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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ni tout à fait un recueil de nouvelles, ni tout à fait un roman, peut-être un roman par nouvelles comme les fabrique J-N Blanc, Cosmofobia est un objet littéraire particulier. Chaque chapitre présente un personnage et une partie de son histoire. L'histoire se tisse peu à peu car tout les personnages vivent dans le même quartier et bien sûr certains ont des relations ou connaissent les autres. Cependant la narration n'est pas linéaire mais façon peinture à numéro dont on découvre peu à peu l'ensemble au fur et à mesure de l'ajout des couleurs. Des fragments d'histoires de nouent dans un chapitre pour se dénouer dans un autre. Des personnages se trouvent éclairés différemment selon quel autre personnage parle d'eux... Ceux-ci se racontent au narrateur et place ainsi le lecteur en observateur omniscient de ce microcosme espagnol. C'est d'ailleurs là le charme de ce texte, suivre les histoires d'une communauté humaine très haute en couleur.
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Ce roman foisonnant nous emmène à la découverte d'un quartier populaire espagnol.
Une dizaine de protagonistes s'y croisent, s'y aiment, s'y déchirent…(téléopératrice fauchée, éducatrice végétarienne, clandestins, barman artiste…)

Une formidable comédie humaine dans toute sa splendeur !
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Il faut aimer ce foisonnement de personnages et ne pas s'y perdre. Moi, j'ai aimé. Chaque jour j'avais l'impression de rencontrer qq'un d'autre, qui me racontait un peu sa vie ( j'aime bien qu'on me raconte sa vie LOL) et comme les histoires se croisent j'avais parfois une autre version de la vie de cette personne par qq'un d'autre. C'est vrai qu'on s'y perd un peu mais j'ai laissé filer.
Parfois, dans mon quartier, je rencontre une personne que je n'ai pas croisée depuis un moment et elle me dit " tu te rappelles de Machin ??? " moi je ne me rappelle pas du tout de machin parce qu'en fait ma façon de le situer n'est pas la même mais je dis " oui, oui, bien sur et alors ???" et ben Machin, il a fait ci et ça et il a rencontré une nana et alors et patati et patata " et je ne veux surtout pas casser le truc alors je laisse filer, je prends les choses comme ça. Quelle importance que je le situe ? Et bien c'est un peu pareil ds ce livre ...au bout d'un moment, je me dis " Ah mais elle me parle de truc là " et hop je raccroche ...
Cet imbroglio m'a rappelé G M Marquez. Alors peut être que ce livre mérite une seconde lecture ( surement même ) si vraiment on tient à tout rationaliser. Moi, je préfère prendre les choses comme ça. J'ai fait pleins de rencontres et c'était très bien.
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Encore un roman très réussi de la part de Lucia Etxebarria. Cosmofobia est un roman de quartier, de personnages plus ou moins en lien les uns avec les autres. On partage des tranches de vies, des témoignages, des récits de quartiers. Superbe comme d'habitude.
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Dans ce quartier de Lavapiés à Madrid, les personnages les plus variés sont autant de carreaux d'une mosaïque qui prend forme au gré de l'avancée du livre. La grande prouesse de l'auteure est que chaque chapitre est une prise de parole de l'un de ces personnages : le style d'écriture change donc en permanence pour faire toucher au lecteur la subjectivité, les préoccupations, les destins de chacun. Ces vies, qui n'ont a-priori pas grand chose pour se croiser, forment le portrait d'une société vivante, à la fois cohérente et contradictoire, complexe et formidablement réelle de l'Espagne populaire contemporaine.
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Plongée dans le quartier populaire de Lavapiés.

Le roman polyphonique peut parfois entraver l'identification et l'intérêt portés aux personnages, ce qui peut parfois se vérifier ici, mais le plaisir de lecture et l'attachement à certains personnages restent prégnants.
Il ne s'agit pas d'une véritable étude sociologique sur les habitants de Lavapiés, mais plus d'une lecture détente qui retranscrit parfaitement l'atmosphère chaleureuse et colorée de ce beau quartier.

A lire pour tous les amoureux de Madrid ou pour se détendre un soir d'été avant d'embarquer dans la métropole espagnole.
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Comme d'habitude, j'ai aimé le style coloré, direct et franc de Lucia Etxebarria. Elle nous prend par la main et nous emmène ici dans des univers parfois tellement différents, tellement opposés de ces personnes dont les chemins, et parfois les vies, se croisent sans jamais vraiment se rencontrer, mais qui tous ont un point commun : l'amour. Présenté sous différentes formes, selon la version des protagonistes, qui parfois divergent et parfois se recoupent. Et toujours, toujours Madrid comme cadre.

Je me suis perdue un peu, parfois, dans cette galerie impressionnante de personnages mais c'est un peu ma faute, je n'ai jamais pensé tout au long de ma lecture à me reporter à l'index fourni et détaillé de ceux-ci à la fin de l'ouvrage.

Une lecture bien agréable, toujours teintée d'une certaine tendresse et qui témoigne d'une ou de plusieurs réalités de la société actuelle.
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maintenant que la lecture date un peu, voici une seconde impression:

Il faut aimer ce foisonnement de personnages et ne pas s'y perdre. Moi, j'ai aimé. Chaque jour j'avais l'impression de rencontrer qq'un d'autre, qui me racontait un peu sa vie ( j'aime bien qu'on me raconte sa vie LOL) et comme les histoires se croisent j'avais parfois une autre version de la vie de cette personne par qq'un d'autre. C'est vrai qu'on s'y perd un peu mais j'ai laissé filer.
Parfois, dans mon quartier, je rencontre une personne que je n'ai pas croisée depuis un moment et elle me dit " tu te rappelles de Machin ??? " moi je ne me rappelle pas du tout de machin parce qu'en fait ma façon de le situer n'est pas la même mais je dis " oui, oui, bien sur et alors ???" et ben Machin, il a fait ci et ça et il a rencontré une nana et alors et patati et patata " et je ne veux surtout pas casser le truc alors je laisse filer, je prends les choses comme ça. Quelle importance que je le situe ? Et bien c'est un peu pareil ds ce livre ...au bout d'un moment, je me dis " Ah mais elle me parle de truc là " et hop je raccroche ...
Cet imbroglio m'a rappelé G M Marquez. Alors peut être que ce livre mérite une seconde lecture ( surement même ) si vraiment on tient à tout rationaliser. Moi, je préfère prendre les choses comme ça. J'ai fait pleins de rencontres et c'était très bien.
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C'est un joli livre au rythme trépident et très méditérranéen. Je cherchais un livre dans le genre de Posadas, ce n'est pas le cas mais qd même, il y a une belle galerie de personnage. C'est un livre touchant, foisonnant, bien écrit et qui reste longtemps en tête car il pose de multiples questions. J'aurais juste eu besoin par moment de pouvoir respirer, j'ai eu l'impression d'être en apnée mais le contenu a fait passer cette impression
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