On ne reçoit rien de la vie si on n'identifie pas d'abord son Désir. Mais la plupart des hommes et des femmes ne savent pas bien quel est leur Désir, c'est pourquoi il leur échappe.
Ils s'égarent dans de faux désirs, ils croient désirer une voiture ou une maison ou la célébrité ou l'amour d'une femme, mais ce ne sont pas leurs désirs véritables. Par exemple, il y a des hommes qui ne désirent une femme que parce qu'elle est convoitée par d'autres hommes, et non par amour. Et ils font le mauvais choix, celui de la femme qui ne leur était pas destinée.
Il arrive aussi, dans le monde occidental, que beaucoup croient désirer ce que la publicité leur a en fait mis dans la tête. Mais le vrai Désir est une chose plus profonde, qui fait partie de la vie de chacun de nous. Et nous devons très tôt l'identifier, pour nous concentrer sur sa quête.
- sans doute toutes les formes d'amour cherchent-elles une justification dans les traits les plus insolites, voire méprisables, de l'être aimé -
Vous savez se qu'on dit, que celui qui lit et marche beaucoup voit et apprend beaucoup.
Mais elle avait déjà les hanches élargies par les déceptions conjugales, et le fond vitreux de ses yeux verts laissait deviner beaucoup d'alcool et peu d'avenir.
La mémoire n'est qu'une façon de gérer l'oubli.
Ainsi, la vie dépendant toujours du prisme à travers lequel nous la regardons, nous ne saurons jamais si une occasion perdue n'a pas été au fond une occasion saisie
Et dès lors, chaque journée lui semblait une nouvelle pente à gravir, plus ardue que la précédente, une angoisse contenue le consumait, l'obsession de savoir combien de temps encore il pourrait sentir, la nuit, le parfum douceâtre de sa respiration, le contact de son corps tiède, s'abandonner à la contemplation attentive et sereine de son profil sur l'oreiller, réfugiée dans un monde de rêves auquel il n'avait pas accès et dans lequel elle revêtait sa dimension la plus secrète, la seule réelle sans doute.
La faute est le prix de la liberté. La maturité implique d'assumer la frustration et de renoncer aux explicatives.
Si je pouvais, je grimperais par la cour, je me faufilerais par une fenêtre et je m'introduirais dans le foyer d'une de ces familles heureuses.
C'est d'ailleurs grâce à l'oubli que nous parvenons à continuer de vivre, car si nous nous remémorions toutes les choses positives que nous avons perdues, nous serions écrasés par le poids de la nostalgie, et si nous nous souvenions de toutes les mauvaises, nous serions minés par la dépression