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Champignac tome 2 sur 3

David Etien (Autre) Béka (Autre)
EAN : 9791034749249
48 pages
Dupuis (05/02/2021)
3.9/5   100 notes
Résumé :
Mai 1941, le village de Bletchley, dans la banlieue de Londres. Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, comte de Champignac, est amoureux de la charmante Blair McKenzie.

Recrutés tous deux pour aider Alan Turing à décrypter la machine Enigma (voir tome 1), les deux jeunes gens surdoués et incompris de leur famille se sont rapprochés jusqu'à l'idylle.

Mais la romance est de courte durée car Pacôme reçoit un message codé de scientifiques forc... >Voir plus
Que lire après Champignac, tome 2 : Le patient AVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le nationalisme est un poison dont on n'est pas près de trouver l'antidote.
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Ce tome fait suite à Champignac, tome 1 : Enigma (2019) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant car ce tome deux se comprend par lui-même. Sa parution initiale date de 2021. Il a été réalisé par David Etien poiur les dessins, écrit par BéKa, le duo composé de Bertrand Escaich & Caroline Roque, et une mise en couleurs d'Etien avec l'assistance Clémentine Guivarc'h. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée.

Juin 1941. le Special Operations Executive (SOE) au coeur de Londres meurtrie par des bombardements de la guerre. Pacôme Hégésippe Adélard Stanislas, comte de Champignac explique la situation à deux officiers des renseignements en civil, dans une pièce d'interrogatoire. En mai 1940, les troupes d'Hitler ont envahi les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. Une guerre éclair de quelques jours comme le monde n'en avait jamais connu. L'armée allemande a conquis plus de terrain en une centaine d'heures que durant les quatre premières années de la première guerre mondiale. Ses soldats semblaient être des surhommes. Ils ne s'arrêtaient jamais… Même pas pour dormir. Ils reposent la même question : pourquoi Champignac n'a rien fait alors qu'il avait le patient A à sa merci ? Ils lui demandent de recommencer depuis le début. Il y a un mois, Pacôme de Champignac séjournait dans le petit village de Bletchley, et il était au lit avec Blair MacKenzie. Elle lui demandait s'il avait jamais voulu exercer un autre métier que celui de scientifique. Il lui raconte la fois où il avait passé une épreuve de mathématiques pour devenir un employé de mairie, et comment il avait échoué, mais en démontrant au passage un nouveau théorème sur la nature exponentielle d'un système dynamique. Une heure plus tard, ils sont habillés et se dirigent vers le bâtiment qui abrite les bureaux.

Chemin faisant, c'est au tour de Blair d'évoquer son enfance : elle a appris à lire toute seule à l'âge de quatre ans pour connaître la suite des histoires de Dickens que lui lisait parfois sa mère. Quand ses parents l'ont découvert, ils ont mis sous clé tous leurs livres en anglais. Leur médecin de famille leur a conseillé de protéger son pauvre petit cerveau féminin des ravages de l'instruction. Elle s'est donc rabattue sur les livres en français et la poésie allemande. Elle lisait couramment deux langues à six ans. Puis, vers dix ans, elle s'est intéressée au grec et au latin pour comprendre leur influence sur les dialectes préceltiques, et en déduire les flux migratoires antiques. C'est à ce moment-là qu'elle est définitivement devenue le désespoir de ses parents. Ils pénètrent dans le bâtiment et s'assoient dans le bureau de monsieur Black. Celui-ci leur explique que parmi les messages interceptés s'en trouvait un en provenance de l'institut Kaiser-Wilhelm, à Berlin. Il leur tend pour qu'ils puissent en prendre connaissance. C'est une demande d'aide de deux scientifiques : le chimiste Schwartz et le biologiste Bruynseeleke. Champignac explique à MacKenzie qu'ils furent meilleurs amis avec Black et lui. Il faut aller les sauver.

Les aventures du comte de Champignac continuent : ses cheveux ne sont pas encore devenus blancs, mais il arbore déjà fièrement son épaisse moustache, ses lunettes rondes, ses cheveux en arrière, et ses gants blancs. L'amateur des aventures de Spirou et Fantasio retrouve également son amour des champignons, déjà présent dans le premier album de la présente série, ainsi que son collègue scientifique le docteur Black, apparu pour la première fois dans le tome 7, intitulé le dictateur et le champignon (1956). Un peu plus tard, Black, Champignac et MacKenzie doivent s'occuper d'un personnage au nom étrange : le savant Sprtschk, apparu pour la première fois dans la série Spirou et Fantasio, tome 13, le voyageur du Mésozoïque (1960). Nul n‘est besoin de connaître ces références pour apprécier pleinement l'aventure. le lecteur repère aussi des éléments de continuité avec le tome précédent : le personnage de Blair MacKenzie, polyglotte, linguiste, cruciverbiste. Il est évoqué leur participation au décodage de la machine Enigma, en tant que cryptanalystes. Sa relation avec le comte est de nature explicite, même si le récit reste tout public. À un moment, Champignac est amené à contacter directement Winston Churchill (1874-1965) pour obtenir une autorisation très particulière. Enfin, cette aventure se déroule également pendant la seconde guerre mondiale, pour grande partie en Allemagne nazie.

Comme dans le tome précédent, les coscénaristes ont inclus un passage de vulgarisation : sur les neurones, les neurotransmetteurs et les synapses, pendant deux pages, dix-neuf et vingt. Un peu plus loin, en page vingt-sept, le lecteur découvre une explication de la réaction en chaîne pour libérer l'énergie de l'atome. Ces exposés s'avèrent un peu moins ambitieux que celui sur le fonctionnement de la machine Enigma dans le tome précédent. Ils mettent également en scène quelques personnages historiques comme le professeur Werner von Braun (1912-1977) ou le docteur Theodor Morell (1884-1948), le médecin personnel d'Adolf Hitler. Ils décident d'ouvrir leur récit avec une séquence d'interrogatoire qui se termine dans la dernière page, l'essentiel du récit prenant alors la forme d'un retour en arrière : le lecteur plonge alors dans une histoire d'espionnage, avec un enjeu d'exfiltration d'un scientifique de haut niveau. L'artiste se montre très impliqué dans les différents aspects de la narration visuelle. Il assure un niveau de détails dans chaque lieu qui permet au lecteur de s'y projeter et d'avoir l'impression de pouvoir regarder autour de lui. Quelques exemples : le mur carrelé jusqu'à une hauteur de un mètre de la salle d'interrogatoire, les bâtiments de Bletchley Park avec une rendu de texture très tactile, la façade très détaillée de la mairie de Champignac avec également son mur d'enceinte, sa grille, et même un paysan qui passe devant en guidant son cheval par la longe, le papier peint de la chambre de Pacôme, le radiateur en fonte de la salle de classe communale, l'aménagement intérieur du bureau du professeur Black, l'appartement dans lequel logent Black, MacKenzie et Champignac, l'usine avec sa grande pièce dans laquelle s'affairent les employées, chacune avec sa tâche particulière, les façades d'immeuble dans les rues de Berlin, la salle de réception de la villa Göring où se tient une réception dansante, les pins de la forêt dans les Alpes bavaroises, l'intérieur du chalet Berghof.

Le lecteur sait avant de commencer que cette bande dessinée se conforme au schéma d'un héros bienveillant, qui va se porter au secours de personnes en danger et qu'il va réussir. Il éprouve donc un sentiment d'empathie a priori pour Champignac, et tout aussi développé pour Blair qui l'accompagne, l'aide, et utilise des compétences qu'il n'a pas, la partie serait perdue sans elle. La représentation de ces personnages facilite discrètement cette empathie : des visages expressifs, des traces d'entrain de l'enfance, d'émerveillement de personnes ni blasées, ni cyniques, une légère accentuation des arrondis, et une sollicitude ou une inquiétude envers l'autre, apparentes sur leur visage, dans leurs gestes. Etien joue subtilement sur de discrets détails dans ses dessins pour se placer plus franchement dans un registre réaliste, ou dans un registre un plus tourné vers l'enfance ou l'exagération comique, en fonction de la séquence, conservant ainsi une apparence tout public, tout en réalisant des dessins transmettant des attitudes et des émotions adultes. Il joue également sur ce glissement intentionnel de registre visuel pour les scènes d'action : la dureté très adulte d'un engagement armé sur un champ de bataille de la seconde guerre mondiale dans la page d'ouverture, contrastant avec l'enclenchement plus divertissant des fusées dont Werner von Braun a doté sa voiture.

Le lecteur suit bien volontiers Blair MacKenzie et Pacôme de Champignac dans cette exfiltration à haut risque, tout en s'interrogeant sur l'identité du patient A (révélée en cours de récit), et sur ce produit appelé Pervitin. Les auteurs exposent la nature de ce produit selon deux axes. le premier correspond à une drogue avec un effet d'accoutumance progressif, une redescente douloureuse et un effet de manque. Ils évoquent ces effets secondaires de manière claire et explicite sans trop s'y attarder, mais sans qu'il soit possible de s'y tromper. le second axe correspond aux effets sur la population qui en prend. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra trouver la métaphore plus ou moins bien choisie. D'un côté, il est difficile de complètement accepter le fait que le nazisme puisse être causé par un produit consommé de plein gré, mais sans avoir connaissance des effets secondaires, comme si les citoyens étaient tous inconscients de ce qu'ils faisaient, ou ce qu'ils acceptaient. de l'autre côté, cette même métaphore présente les promesses d'Adolf Hitler, sa politique et son mode de gouvernement, comme répondant à un besoin inconscient de tout individu, une promesse trop belle pour pouvoir être refusée, questionnée, combattue. le discours sur une nation forte, prenant sa revanche et neutralisant l'ennemi devient l'opium du peuple, pour reprendre la métaphore de la drogue.

Le lecteur retrouve avec grand plaisir le duo formé par Blair MacKenzie et Pacôme de Champignac pour de nouvelles aventures pendant la seconde guerre mondiale. Les auteurs réussissent à insuffler de la personnalité dans leurs protagonistes, les rendant sympathiques et attachants dès la première page. La narration visuelle révèle des richesses à chaque page, un dosage très élégant en fonction de la nature de la séquence, passant avec habileté de la narration réaliste et à adulte, à la licence d'aventure avec un soupçon d'éléments fantaisiste, du grand art. Les scénaristes savent eux aussi doser entre spectacle divertissant, et gravité qui sied à l'évocation du nazisme. Ils ont conçu une métaphore pour l'embrigadement des citoyens par le régime, qui fait sens, avec les limites inhérentes à toute métaphore.
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Excellente bande dessinée sur fond de seconde guerre mondiale. le thème : la question du rôle du scientifique dans l'élaboration des armes, leur utilisation et ... la morale ?
On croise von Braun, le Führer et Goering, quelques grands faits scientifiques de cette guerre : la course à la bombe A, les fusées...
Sous des airs gentillets, les personnages (le comte de Champignac a un petit air de professeur gadget) finissent par nous amuser et, in fine, nous faire réfléchir. C'est donc une réussite.
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J'ai bien aimé le deuxième tome de Champignac, mais pas autant que le premier.
L'intrigue du Patient A démarre quelques semaines après celle d'Enigma, alors que Champignac est toujours à Bletchley, avec Blair McKenzie et son ami le professeur Black. Ils se retrouvent bientôt tous les trois en mission secrète en Allemagne pour porter secourS à deux scientifiques de leurs amis.
Dans cette expédition semée d'imprévus, les péripéties s'enchaînent sans répit (parfois presque trop vite) mais l'histoire m'a paru un peu plus sombre et l'humour du premier tome m'a manqué.
Cette fois aussi on croise des figures historiques (y compris Hitler et Göring) et on retrouve les dessins dans l'esprit des albums de Spirou, avec des traits marqués, des couleurs franches et des personnages avec des faciès très expressifs...
Cette B.D. est excellente même si l'intrigue est moins à mon goût que celle du premier tome...
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Une histoire bien montée comme celle du tome 1 Enigma .Un dessinateur que j aime beaucoup le père des " 4 de Baker Street " série extra .tout est réuni pour le plaisir de la lecture et de la détente ..........Ouais c est sûr .....quoique... quelque chose me dérange Ho un détail ...cette histoire de tout un pays drogué , pour expliquer ( en partie c est vrai ) le comportement des Allemands pendant plus d une décennie , ça ressemble a un justificatif collectif alors que Hitler a été élu légalement , sans tricherie , et largement , qu'il a toujours été soutenu par quasiment toute sa population , qui a bénéficié du pillage des pays occupés sans états d'âme particuliers , et que la dénazification n a été que de surface .Bon d accord ce n est qu une BD je n en fais pas des tonnes , juste un léger sentiment de malaise
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Ce deuxième tome de la série Champignac est aussi bon que le premier.
Cette fois, Pacome, Blair et le colonel Black sont envoyés en mission dans l'Allemagne nazie pour venir en aide à deux amis scientifiques. Ils y découvriront notamment les terribles effets de la Pervitine et seront confrontés à des choix éthiques.
Dans cet album, j'ai particulièrement aimé la fin qui fait réfléchir et ouvre une piste dont on espère qu'elle se concrétisera et sera développée dans le troisième tome. Mais c'est surtout le duo formé par Pacome et Blair qui fait mouche, avec pour ma part un gros coup de coeur pour le personnage de Blair.
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critiques presse (6)
ActuaBD
05 mars 2021
Passionnant, drôle, intelligent, mettant l'accent sur des vérités historiques largement méconnues tout en délivrant un savoureux cocktail d'aventures et d'humanité : le second tome de "Champignac" réalisé par David Etien et les BeKa est sans nul doute l'un des meilleurs albums grand public de ce début d'année !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
25 février 2021
Un album qui continue donc de nous raconter les péripéties du jeune Comte de Champignac, pour notre plus grand plaisir ! A lire !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
15 février 2021
Des bases hystériques authentiques, Champignac à Berlin et au repaire du loup, va en voir de toutes les couleurs. Une série qui marque des points car innovante.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Auracan
09 février 2021
De quoi passer un excellent moment de lecture et refermer l'album en constatant que l'on y a -aussi- appris pas mal de choses !
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
08 février 2021
Une grande aventure avec un grand A (comme le patient du titre de cet album) — fort bien narrée et dessinée — qui nous révèle un étonnant secret nazi !
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
03 février 2021
Mai 1941, le village de Bletchley, dans la banlieue de Londres. Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, comte de Champignac, est amoureux de la charmante Blair McKenzie. Recrutés tous deux pour aider Alan Turing à décrypter la machine Enigma (voir tome 1), les deux jeunes gens surdoués et incompris de leur famille se sont rapprochés jusqu'à l'idylle.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les informations que reçoit notre cerveau sont transmises par des neurones, les cellules qui constituent notre système nerveux. Il en renferme plus de 100 milliards, connectés en un formidable réseau. Les informations se propagent entre les neurones sous forme d’impulsion électrique. Lorsque cette impulsion parvient au bout de la longue fibre d’un neurone, elle se trouve face à un espace nommé fente synaptique. Le signal électrique libère alors des molécules appelées neurotransmetteurs. Ils traversent cet espace et vont se fixer sur les récepteurs du neurone suivant où ils engendrent un nouveau signal électrique, qui se propage à son tour. Et c’est ainsi que les informations atteignent les zones de notre cerveau chargées de les traiter. La pervitine est un dérivé de la méthamphétamine. Une fois ingérée, elle force l’émission de neurotransmetteurs tout en saturant la fente synaptique. Créant ainsi un véritable feu d’artifice neuronal, qui fausse toutes les perceptions du cerveau ! cette drogue empêche aussi le neurone qui a émis les neurotransmetteurs de les récupérer. Les effets durent des heures. Les troubles de la vision sont un des effets les plus fréquents. Vous avez dû ressentir les autres : on est comme électrisé plein d’énergie, ivre de confiance en soi, avec un sentiment d’invincibilité. Les sensations de peur, de faim et de fatigue n’existent plus.
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-Que je te parle de moi ? mais tu sais déjà tout Pacôme.
J'ai appris à lire toute seule à l'âge de 4 ans pour connaître la suite des histoires de Dickens que me lisait parfois ma mère.
Quand mes parents l’ont découvert, ils ont mis sous clé tous leurs livres en anglais.
Notre médecin de famille leur avait conseillé de protéger mon pauvre petit cerveau féminin des ravages de l'instruction.
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Un cantonnier installe un panneau routier en 4 minutes. Combien de temps lui faut-il pour installer trois panneaux routiers ? – La réponse ne peut pas être 12 minutes. Ce serait trop simple, il y a forcément un piège. Quatre minutes est un temps moyen, qui varie forcément en fonction de la taille du panneau, de la température ambiante, de la nature du sol, de l’état de fatigue du cantonnier, de son âge, de l’usure du matériel, de la déclivité du terrain. Tout cela doit se modéliser par un ensemble d’équations différentielles. […] J’ai donc opté pour une représentation matricielle du problème, tout en démontrant au passage un nouveau théorème sur la nature exponentielle d’un système dynamique.
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Parfois, j’aimerais être loin, très loin de la folie du monde. Mourir, dormir, rien de plus, c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. Ces mots de Shakespeare dans Hamlet me hantent depuis mon enfance. Ils prennent tout leur sens en ce moment. Est-ce que l’humanité mérite de vivre si elle peut engendrer des horreurs comme le nazisme ? Est-ce que des scientifiques doivent se compromettre à ce point pour poursuivre leurs recherches ? Est-ce que ce monde à un sens, Pacôme ?
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J'ai appris à lire toute seule à l'âge de 4 ans, pour connaître la suite des histoires de Dickens que me lisait parfois ma mère...
...quand mes parents l'ont découvert, ils ont mis sous clé tous leurs livres en anglais.
Notre médecin de famille leur avait conseillé de protéger mon pauvre petit cerveau féminin des ravages de l'instruction.
Je me suis donc rabattue sur les livres en français et la poésie allemande. Je lisais couramment ces deux langues à 6 ans.
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