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J'avais déjà lu deux romans de Lucia Etxebarria et c'est avec hâte et plaisir que j'ai entamé ce troisième, Cosmofobia. Je suis resté un peu sur ma faim.
Pourtant, le début était prometteur. Même style franc et direct, peut-être un peu moins exubérant. Des personnages aussi attachants et intéressants (pour la plupart). J'ai plongé facilement dans l'histoire d'Anton, qui raconte son histoire le temps d'un chapitre. Puis on passe à un autre narrateur, puis encore un autre, et ainsi de suite. le lecteur a à peine le temps de s'habituer et d'apprécier ce nouveau personnage que le narrateur change à nouveau. Quelques personnages reviennent l'instant d'un chapitre, certains disparaissent et d'autres sont omniprésents du début à la fin.
L'auteure cherche probablement à nous faire vivre ce quartier populaire et multicuturel de Madrid où tout bouge, où tous se croisent sans jamais (ou rarement) échanger réellement, apprendre à se connaitre. Peut-être que, si j'avais entrepris la lecture de cet ouvrage en le considérant comme un recueil de nouvelles, le l'aurais davantage aimé.
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Le fond est bon mais l'exécution laisse à désirer. J'aime bien ce côté fresque sociale sur fond de comédie, un kaléidoscope de personnages, j'ai trouvé ça créatif et ça aurait pu me plaire s'il avait été loin des clichés, chaque chapitre est un personnage pourtant ils ne sont que trop peu développés, même ceux qui reviennent plus régulièrement le récit. On est entre le roman et le recueil de nouvelles, ça ne m'a pas déplu, j'apprécie ce genre de récit où se mêlent la vie des personnages.
Pour l'intrigue, malheureusement il n'y en a pas, je n'ai pas trouvé d'intérêt à ce livre, si c'est pour découvrir l'éclectisme d'une grande ville d'Europe, je vis déjà dans l'une d'elle, même en considérant ce quartier de Madrid comme un personnage, la finalité du roman me laisse sur ma faim, tout le bouquin me paraît être une longueur. Je n'ai pas trop apprécié le ton, j'aurais préféré un livre moins humoristique et même si on ne s'en claque pas les genoux, cela dénature selon moi les propos de l'auteure. L'idée d'un centre associatif où se s'entrecroisent nos personnages au coeur de Lavapiès, est bonne mais pas inédite, le tout manque de créativité à mon goût.
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Ni tout à fait un recueil de nouvelles, ni tout à fait un roman, peut-être un roman par nouvelles comme les fabrique J-N Blanc, Cosmofobia est un objet littéraire particulier. Chaque chapitre présente un personnage et une partie de son histoire. L'histoire se tisse peu à peu car tout les personnages vivent dans le même quartier et bien sûr certains ont des relations ou connaissent les autres. Cependant la narration n'est pas linéaire mais façon peinture à numéro dont on découvre peu à peu l'ensemble au fur et à mesure de l'ajout des couleurs. Des fragments d'histoires de nouent dans un chapitre pour se dénouer dans un autre. Des personnages se trouvent éclairés différemment selon quel autre personnage parle d'eux... Ceux-ci se racontent au narrateur et place ainsi le lecteur en observateur omniscient de ce microcosme espagnol. C'est d'ailleurs là le charme de ce texte, suivre les histoires d'une communauté humaine très haute en couleur.
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Ce roman foisonnant nous emmène à la découverte d'un quartier populaire espagnol.
Une dizaine de protagonistes s'y croisent, s'y aiment, s'y déchirent…(téléopératrice fauchée, éducatrice végétarienne, clandestins, barman artiste…)

Une formidable comédie humaine dans toute sa splendeur !
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Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Un livre qui sort de l'ordinaire. A chaque chapitre, un personnage nous raconte son histoire où interviennent toujours d'autres personnages (vous me suivez, là ?). L'action se déroule dans un quartier populaire de la capitale madrilène. Des couleurs, des ambiances... On a parfois l'impression d'y être car le lecteur sait beaucoup de choses sur tout le monde et il n'est jamais laissé de côté. En revanche, il lui faut suivre et ne pas s'emmêler les pinceaux car les personnages sont nombreux et un peu comme dans les séries TV, tout le monde couche avec tout le monde (ou presque).
En tout cas, on ne s'ennuie pas car les personnages sont intéressants. Parmi eux, des travailleurs sociaux, des artistes, des acteurs ou des clandestins.
Seul reproche : outre le fait que le lecteur peut se mélanger parfois entre les prénoms et les différentes histoires, on peut être légèrement frustré de devoir abandonner un personnage au profit d'autres. C'est ce que j'ai ressenti avec Anton qui ouvre le livre. On ne le retrouve pas dans les pages qui suivent. Au mieux, on parle de lui. Dommage, car il était bien sympatique avec ses sentiments cachés pour sa jolie collègue.
Des récits de vie inspirées de vraies personnes. Intéressant voire passionnant si on aime les gens et les suivre dans leur destinée.
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Il faut aimer ce foisonnement de personnages et ne pas s'y perdre. Moi, j'ai aimé. Chaque jour j'avais l'impression de rencontrer qq'un d'autre, qui me racontait un peu sa vie ( j'aime bien qu'on me raconte sa vie LOL) et comme les histoires se croisent j'avais parfois une autre version de la vie de cette personne par qq'un d'autre. C'est vrai qu'on s'y perd un peu mais j'ai laissé filer.
Parfois, dans mon quartier, je rencontre une personne que je n'ai pas croisée depuis un moment et elle me dit " tu te rappelles de Machin ??? " moi je ne me rappelle pas du tout de machin parce qu'en fait ma façon de le situer n'est pas la même mais je dis " oui, oui, bien sur et alors ???" et ben Machin, il a fait ci et ça et il a rencontré une nana et alors et patati et patata " et je ne veux surtout pas casser le truc alors je laisse filer, je prends les choses comme ça. Quelle importance que je le situe ? Et bien c'est un peu pareil ds ce livre ...au bout d'un moment, je me dis " Ah mais elle me parle de truc là " et hop je raccroche ...
Cet imbroglio m'a rappelé G M Marquez. Alors peut être que ce livre mérite une seconde lecture ( surement même ) si vraiment on tient à tout rationaliser. Moi, je préfère prendre les choses comme ça. J'ai fait pleins de rencontres et c'était très bien.
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Lucia Etxebarria se frotte ici à un thème délicat. Elle nous parle de ce quartier toute en finesse et avec beaucoup de sincérité. On ne stigmatise pas cette "banlieue" et on ne l'enjolive pas non plus. Comme le dit si bien l'auteur, Lavapiés est un quartier multiculturel, pas interculturel. Les cultures ne se mélangent pas. Malheureusement, je me suis vite emmêlée les pinceaux dans ce récit. On change tout le temps de narrateur et avec plus d'une trentaine de personnages, on se perd facilement. J'ai même eu l'impression d'être dans Plus belle la vie ou Les feux de l'amour. Il fallait à chaque fois que je me rappelle qui couche avec qui et qui sont les ex de machin. Vous voyez le genre !
Lien : http://iluze.over-blog.com/a..
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Encore un roman très réussi de la part de Lucia Etxebarria. Cosmofobia est un roman de quartier, de personnages plus ou moins en lien les uns avec les autres. On partage des tranches de vies, des témoignages, des récits de quartiers. Superbe comme d'habitude.
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N°574– Mai 2012.
COSMOFOBIALucia Etxebarria – Éditions Héloïse d'Ormesson.
Traduit de l'espagnol par Maïder Lafourcade et Nicols Véron.

J'avais déjà lu, un peu par hasard, cette auteure (« Amour, prozac et autres curiosités » – La Feuille Volante n° 433 de juin 2010). J'avais bien aimé parce qu'elle m'avait étonné par son humour. Pourtant là, j'ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans son univers. Tout d'abord je n'ai pas aimé le style. Je suis peut-être vieux-jeu mais j'attends d'un roman qu'il soit bien écrit et quand on doit passer par le biais de la traduction, c'est d'autant plus difficile parce qu'il n'appartient pas au traducteur de réécrire le livre qu'on lui a confié. le style est certes spontané, reflète le langage parlé, les dialogues en sont la reproduction. Je ne dis pas que cela me gêne mais quand j'ouvre un roman, je m'attends, peut-être inconsciemment à lire autre chose que ce que je côtoie dans la vie, même s'il se trouve des lecteurs pour penser le contraire. Des enfants ballottés d'un côté et de l'autre par des parents qui font passer leur plaisir ou leurs intérêts avant ceux de leur progéniture, les couples qui se séparent alors qu'ils se sont promis de s'aimer pour la vie, des gens qui choisissent de vivre ensemble alors qu'ils ne se supportent plus par habitude ou par peur de la solitude ou qui préfèrent fermer les yeux sur les infidélité de l'autre, l'existence qui devient soudain insupportable alors qu'elle avait été magnifique, les mensonges, les trahisons, l'hypocrisie, cela existe, ce sont des faits de société et personne n'y peut rien. Nous ne vivons pas dans un monde virtuel où tous les protagonistes sont beaux, gentils, fidèles et irréprochables. Les contes de fée, c'est pour les enfants et l'espèce humaine me semble de plus en plus infréquentable...
Cela me semble être la traduction du titre : Cosmofobia, peur du monde entier. Cela me plaît plutôt quand la littérature se fait l'écho de ce quotidien qui n'a rien d'un monde melliflu, mais au moins que cela soit agréable à lire, que le lecteur passe un bon moment, que sa lecture soit un plaisir.
Ce roman est une autofiction, une somme de nouvelles qui mettent en scène une télé-opératrice fauchée et un peu paumée qui vit dans un quartier populaire de Madrid. A travers de nombreux personnages l'auteure aborde les questions du métissage, de l'immigration, de la vie en société et de ses amours difficiles.

Je suis désolé de ne pas faire chorus avec les louanges que j'ai pu lire dans la presse à propos de cette auteure. C'est vrai que c'est facile de formuler ainsi des critiques, mais j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman et je n'y ai pris aucun plaisir.

©Hervé GAUTIER – Mai 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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