Ma vie sera pire que la tienne

J'ai d'abord été attirée par sa couverture et son synopsis mais j'étais bien loin de me douter où l'auteur allait m'emmener. C'est une très belle surprise.

Il nous plonge dans un roman noir où la présentation et la narration sont originales. Présenté en 3 parties avec chacune ses propres chapitres et son épilogue. On pourrait croire qu'il s'agit de nouvelles. Et bien pas du tout ! Des personnages qui vont chacun vivre une aventure qui va les changer et qui vont finir par se rencontrer pour clôturer le récit. Une narration quelque peu déjantée, avec un brin de fantaisie dans la manière dont s'expriment les divers personnages. Elle nous immerge plus encore dans l'ambiance du milieu.

J'ai également beaucoup aimé que, dans la dernière partie, on découvre des extraits de journaux, qu'on voit l'histoire de manière extérieure et qu'on en apprenne plus encore sur un personnage en particulier. Sans oublier l'humour qui est présent au fil des pages et qui m'a séduite (digne de Nadine Monfils !).

Des meurtres nombreux et sanglants qui s'enchainent. Une hécatombe ! Nos protagonistes ont l'art de se retrouver au mauvais endroit mais ils ne se laisseront pas abattre pour autant. Bien au contraire….

Des chapitres courts qui donnent du rythme et un enchainement de rebondissements qui entrainent le lecteur et ne le lâchent plus. Un récit surprenant qui sort des sentiers battus. Une excellente lecture.
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Tout d'abord, merci aux éditions IFS pour ce service-presse.
Nous faisons la connaissance de trois hommes.
Des truands, voyous, à qui il arrive pas mal de péripéties.
D'ailleurs, deux sur les trois ne seront bientôt plus de ce monde.
On continue donc l'aventure avec le narrateur (je).
Seconde histoire : trois présidents, un otage, un chauffeur, des victimes collatérales d'un braquage qui tourne mal qui se solde par des règlements de comptes.
Et enfin troisième histoire, dans laquelle les protagonistes des deux premières histoires se retrouvent... Un big up au chien Disco Boy que j'ai adoré !
J'ai passé un très bon moment avec ce roman. Il est captivant du début à la fin. Un roman court, mais efficace qui ne contient pas de longueurs.
le roman est très bien écrit, on est littéralement happé par ces trois histoires ! Merci encore à IFS éditions pour ce très bon moment livresque.
Un roman que je recommande et un auteur à suivre.
Lien : https://clairechronique.blog..

Après son premier succès en autoédition, on retrouve ce roman noir signé Williams Exbrayat chez IFS avec une magnifique couverture et une nouvelle inédite en bonus. Personnellement je suis complètement fan de cette édition. J'aime les chiens ! Vous le saviez, non ? ;)

Dès les premières pages j'ai été conquise par la plume ! Directe, vive, percutante. Je note l'énorme soin apporté au phrasé, au vocabulaire (argotique notamment), à la syntaxe parfaite. L'écriture est belle, presque poétique. Et le mélange de tout ça sonne incroyablement juste, avec beaucoup de finesse. Loin d'être paradoxal car jamais vulgaire. C'est formidablement bien adapté à l'histoire et au sujet développé au fil des pages. On est de suite plongé dans un univers sombre, tranchant... dans lequel rien ni personne n'est épargné. Attendez-vous donc... au pire !

Ce roman audacieux, à la construction singulière mais maîtrisée, a su me séduire dans son ensemble, dans ses trois mouvements.
Dans la première partie on découvre notre héros, et son chien alcoolique et drogué (si si) Disco Boy... C'est dur ! C'est dingue ! Mais... c'est adouci par une belle dose d'humour délicieux. On est littéralement immergé dans la vie de notre personnage -- Williams utilisant le présent et le "je" très judicieusement. On y sent toutes les influences du roman noir américain, c'est un fabuleux hommage au "pulp", les codes sont remués mais respectés, c'est atypique mais tellement jubilatoire ! L'exercice, loin d'être facile, se révèle très réussi, j'ai tourné les pages plus vite que mon ombre.
Au cours de la deuxième partie, on s'intéresse alors à un trio de malfaiteurs, 3 présidents braqueurs... Cette fois-ci, Williams change de type de narration et il nous prouve qu'il gère ! Ce point de vue externe est tout aussi efficace et on se régale des événements, de cette action brute mais jamais fortuite... prétexte à nous faire faire réfléchir sur la vie, l'Homme, l'âme humaine, les relations... J'ai aimé la philosophie cachée dans ces mots, j'ai adoré les réflexions, en bref, j'ai été complètement emballée. On notera aussi toutes les sublimes références littéraires, musicales, mythologiques, c'est vraiment très riche et fabuleusement malin, et ce tout au long du récit.
La troisième partie, elle, s'ouvre sur une narration singulière à la 2e personne, chose que l'on rencontre très peu en littérature. Une nouvelle fois, c'est maîtrisé et pertinent, on ne peut que se glisser dans la peau de notre héros ! Elle reprend ensuite au "je" du début pour notre plus grand plaisir. L'immersion se veut totale, portée par un réalisme travaillé, époustouflant. L'intrigue se montre forte, emplie d'une profondeur délectable. Il sait aussi utiliser la société, l'actualité, à bon escient sans en faire trop. Notre auteur est le seul à savoir où il nous emmène, on se sent ballotté, mais... on adore ça ! Tout se rejoint, tout s'imbrique et tout se justifie. Je n'avais pas envie de les quitter mais la fin explose de manière surprenante, c'est l'apothéose ! le moment était presque trop court quand même (non, n'y voyez pas un quelconque côté sadique de ma part lol).

C'est incontestablement un roman noir particulier, hors norme, à part, mais décapant, captivant, mémorable, qui se lit presque d'une seule traite tellement c'est bon !
À lire de toute urgence pour un voyage aux frontières du supportable où la malchance a la part belle mais où l'Homme, lui, a toujours la qualité intrinsèque de pouvoir faire face à son destin, aussi tragique soit-il.

📝La nouvelle ajoutée, de très belle qualité, m'a beaucoup plu également. On sombre dans les ténèbres.. C'est vraiment excellent, encore une fois l'exercice est parfaitement réussi, avec beaucoup de style ! Un sans-faute... une balade admirable dans la noirceur humaine et notre société en crise... Bravo !

J'ai été agréablement surprise par ce roman à la fois bien noir et jubilatoire dans les scènes d'action, les personnages n'ont pas la vie facile et sont des anti-héros comme rarement j'en ai rencontrés au fil de mes évasions livresques. le tout sur un ton plutôt léger, non dénué d'humour.

Mon bémol sur le livre : une construction assez bancale et déroutante.

En effet, le roman se coupe en plusieurs parties, qui semblent n'avoir aucun lien les unes par rapport aux autres. L'impression de lire plusieurs nouvelles avec un fil rouge...

Beaucoup de thèmes abordés, emplis d'émotions, sur une véritable aire de jeux pleine de punchlines et de gunfights.

Un roman qui se lit comme un plaisir coupable, assez déjanté, comme peut le faire Anonyme dans sa saga du Bourbon Kid, dans une certaine mesure, mais l'idée est là.

L'auteur devrait assumer jusqu'au bout le côté déjanté car, en l'état, la plume navigue entre deux styles qui déroute le lecteur.

J'ai passé un très bon moment de lecture mais quelques passages m'ont sortie de mon plaisir (l'état mental d'un des personnages, notamment, dont je ne trouvais pas la place dans le ton du roman).

Je ne sais pas quel était l'intention de l'auteur dans l'écriture de son roman, je rapporte uniquement mon ressenti...

Un roman à découvrir comme une lecture insolite, pleine d'action et d'humour, tout en abordant des sujets graves... une petite pépite du genre...

Lien : http://aufildesevasionslivre..

Une écriture précise et musicale. Un ton singulier et addictif. Un rythme haletant. Des personnages truculents. Une fine analyse de certains maux. Une construction brillante.
En somme : une pépite.
Un roman estampillé lecture indélébile.

Un roman de Williams Exbrayat qui m'a séduite par sa couverture, noire et rouge, et par ce chien irrésistible, ce bouledogue appelé Disco boy, accro à la binouze pour oublier son chagrin suite à la perte de son maître. Un roman qui m'a emportée par la main d'un type sans nom, un transparent du quotidien, qui tente d'avancer parmi les tuiles. Des tuiles en série, des cadavres par inadvertance, de la drogue et des mauvaises décisions. Et dans ce grand brouillard bordélique, des hommes, patauds et attachants, et des femmes, puissantes et paumées, emportés dans le tourbillon d'une grande danse de d'Humanité.

"Je me fais rire en donneur de leçon, moi le squatteur qui y a pas douze heure étais dans une situation similaire à la leur. Dans un éclair de lucidité, je me rappelle que je suis torse poil, les yeux rougis par mes chialements et un teint blême à filer la frousse à un croque-mort. Mon oeil clignote nerveusement (j'ai tout d'un psychopathe dragueur ou dun lapin myxomatosé post-dépressif)."

Le personnage principal se prend les pieds dans le tapis de sa vie, et sa persévérance est une arme létale. Guidé par amour, il tire les as de pique à la place des reines de coeur et en paie le prix. Une seule chose et sûre, ça peut toujours être pire.

"La sobriété entraîne la lucidité, et la lucidité c'est un truc de fou : ça fout d'abord les jetons, puis ça déçoit et ensuite seulement, ça donne des ailes. Tu veux t'en sortir. Il est temps pour toi de rentrer dans le rang et de devenir un autre homme."

La construction en trois parties m'a de prime abord donné l'impression de lire un recueil de trois nouvelles. Mais tout fait sens rapidement et le lecteur tisse des liens qui rendent la lecture hypnotique. Tout dans ce roman m'attache, et je le garde précieusement près de moi !

Voilà un thriller pas comme les autres. Au début, j'ai cru que c'était les championnats du monde de la loose. Pas un pour rattraper les autres.
Ça braque n'importe comment, n'importe où, n'importe qui. Un clébard qui boit de la bière, et bouffe des amphéts. Bref, un grand n'importe quoi, avec un zeste d'humour.
Et puis au bout d'un moment, ça rentre un peu dans l'ordre, si on peut dire. Mais ça canarde quand même pas mal, avec beaucoup de dommages collatéraux.
Les personnages sont complètement barrés, mais super bien travaillés. On ne sait pas sur qui se fier. L'intrigue est rondement menée, pour se demander lequel de ces bras cassés va s'en sortir, parce qu'on ne voit comment, un, peu tirer son épingle du jeu, tellement ils sont "cons".
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Un très bon moment de lecture, très divertissant, qui sort des sentiers battus.

Un road trip violent qui mêle les destins d'un looser courageux en mal de chance et son bouledogue, de braqueurs professionnels cachés derrière des masques, d'une hôtesse de casino sportive, d' une schizophrène au bord de la rupture et de dealers de pacotille.

La balade nous emmène dans des fermes abandonnées, dans une cité de banlieue, sur les routes de Corse.

Certains sont en quête d'amour, d'autres de liberté, d'argent ou de vengeance.

C'est un roman foisonnant, les personnages ont de fortes personnalités, toutes mises en avant à un moment donné, ce qui nous permet de mieux les comprendre et de noter que l'équilibre entre bons et mauvais choix est vite rompu.

Une histoire noire comme la poisse, rouge comme le sang mais aussi bleue comme la mer et le ciel. L'humour est omniprésent, dans le langage et la description des situations.
Bref des méchants parfois un peu baltringues, des héroïnes blessées mais courageuses, un soupçon de créatures fantastiques et un chien azimuté.

Chacun combat jusqu'au bout mais le bonheur n'est pas toujours au bout du chemin…
Mais j'ai passé un sacré bon moment de lecture.

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En début de roman, un narrateur qui ne dit pas son nom et se trouve en fâcheuse posture veut nous raconter comment lui et ses potes se sont « fourrés dans un tel merdier ». Cet antihéros, fâché avec la vie en usine, s'est acoquiné avec deux bras cassés pour squatter la maison d'un tonton décédé, et vivre sans trop forcer en dévalisant les maisons des alentours. le ton dans cette première partie est résolument léger, le narrateur ayant une propension certaine à la dérision, bien aidé il faut le dire par la prise d'une substance d'origine pas totalement contrôlée, que quelques malfrats en rogne ont décidé de lui faire avaler. Dans une ambiance tragi-comique assez jubilatoire où l'humour de l'auteur fait mouche, les cadavres se ramassent bientôt à la pelle, d'autant plus que quelques autres personnes s'invitent également à la petite fête sanglante.

Le style change nettement ensuite, avec une narration omnisciente plus grave. Un braquage de casino qui se passe plutôt mal pour les truands, une cavale avec comme otage une Marie-José Perec dont la carrière sportive s'est brisée en même temps qu'un de ses tendons d'Achille, nous éloigne un temps du personnage du début.

Tout ce petit monde – enfin ceux encore debout – ne demande qu'à se retrouver, avec en prime un policier avide de vengeance, dans un chassé-croisé final en apothéose, qui vient nous rappeler une bonne fois pour toutes que la couleur qui prédomine dans ce récit est bien le noir.

J'ai eu le plaisir et l'honneur de remporter la version papier lors d'un concours (moi qui n'y participe pratiquement jamais !) et je remercie l'auteur pour cette opportunité.
J'avais déjà vu passé sur différents groupes ce roman (avec son ancienne couverture et avant qu'il soit édité). J'adore la nouvelle couverture représentant notre Disco Boy sur un fond noir (noir comme le roman de Williams). Je me suis plongée, avec une petite appréhension, dans ce roman. Il en ressort un agréable moment de lecture et une histoire hors du commun.
Williams vous emmènera, à travers son roman, sur le périple de plusieurs personnages : ils se trouveront au mauvais moment, au mauvais endroit et leur vie s'en trouvera affecter. Entre alcool, drogue, meurtre, braquage, otage, etc…
Ce n'est pas 1 ou 2 personnages que vous allez découvrir mais plusieurs : ils ont tous une place importante tout au long de ce récit : le Sauveur, notre Disco Boy, Sahora, Leila, Ulysse et bien d'autres. Je me suis demandée au cours de ma lecture pourquoi autant de personnages et comment va s'en sortir l'auteur. Vous passez d'un personnage à l'autre, vous entrez dans leur vie et surtout dans leurs mésaventures. Ils n'ont aucun lien en commun mais au fur et à mesure de l'avancée, vous le découvrirez.
Un roman noir, certes, mais pas que : émotion, secret, psychologie seront au rendez-vous. Des personnages qui ne seront pas épargnés (vous non plus d'ailleurs), vous vous retrouverez à différents endroits en même temps, un langage familier. Une histoire ? pour moi, il y en a eu plusieurs en entrant dans la vie de nos personnages.
Laquelle de « ces vies » est la pire ? A vous de le découvrir.