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Citations sur Les révoltés de Cordoue (41)

Qu'est-ce qui est écrit ici ? lui demanda-t-elle.
- La mort est une longue espérance, lut-il.
[...]
- J'ai souffert d'une mort, lui murmura-t-elle à l'oreille. Je préfèrerais trouver l'espérance dans la vie. Et tu as sauvé la mienne à deux reprises.
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Ils maintiendraient la flamme de l'espérance d'un peuple maltraité ; faible flamme, certes, mais les grands incendies ne naissent-ils pas d'une minuscule étincelle ?
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Les hommes poignardèrent le bénéficier et le prêtre. Un peu à l'écart, sur une petite terrasse, Hernando tressaillit lorsqu'il vit sa mère se diriger lentement vers don Martin, qui agonisait sur le sol. Que faisait-elle? Il sentit qu'Hamid lui passait un bras autour des épaules. Les femmes du village crièrent et poussèrent les hommes pour les obliger à s'éloigner des religieux. En silence, presque avec révérence, un Maure glissa un poignard dans la main d'Aisha. Hernando la vit se mettre à genoux au côté du prêtre, lever l'arme au dessus de sa tête et la planter avec force dans son coeur.
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Vous savez que l'arabe ,leur expliqua-t- il ensuite ,est la langue de tout le monde musulman ,ce qui nous unit,quels que soient notre origine ou l'endroit où nous vivons . a travers le Coran ,l'arabe a atteint la condition de langue divine,sacrée et sublime.
Vous devez apprendre à reciter en rythme ces sourates afin qu'elles résonnent a vos oreilles et aux oreilles de ceux qui vous écoutent . Je veux que les chretiens là-dedans -il désigna l'église-entendent de votre bouche cette musique céleste et soient convaincus qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu ,ni d'autre Prophète que Mahomet.Apprends-leur,conclut - il en s'adressant à Hernando.
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Pourquoi tout le monde m'appelle nazaréen,mère?
Avait il sangloté ,levant la tête d'entre ses genoux.
Aisha avait fermé les yeux devant les larmes de son fils.elle avait voulu les essuyer d'une caresse,mais Hernando avait détourné le visage.
Pourquoi? Avait-il insisté.
Aisha avait soupiré profondément ; puis elle avait hoché la tête et s'était accroupie sur la paille.
- D'accord tu es assez grand désormais, avait-elle cédé avec tristesse,comme si ce qu'elle allait dire lui coûtait un grand effort.Il faut que tu saches qu'il doito avoir quatorze ans , neuf mois avant ta naissance,le curé du village où je vivais quand j'étais petite dans l'Ajerquía d'Almeria m'a violée....
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- [...] En vérité, nous ne sommes rien de plus, semble-t-il, que des pestiférés : les chrétiens nous haïssent mortellement et nul dirigeant musulman n'a fait quoique ce soit pour nous aider. Nous sommes un peuple qui a toujours scruté l'horizon dans l'espoir d'apercevoir une armée, turque ou algérienne, mais celle-ci n'est jamais apparue.

Efraín fut tenté de discuter. Pestiférés ? Ses frères à lui l'avaient été, sans aucun doute, en Espagne et dans tous les royaumes européens. Inutile même de regarder à l'horizon : jamais personne ne vendrait en aide aux juifs. Mais il resta silencieux ; il n'était pas venu pour cela.
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- Je suis partisan de la lecture, avait reconnu le Maure. Je ne trouverai jamais Dieu dans de simples images.
- Toutes les images ne sont pas si simples ; nombre d'entre elles reflètent ce que cachent les livres.
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Le jour se levait. Le soleil commença à éclairer montagnes et ravins comme si rien ne s'était passé ; le froid et la neige produisaient une telle sensation de pureté que le carnage de Juviles semblait n'avoir été qu'une fantaisie macabre.
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Les nouvelles-chrétiennes ,les Mauresques ,lui avait-il expliqué lors d'une des nombreuses lecons d'endoctrinement dans la sacristie de l'église,s'adonnent aux pratiques amoureuses se soulageant sans mesure avec leurs maris ...
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Hernando et ses élèves improvisés virent les chretiens de Juviles quitter l'église,nus,claudiquant,malades pour beaucoup d'entre eux,les mains attachées dans le dos., en direction d'un camp voisin.Trainant les pieds près du curé et du bénéficier , Andrès,le sacristain tourna le visage vers Hernando,assis sur le plus gros morçeau de la cloche.Le jeune garcon soutint son regard jusqu'au moment où un Maure poussa violemment l'homme avec la crosse d'une arquebuse.Hernando sentit en partie le coup dans son propre dos."Ce n'est pas une mauvaise personne ",songea-t-il.Il s'était toujours bien comporté avec lui .
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