Capucine mène la danse : Dentelles, cercueil et thé au jasmin

Mais qui en 2023 utilise encore le mot "pandore" pour parler des flics ? Ou encore le mot "rognonner" pour bougonner ? Réponse : Jeanne Faivre d'Arcier (qui fête ses 73 printemps cette année mais reste jeune d'esprit !). Cette autrice ne se gêne pas pour écrire comme elle l'entend, mêlant ainsi le charme d'un vocabulaire desuet par endroits avec une intrigue on ne peut plus moderne. Au final, une comédie policière superficielle et acidulée, un poil trop longuette, dans un style léger et sympathique.

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Que voilà un polar qui m'a fait du bien.
Capucine mène la danse : dentelles, cercueil et thé au jasmin. Rien que le soustitre donne le ton
C'est loufoque à souhait, on passe un sacré bon moment en compagnie des héroïnes de Jeanne. J'ai adoré ses personnages hauts en couleurs, extravagants même pour certains. C'est vrai qu'ici la part belle est faite aux femmes. Il faut dire que notre romancière nous a concocté un comédie policière un poil féministe et ça, non plus, ce n'est pas pour me déplaire.
Mais alors que nous raconte ce cosy crime à la française :
Capucine mène une existence confortable à Paris entre sa boutique de fripes aux Abbesses et son appartement des Batignolles, où elle vit avec Baudoin, son mari un poil tyrannique. Un jour, ce dernier est retrouvé mort dans un palace du Pyla. En Gironde, Capucine découvre que son époux fréquentait une mystérieuse rousse, et qu'il s'était ruiné en jouant au poker dans des salles de jeux clandestines.
Nous allons donc suivre les aventures de Capucine entre Paris, le bassin d'Arcachon et la presqu'île du Cap Ferret. Une Capucine dont nous allons découvrir au fils des pages, l'adolescence brisée et la descente aux enfers de cette toute jeune femme.
Elle va enquêter sur la disparition mystérieuse de son époux volage. Avec elle nous allons découvrir des milieux interlopes mais aussi des mondes pas très reluisants. On va se retrouver confrontées à la pègre, celle qui règne sur le monde de la nuit, de la prostitution mais aussi du jeu clandestin.
Et même si avec Capucine et ses amis, nous allons avoir peur, on va toujours garder le sourire car la vie, cette garce nous réserve de sacrée surprise. Et mieux vaut en rire si on ne veut pas en mourir.
Et croyez-moi la verve gouailleuse et le style enlevé de Jeanne Faivre d'Arcier n'est surement pas étrangère au plaisir que l'on prend à lire ce roman noir mâtiné de comédie policière.
C'est à la fois frais et relevé. Et… Ça fait du bien.
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J'avais beaucoup aimé "Le dernier vampire", de la même auteure, et en voyant la couverture de Capucine, j'ai eu envie de découvrir sa plume en cosy mystery.
Le cosy mystery... un genre que j'apprécie beaucoup et, en refermant ce roman, j'étais tout simplement en colère. Mais qui est responsable ? L'auteure ou l'éditeur ? Parce que la couverture vous vend du cosy mystery, le titre aussi, alors que vous n'en trouverez pas une miette dans ce livre. Vous ne trouverez pas davantage d'enquête policière. Non, rien de tout cela. Pas une goutte de thé au jasmin non plus, ne rêvez pas. Pourquoi ce titre, dans ce cas ? Et, bon sang, pourquoi cette couverture ?
Nous suivons donc Capucine, trompée par son mari, qui meurt dans des conditions un peu particulières dans un grand hôtel. Tout de suite, le lecteur s'imagine que l'épouse, persuadée que son mari a été assassiné par sa maîtresse, va se lancer dans une enquête palpitante. Eh bien, non. Rien. Nada. Durant tout le roman, on assiste aux déboires de Capucine, aux portes de la ruine, et à toutes ses tentatives pour maintenir la tête hors de l'eau. Il n'est plus question de découvrir l'assassin de son mari, mais simplement de sauver son avenir et celui de plusieurs amis.
Plus je m'approchais de la fin, plus j'avais l'impression d'avoir été trompée mais, ce qui m'a mise le plus en colère, je crois que c'est tout simplement la très nette impression qu'il manque un morceau complet de l'histoire. Je ne veux pas vous en dire plus, mais l'auteure ne dit pas un mot sur une rencontre ultra importante qui a forcément eu lieu, mais qui est simplement passée sous silence, comme si elle avait voulu surprendre le lecteur (c'est possible) tout en faisant le choix d'occulter une information qu'il est pourtant nécessaire d'avoir. Dans les dernières pages, elle donne certaines explications, celle-ci aurait pu en faire partie. Mais non... D'ailleurs, au bout du compte, les ennuis de son mari restent bien flous, difficiles à cerner, mais il est vrai que Capucine ne s'en préoccupe pas vraiment non plus, hormis l'aspect purement financier. En décrétant que son mari a été assassiné, elle n'envisage même pas que ses mauvaises fréquentations puissent y être pour quelque chose. Bref, je suis ressortie de ma lecture en ayant autant de questions, voire plus, qu'au début du livre.
Hop, direction la boîte à lire.

Vaudeville mortel
Capucine, la trentaine, jolie blonde faisant tourner la tête des hommes est marié à Baudoin.
Baudoin voyage pour son travail et se prépare à partir à Bruxelles pour une conférence très importante.
Couple disparate mais Capucine a ses raisons pour avoir épousé cet homme-là.
« L'enthousiasme des premiers émois dissipé peu après les noces, elle avait compris que l'homme qu'elle idéalisait parce qu'en l'épousant il lui avait, sans le savoir, apporté sécurité financière et affective qu'elle n'avait jamais eue, était en réalité un goujat égoïste dont il lui fallait museler les penchants sadiques par la ruse et une soumission feinte. »
Alors, lorsque son téléphone sonne et qu'au bout du fil le directeur d'un hôtel cinq étoiles à Arcachon lui annonce que son mari est mort, c'est le choc.
Miranda et Véra ses deux amies, vont la soutenir dans cette épreuve. Parfois le soutien est limite et le lecteur se demande si elles ne vont pas enfoncer davantage Capucine dans cette situation glauque.
Capucine ne croit pas à l'AVC, persuadée que son mari a été assassiné.
Mais elle est seule à croire à cette hypothèse.
Non seulement Capucine est veuve, mais elle ne comprend pas ce que son mari faisait à Arcachon.
Très vite la réalité la rattrape. Son seul héritage est une somme stratosphérique de dettes. Et ce n'est pas avec les revenus de sa boutique « Lili la Vamp » qu'elle va pouvoir vivre. de plus l'appartement parisien luxueux qu'elle habite dans le 17e , quartier bobo chic, va être saisi.
C'est la descente aux enfers car la rue elle connait.
Miranda va lui présenter Valentin, avocat d'affaires retors et très mystérieux.
Autour de la jeune femme, en plus de ses amies, il y a un cartomancien, un ventriloque, enfin tout un monde interlope.
Bien évidemment, dans ce roman bien différent des autres livres de l'auteur il y a un chien, ici c'est Gustave, un magnifique Leonberg mais aussi un clin d'oeil au petit Ripou.
Les péripéties qui s'accumulent à une vitesse folle ne vous laissera aucun répit.
Les personnages ont des caractères forts, des physiques aussi très présents, les deux copines sont sous régimes permanents, comme d'autres seraient sous emprise.
Le langage fleuri, les tenues vestimentaires extravagantes, font que ce petit monde ne passe pas inaperçu alors qu'elles enquêtent pour déjouer les menaces qui planent.
Les personnages secondaires sont eux aussi pittoresques et pas si secondaires que cela.
L'auteur dose savamment la gradation et l'accumulation progressives des situations et des retournements, pour faire de son histoire une enquête irrésistible. En effet c'est très visuel et les dialogues ne peuvent que vous faire pouffer de rire, tant ce petit monde est déjanté.
C'est une mécanique bien huilée, argot et jurons , en sont la petite musique, les formules font mouche, le ridicule ne tue jamais, l'énergie est omniprésente, on joue avec vos nerfs avec une belle aisance.
C'est un changement de registre très réussit.
N'hésitez pas à entrer dans la danse vous ne regretterez pas le voyage.µ
Merci à Jeanne et aux Moissons Noires pour ce privilège de lecture.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/04/17/capucine-mene-la-danse/

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👗 Capucine mène la danse Tome 1 - Dentelles, cercueil et thé au jasmin - Jeanne Faivre d'Arcier👗

Lecture du club des Élémentaires

Résumé :
Entre « Lili la Vamp », sa boutique de fripes aux Abbesses et le vaste appartement des Batignolles qu'elle occupe avec Baudoin, un mari tyrannique et frimeur, Capucine mène une existence confortable qui l'aide à oublier la rue, les squats et les bars chics de Montparnasse où, adolescente, elle racolait des clients aimantés par sa beauté de blonde faussement écervelée. Alors qu'il devait se rendre en Belgique, Baudoin est retrouvé mort dans un palace du Pyla. Décès accidentel ou meurtre ? Capucine penche pour la seconde hypothèse : l'époux qu'elle croyait très épris batifolait avec une rousse piquante et mystérieuse qui disparaît sitôt le cadavre découvert. Et Baudoin se révèle être un joueur effréné qui s'est ruiné au poker. Pourchassée par les sbires d'un réseau de prostitution et de salles de jeux clandestines auquel le défunt devait des sommes stratosphériques, la jeune veuve est en passe de finir sur le bitume ou au fond d'une benne à ordures, en plusieurs morceaux.

J'ai adoré ce roman complètement loufoque. Il faut dire que Capucine et ses amis haut en couleur sont plutôt déjantés et nous offre des dialogues drôles et parfois complètement décalés. Nous avons Max soit disant octogénaire (on a des doutes) qui pratique la voyance et se pose en protecteur, Miranda aux formes généreuses parfaitement assumées et toujours prête à tendre la main aux autres, Gustave le fidèle compagnon à quatre pattes, Vera la naïve complexée toujours drôle et touchante, Valentin l'avocat des petits aux tendances vestimentaires particulières et bien-sûr Capucine notre veuve bafouée, trahie mais toujours prête à rebondir. Avec une telle brochette comment ne pas s'amuser même dans les situations les plus difficiles?
C'est parfois barré, souvent déjanté et toujours drôle. J'ai passé un super moment de lecture en suivant cette bande de joyeux lurons sans jamais savoir où ces fous m'emmenaient mais en les suivant avec plaisir 😊.

Une gouaille à toute épreuve, c'est bien la signature de Jeanne Faivre d'Arcier, le style qu'elle manie en toutes circonstances, légères ou tragiques, ainsi, vous serez emportés dans ce récit. Qu'elle nous parle des folles nuits de Pigalle ou de celles du Cap-Ferret, vous vous retrouvez comme devant l'ancienne émission de télévision « au théâtre ce soir » où virevoltent les personnages loufoques, aux destins improbables. Des femmes d'abord, pleines de ressources, féminines et féministes, rattrapées par leur passé face à des hommes bien peu glorieux. Des situations cocasses mêlant tromperies et adultères. N'oublions pas que l'auteure a un amour pour les chiens et vous trouverez normale la présence de Gustave en toutes circonstances. le milieu des affaires, les petites et les plus grandes, celui de la justice, des trafics en tout genre, vont émailler cette folle enquête de Capucine, jeune veuve très peu éplorée qui devra faire des alliances contre nature pour tenter de s'en sortir, d'éponger les dettes de son ex.
Le ton est jubilatoire tout en abordant un contexte sérieux dans une comédie bien actuelle, fraîche et divertissante. Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'un roman jeunesse ! J'ai aimé cette pause littéraire, elle vous fera passer assurément un agréable moment de lecture.
Je remercie les éditions Moissons Noires et l'auteure pour leur confiance


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Voilà un livre dont le résumé et l'ambiance auraient dû me plaire mais j'ai été assez déçue par la lecture. D'abord, l'héroïne m'a fait l'effet d'une pleurnicharde, bon c'est vrai elle venait de perdre son mari et quel mari, et de surtout ne jamais rien prendre en charge. Les autres passent leur temps à l'aider, heureusement elle a des amis !
C'est le premier tome peut-être pour le suivant aura-t-elle fini de pleurer !

La cavale primesautière d'une héroïne fantaisiste, pas de temps morts … des situations drôles et déjantées, et des personnages croquignolets peu communs bien décrits
En somme une histoire parfaite pour oublier les tracas de la vie quotidienne, une comédie policière joyeuse !

Capucine mène une existence confortable entre son appartement des Batignolles et sa boutique de fripes. Sa vie va donc basculer lorsque son mari Baudoin est retrouvé gisant près de la piscine d'un palace du Pyla. Et bien zut alors, il était censé être à Bruxelles pour une conférence !
Se rendant sur les lieux, la thèse de l'AVC ne la satisfait pas du tout. Pour elle, c'est un crime !
Une mystérieuse rousse a été vu dans les parages. Les comptes bancaires sont à sec. Capucine est bien décidée à mener son enquête.

C'est d'une plume humoristique que l'auteure m'a entraîné dans une comédie policière loufoque, de Paris au Bassin d'Arcachon.
Pourtant son héroïne Capucine n'est pas en bonne posture. Elle se retrouve jeune veuve par la faute de Baudoin. C'est dormir dans la rue qui l'attend. Son mari était pourtant tyrannique et frimeur. Mais il lui avait donné la chance de vivre dignement.
Alors que c'est-il passé au palace ?

Ses recherches vont lui faire découvrir les facettes de joueur effréné de Baudoin et de coureur de jupons. Capucine va risquer sa peau en étant menacée et pourchassée par les sbires d'un réseau de prostitutions et de salles de jeux clandestines.

Pendant son enquête, Capucine va être aidé par ses amis pour le moins atypiques. Comme Miranda, la tenancière ronde et sexy d'un hôtel miteux de la place Clichy est effeuilleuse à ses heures perdues.
Les autres, sont eux aussi bien gratinés ! Je vous laisse les découvrir par vous-même. Ils valent vraiment le détour ! Et puis il y a Gustave, un Leonberg toujours prêt à défendre sa maîtresse.

Au fil des chapitres, les situations cocasses s'accumulent, les menaces planent. Mais l'entraide est efficace et cocasse ! Au sujet de la mystérieuse rousse, le dénouement n'est pas banal ! 😉

Un roman frais et divertissant pour un sujet dramatique.

PS : Merci à Jeanne Faivre d'Arcier et les éditions Moissons Noires pour cette proposition de lecture.

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