....

Elise et Arezki, ce couple magnifiquement tragique, hante mes pensées.Vivre un amour pur, entier, au moment de la guerre d'Algérie, pour une française et un algérien,c' est une épreuve de chaque jour, un courage terrible.Un acte rebelle.

Elise, venue rejoindre son frère Lucien, qu'elle couve malgré elle comme une mère, travaille durement à la chaîne en usine et découvre un monde du travail injuste et violent.C'est là qu'elle rencontre Arezki.

Les étrangers sont mal vus, méprisés.Le racisme banal, brutal, est attisé par le début de la guerre en Algérie.Les haines primitives s'exacerbent.Les deux amants sont obligés de se voir en cachette, à la dérobée, alors que leurs sentiments lumineux ne demandent qu'à voir le grand jour.On devine que des drames se profilent.Trop d'angoisse, trop de rejets.

le roman s'achève dans la désillusion et la souffrance.Un amour brisé, une vraie vie enfuie.

le style est admirable, mêlant poésie et grisaille du quotidien, passion et amertume,blessures et espoir, nostalgie poignante et éclats de lumière du souvenir.

Un livre bouleversant.
Commenter  J’apprécie          323
Elise ou la vraie vie

Roman de Claire Etcherelli.

Elise et Lucien sont orphelins. Elevés par leur grand-mère, ils s'éloignent lentement l'un de l'autre. Lucien est un révolté aux idées utopiques. Monté à Paris, il demande à sa soeur de le rejoindre. Elise découvre la ville, le travail sur la chaîne, ce qu'on appelle "la vraie vie". L'amour fait irruption dans sa vie avec Arezki, un Algérien. Au loin gronde la guerre d'Algérie. En France, quelque chose se trame.

Quel beau texte! Toute en finesse et en sensibilité, on rencontre l'héroïne et on la suit dans sa découverte d'une vie difficile et exaltante. J'avais lu cette oeuvre quand j'étais adolescente, et elle m'avait fait trembler. La narration est simple mais profonde. Les ellipses sont habiles et élégantes, ce qui n'est pas facile à faire. le texte délivre un beau message d'espoir et d'amour.
Commenter  J’apprécie          212
Roman sur la condition ouvrière pendant la guerre d'Algérie,mais aussi simplement histoire de deux amours, l'un fraternel pour Lucien le frère cadet, l'autre amoureux pour l'algérien Arezki, Élise ou la vraie vie est une lecture sombre et un texte engagé, dont on sait dès le début que le lecteur au coeur tendre ressortira en miettes.
Le travail des ouvriers, la chaîne brutale pour les corps et les esprits, le racisme, le militantisme, le camarade de lutte issu d'un autre milieu qui les regarde en sociologue et ne comprendra jamais totalement...c'est toujours plus difficile un livre dur ainsi quand il s'inscrit dans le réel et la fin de ce texte en est est beaucoup plus marquante .
Si vous voulez simplement vous changer les idées ou vous remonter le moral, lisez autre chose car ce serait une méchante claque.Sachez si vous y êtes prêt que c'est un très beau livre, avec ces oasis de lumière en cours de route, peut-être un peu long à démarrer, mais très marquant.
Commenter  J’apprécie          200
Elise ou la vraie vie, voilà un titre qui dit tout mais ne prend tout son sens qu'une fois que l'on s'est plongé dans le roman.
Elise, pour suivre son frère qu'elle adule, va quitter sa province pour le rejoindre à Paris, dans les années 50-60. La jeune fille va se retrouver non pas une ville qui ferait rêver, mais va découvrir l'envers du décors en travaillant dans une usine. le travail est pénible, plus encore pour une femme, mal payé, et va la plonger au coeur du conflit qui déchire alors la France: la guerre d'Algérie. Les Algériens sont des parias à l'usine, considérés comme des moins que rien, des terroristes potentiels. Malgré cela, le contact va s'établir entre elle et Arezki.

L'auteur réussit un roman social, sans manichéisme, en abordant d'une part le travail des ouvriers et d'autre part la difficulté d'un amour entre ces deux personnes malmenées par la vindicte populaire et une politique d'état elle aussi raciste. Les sentiments parfois contradictoires de l'héroïne sont traduits avec justesse, de l'amour à la honte, en passant par la peur pour son amant. Les faits relatés touchent la réalité et pointent la violence de cette guerre lorsque Arezki est finalement enlevé. Rien n'est pire que la disparition d'un être, façon de l'effacer sans laisser de traces, laissant un trou béant dans le coeur de ses proches.
Commenter  J’apprécie          173
Élise s'étiole dans la pauvreté à Bordeaux, aux côtés d'un frère, qu'elle souffre de faire vivre dans ces conditions difficiles. Elle décide de monter à Paris pour trouver du travail dans une chaîne de montage, dans l'usine de Renault-Billancourt. Parallèlement, elle essaie de lire, de "s'élever" intellectuellement, malgré la fatigue de la journée. Elle fait la connaissance d'un OS comme elle, un Algérien, Arezki. Ils s'aiment et vivent ensemble, il milite dans les rangs du FLN, jusqu'à la manifestation d'octobre 1961 à Paris, en pleine guerre d'Algérie, qui sera réprimée par un massacre sur les ordres du préfet Papon. Arezki ne sera jamais retrouvé.
Un roman engagé et émouvant sur la condition ouvrière et le militantisme, â une époque à présent historique, mais encore présente grâce à ce témoignage.
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (1286) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3180 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..