Premier roman que je lis de cet auteur, et je peux déjà dire que j'aime l'écriture de Jacques Expert et que je n'en resterais pas là avec lui.
Nous suivons le commissaire Laforge aidé de son adjoint Brunet
qui ont a résoudre une enquête sur le meurtre d'une jeune femme commis à son domicile.
Tout semble vraiment trop simple, puisque le meurtrier en sortant de chez sa victime se fait filmer par une caméra et que son visage apparaît en gros plan. Ce meurtrier vite identifié n'est autre que le petit copain de la victime et s'appelle Antoine Deloye, il est donc tout de suite arrêté par la police sur son lieu de travail et mis en salle d'interrogatoire.
Oui, mais ce serait trop simple et le roman ne comprendrait que 10 pages et n'aurait aucun intérêt, Antoine pour sa défense va accuser son frère jumeau Franck
qui lui ressemble comme
deux gouttes d'eau et c'est là que tout se complique.
Notre commissaire va donc devoir enquêter pour savoir lequel des deux frangins a commis le crime, car une chose est sûre, c'est l'un des deux jumeaux
qui a assassiné la jeune femme.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, les personnages sont crédibles, l'histoire est haletante, il n'y a pas de temps mort, j'ai donc passé un bon moment de lecture et le seul petit bémol que je pourrais signaler est le fait que j'ai quelques fois eu un peu de mal à cerner l'approche des flics, je me suis dis : pourquoi ne lui a-t-il pas posé tel question, ou pourquoi ne l'a-t-il pas piégé avec tel autre question, j'ai trouvé que face à ce problème de taille, l'enquête s'est déroulée de façon un peu maladroite par moment et j'ai aussi beaucoup de mal à penser qu'il n'y a vraiment aucun grain de beauté, aucune cicatrice, aucun tic
qui permet vraiment de discerner des jumeaux, mais je n'en ai jamais côtoyé donc peut-être y a-t-il des jumeaux
qui se ressemblent comme
deux gouttes d'eau.
J'avais par contre pour ma part, deviner l'intrigue avant la moitié du livre et j'ai attendu de me faire surprendre par l'auteur comme c'est souvent le cas dans la lecture d'un policier, et bien chose rare, mon intuition était la bonne et l'auteur ne m'a pas berné comme c'est souvent le cas.