Claude Farrère aimait la Turquie.
Dans nombre de ses romans et de ses essais, il a, avec plus ou moins de bonheur, exposé et expliqué ce sentiment.
Ce qui, parfois mal compris dans une époque troublée, ne lui a pas valu, en son temps, que des compliments.
Il a longuement décrit dans son oeuvre la Chine, le Japon et la Turquie.
Une grande partie de son inspiration lui venait de la mer, et de l'Orient.
Claude Farrère, officier de marine, écrivain
De l'Académie Française, était un admirateur de
Pierre Loti auprès duquel il avait servi sur le contre-torpilleur "Vautour".
"Les quatre dames de l'Angora" est un roman dont un des personnages est la Turquie, la Turquie d'hier, d'avant-hier même.
Luc Saint-Gemme, le romancier dont la qualité de pensée le confond lui-même parfois, est à bord de l'express d'Anatolie qui relie Stamboul à Angora.
Il va y rencontrer le prestigieux docteur François Villandry, appelé à Angora pour y opérer une ancienne infirmière à lui ... Lalé Hanoum, madame Moukhtar Pacha, si vous préférez ...
J'ai eu du mal à m'enfoncer dans ce récit.
Ce livre est un bon livre, mais qui a vieilli, trop vieilli.
Le temps y pèse sur les mots, trop.
Et, le romantisme qu'il contient semble aujourd'hui bien ampoulé, bien désuet.
Aborder l'oeuvre du "grand" Farrère par "
Les quatre dames d'Angora" serait, aujourd'hui, lui faire injustice.
Car il n'y souffle pas le tourbillon de finesse et de force contenu dans bien de ces livres ...