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Ultimates 2 tome 2 sur 2

Travel Foreman (Illustrateur)Aud Koch (Illustrateur)
EAN : 9781302906764
160 pages
MARVEL - US (05/12/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
Secret Empire wreaks havoc on the Ultimates! As Steve Rogers makes his move, the team fi nd themselves on the wrong side of his plans. With an existential threat in control of Earth, Galactus might be the planet's last hope...but the Lifebringer has problems of his own!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Ultimates 2 Vol. 1: Troubleshooters (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant, car c'est la première moitié de la deuxième saison. Il vaut mieux avoir lu également la première saison pour tout comprendre : Ultimates: Omniversal Vol. 1: Start with the impossible &Ultimates: Omniversal Vol. 2: Civil War II. Ce tome comprend les épisodes 7 à 9 et 100 (en fait le numéro 10 renuméroté), initialement parus en 2017, écrits par Al Ewing. Les épisodes 7 & 8 ont été dessinés et encrés par Aud Koch, les épisodes 9 & 100 par Travel Foreman. La mise en couleurs a été réalisée par Dan Brown, avec l'aide de Matt Yackey pour l'épisode 100. le tome se termine avec une postface rédigée par Al Ewing fournissant quelques informations complémentaires sur la genèse et le déroulé de cette série. L'histoire se déroule concomitamment à Secret Empire (2017) de Nick Spencer.

En introduction, la Reine des Jamais (Queen of Nevers) rappelle que les Ultimates ont réussi à faire évoluer Galactus en promoteur de la vie, que l'entité Eternity est enchaînée, que Lord Chaos et Master Order ont trahi et que le Tribunal Vivant a été assassiné et remplacé par l'entité Logos. En orbite autour de la Terre, plusieurs superhéros sont dans l'incapacité de retourner sur Terre du fait de l'activation du bouclier de défense, sur lequel viennent s'écraser vague après vague d'extraterrestres Chitauri. Captain Marvel (Carol Danvers) repense à la manière dont elle s'est fait manipuler par Captain America (Steve Rogers). Spectrum (Monica Rambeau) tente de percer le bouclier en utilisant différentes fréquences, en vain. Ms. America (America Chavez) se rend auprès de Galactus pour demander son aide, en vain. Une nouvelle vague de Chitauris arrive requérant l'attention immédiate des superhéros qui ne voient toujours pas d'autre issue à leur combat, que leur propre défaite par épuisement.

De son côté, gisant allongé, Galactus se remémore son histoire personnelle tout en recouvrant des forces. Il finit par se décider à se lever et aller coopter un nouvel allié : Ego, la planète vivante. Il réussit à se rendre sur son sol, mais il est tout de suite détecté comme un intrus. Il doit se battre contre des créatures qui l'attaquent automatiquement, remplissant la fonction d'anticorps de la planète. Il réussit à les neutraliser, sans recourir à la force. Il trouve une cavité et s'enfonce à l'intérieur d'Ego, dans son corps. Il finit par trouver le centre de la conscience d'Ego contre le gré de ce dernier. Il engage la discussion pour le convaincre de faire partie de l'équipe qu'il est en train de constituer. Il a déjà recruté Psi-Hawk, le spectre du Modeleur de mondes (Shaper of Worlds) et l'Infinaute.

Au départ le lecteur se dit que cette série n'a pas eu de chance. Non seulement, ce recueil ne comporte que 4 épisodes et le dernier subit une renumérotation intempestive, mais en plus l'épisode 7 est tout en entier consacré à la situation générée par Secret Empire (2017). On ne peut que féliciter al Ewing de bien faire son travail de raccordement éditorial à l'événement du moment, mais on aurait également apprécié que les responsables éditoriaux lui permettent de s'en tenir à l'écart. En fait ce n'était pas possible car cette série était dès le départ en lien étroit avec la continuité du moment. En outre le dernier épisode compte 30 pages, donc c'est plutôt un total de quatre épisodes et demi. le lecteur retrouve un peu de son aplomb avec l'épisode 8 et il sourit franchement avec l'épisode 9. Il est aux anges avec l'épisode 100. le scénariste n'a pas fait semblant : la résolution de l'intrigue est énorme. le lecteur assiste à la naissance d'un super groupe : les ultimes Ultimates. Ewing trouve le moyen d'intégrer les premiers Ultimates du nom, et de caser le groupe de Carol Danvers. le scénario se tient, Eternity est délivrée et rendue à ses fonctions. L'univers partagé Marvel est un peu plus riche après cette série.

De la même manière, le lecteur fait un peu la grimace en constatant l'arrivé d'encore un nouveau dessinateur le temps de 2 épisodes : Aud Koch qui succède à Kenneth Rocafort et Christian Ward pour la première saison, et à Travel Foreman pour la première moitié de la deuxième saison. Il y a quelque chose d'un peu hésitant et artisanal dans la manière dont il dessine les visages. Il n'a pas beaucoup de décors à dessiner car la majeure partie de ces épisodes se déroule dans l'espace ou sur la planète désolée d'Ego. le lecteur se rend compte que cet artiste fait preuve d'un bon sens de la mise en scène, malgré le manque de variété visuelle. Il conçoit des découpages de planche qui évitent les cases à base de têtes en train de parler. Il joue sur les mouvements des personnages et l'agencement des cases pour insuffler un intérêt visuel à la narration. Il n'y a que Rocket Raccoon en train de grimacer dans le casque de sa combinaison spatiale qu'il ne réussit pas. Pour le reste, il arrive à rendre compte de la double contrainte qui pèse sur les défenseurs de la Terre incapables d'y retourner, de la posture de Galactus en train de recouvrer ses forces, ou de l'étrange nature d'Ego.

Avec les 2 derniers épisodes, le lecteur retrouve Travel Foreman, en s'interrogeant sur la gestion des responsables éditoriaux qui ne savent pas affecter durablement un dessinateur à une série. Dans l'épisode 9, il a plus d'arrière-plans à dessiner que Koch, ce dont il s'acquitte avec un niveau de détails suffisant. Pour l'épisode 100, la majeure partie de l'action se situe dans la dimension appelée Superflow (une réalité supérieure de rêves et de visions, mais aussi de flux d'informations) de nature métaphysique, propice à une narration de type métacommentaire. le lecteur retrouve des formes au tracé plus assuré, même si leur contour apparaît un peu fragile parfois, ou un peu rugueux. Lui aussi sait faire varier la composition des planches pour conserver un intérêt visuel à la narration. le lecteur apprécie sa capacité à montrer des individus totalement investis dans l'instant présent, concentrés et motivés. Il sait concevoir des mises en scène qui donnent de l'espace à tous les personnages, et qui rendent compte de leur taille, que ce soit Hank Pym en géant, ou les entités cosmiques entre elles. Comme dans le tome précédent, la complémentarité entre les dessins et la mise en couleurs impressionne par son intelligence. Dan Brown fait clairement ressortir les formes, les unes par rapport aux autres Il utilise les possibilités de dégradés et les effets spéciaux pour remplir les fonds des cases et donner de la consistance aux utilisations des superpouvoirs. le lecteur n'éprouve pas l'impression de voir des personnages évoluer sur une scène de théâtre vide, mais il les voit se déplacer en 3 dimensions dans un environnement étrange, une autre dimension.

Le premier épisode met la patience du lecteur à l'épreuve, surtout s'il a lu le crossover Secret Empire. Il sait déjà tout ce qui est raconté dans les trois premiers quarts de l'épisode, et ce n'est que lorsque Ms. America s'en va trouver Galactus qu'il découvre des éléments nouveaux dans l'intrigue générale, la corruption de l'éternité, des entités souhaitant s'emparer de l'existence. le deuxième épisode le prend au dépourvu, avec Galactus allant recruter un nouveau membre pour son équipe. Il se rend vite compte que le scénariste continue dans la ligne droite de son concept pour la série. Elle ne s'appelle pas les Ultimes pour rien. Al Ewing met en scène les personnages les plus puissants et les plus cosmiques de l'univers Marvel. Comme dans le tome précédent, il le fait au premier degré, dans une intrigue adaptée. Il mêle plusieurs tentatives simultanées de mettre la main sur la réalité dans son ensemble, à chaque fois pour un objectif personnel, avec une discrète fibre métacommentaire. le lecteur ne peut pas se retenir de sourire en voyant la composition de l'équipe Eternity Watch assemblée par Galactus, sa puissance. Il ne se contente pas de ressortir les mêmes personnages cosmiques établis par Jim Starlin depuis 1991 dans The Infinity Gauntlet ; il innove.

Al Ewing ne se contente pas non plus d'une simple course à la toute-puissance par le biais de la possession d'Eternity ou d'autres entités cosmiques. Il reprend la dimension de Superflow qu'il avait introduit dans la première partie, montrant qu'il a assimilé les concepts développés par Warren Ellis dans The Authority avec Bryan Hitch, et qu'il sait les reformuler et les intégrer dans la cosmogonie de l'univers partagé Marvel. le lecteur sourit quand il le voit faire un clin d'oeil discret aux Endless de la série Sandman de Neil Gaiman, immédiatement reconnaissables pour ceux qui ont lu cette série, toute en restant un hommage et pas un plagiat. Il introduit ces personnages comme une métaphore de ce qu'un scénariste peut apporter à un univers partagé, rendant hommage à ses prédécesseurs et participant à l'enrichissement de l'univers Marvel.

Al Ewing, Aud Koch, Travel Foreman et Dan Brown créent une deuxième moitié de saison à la hauteur de la première, montrant qu'il est possible de créer de nouvelles histoires avec les entités cosmiques de l'univers Marvel, sans renier les précédentes, sans se limiter à plagier les concepts apportés depuis, en conservant une voix personnelle d'auteur. Cette série fait honneur aux Ultimates, à Jim Starlin, à Warren Ellis, aux personnages les plus puissants de l'univers Marvel, en conservant une dimension humaine.
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Titres abordés :
• Ultimate Invasion (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/ultimate-invasion-f1m24015-fr02.html) (Marvel 100%) - Jonathan Hickman & Bryan Hitch • Defenders : Plus aucune règle (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/defenders-plus-aucune-r-gle-fmd24006-fr02.html) (Marvel Deluxe) - Al Ewing & Javier Rodriguez • Secret Warriors (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/secret-warriors-fmo24003v-fr02.html) (Marvel Omnibus) - Jonathan Hickman, Brian Michael Bendis, Stefano Caselli & Alessandro Vitti • Conan le Barbare T01 : Liés à la pierre noire (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/conan-le-barbare-t01-fcoti001-fr02.html) (Conan) - Jim Zub & Roberto de la Torre • Fall of X Vol.1 (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/fall-of-x-t01-fxm22034-fr02.html) (Marvel 100%) - Gerry Duggan, Steve Foxe, Kieron Gillen, Jonas Scharf, Stefano Caselli & Lucas Werneck • Captain America : L'armée fantôme (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/captain-america-ghost-army-fmh24013-fr02.html) (Marvel Hors Collection) - Alan Gratz & Brent Schoonover • Marvel Age 1000 (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/marvel-age-1000-f1m24013-fr02.html) (Marvel 100%) - Collectif



Tous nos remerciements à Emmanuel Peudon pour le montage et à ClemB pour le générique.

Plus d'infos sur notre site internet : https://www.panini.fr/
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