Helena

La jeune Hayley, orpheline de mère, Tommy, un adolescent de 17 ans à la violence compulsive, et Norma, qui vit seule avec ses trois enfants dans une maison perdue au milieu des champs, se retrouvent piégés, chacun à sa manière, dans un engrenage infernal d'où ils tentent de s'extirper en risquant le pire. Mais c'est sans compter sur Helena. Un drame familial sur les mécanismes de la violence.
Dommage .... C'était bien parti, j'étais bien entrée dans l'histoire mais la mayonnaise n'a pas pris.

Autant il y a des personnages que l'on quitte à regret, autant là je n'ai ressenti qu'indifférence.
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Jérémy Fel nous amène au plus profond de notre noirceur par le biais d'un thriller psychologique sous forme de roman chorale. Comment la vie de deux familles peut basculer à un point de non retour. Tout cela à cause d'un drame ayant touché Tommy dans sa plus tendre enfance, la pire des choses qu'une mère puisse imaginer pour son enfant. Mais plutôt que d'aborder cela, Norma a préféré faire comme ci rien ne s'était passé en éloignant la menace mais en ne traitant pas le mal pensant qu'ils pourraient l'oublier. Ce mal qui va pourtant ronger Tommy hanté par cet ogre qui le poursuit, ogre qui n'est que l'allégorie du mal être de Tommy. Comment les choses se seraient passée si Tommy avait été aidé?

Malheureusement ce n'est pas le cas, ce mal l'a rendu fragile et le fait basculer dans la violence. Hayley va être la victime de cette folie mais encore une fois Norma va tenter de faire disparaitre le problème. Un enchainement de mauvaises décisions qui va les plonger dans l'horreur.

Comment en tant que mère ne pas vouloir sauver son enfant? Malgré le pire qu'il a pu commettre. Comment en tant que victime ne pas imaginer la pire des vengeances face à un crime abject. La tension est vraiment là tout au long des pages qu'on ne peut s'empêcher de tourner avec l'envie de découvrir la suite sans savoir où l'on va, sans pouvoir imaginer la suite.

Le style est percutant, prenant. La lecture se fait à bout de souffle, la tension présente. Pourtant pas de coup de coeur, j'ai été dérangée par l'allégorie du mal de Tommy, cet ogre qui paraissait si réel qui n'était que l'imagination de ce dernier ne m'a pas convaincu. de même que l'épilogue où nous découvrons enfin Héléna une quinzaine d'année auparavant sur seulement cinq pages. Cinq pages qui nous permettent d'avoir un éclairage sur certains faits de l'histoire mais qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe d'autant que le reste de l'épilogue ne se passe pas sur la même période.

Une histoire prenante et percutante où les personnages sont pris dans un engrenage infernal porté par une plume acérée. Pour autant pas de coup de coeur pour moi mais ravie d'avoir pu découvrir ce roman.
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Hayley était prête pour un dernier entraînement intensif avant le grand jour. Dans quelques semaines se déroulerait le World Junior Girl Championship de Dallas, tournoi de golf amateur au cours duquel seraient repérés les futurs professionnels. Sur le départ pour rencontrer son coach, sa vie d'adolescente s'effondre : elle a surpris son petit ami avec une jeune fille moins… farouche. Rester sur place pour régler ça et renoncer au tournoi ? Non, elle partira quand même. Cet enfoiré attendra et la donzelle ne perd rien pour attendre. Pour s'assurer de ne pas craquer, elle dépose son portable chez sa meilleure amie et, le coeur lourd, elle prend la route. Si son père n'accorde pas tellement d'importance à la carrière qu'elle miroite, sa mère, elle, y croyait et lui a très tôt donné les moyens de réussir. Pour elle, elle se doit d'aller jusqu'au bout.

Hayley est toute à ses ruminements quand le capot de la voiture se met à fumer… et à fumer tant et plus. Première sortie, elle quitte l'autoroute, quelqu'un va devoir la dépanner. La chance semble revenir lorsque Norma, sympathique mère de famille, propose de tracter sa voiture jusqu'à chez elle et d'aviser. Mais on se doute bien que ça va partir en vrille, parce qu'un peu plus tôt dans le roman, on a croisé Tommy. Il était en train d'éviscérer un chien dans un ancien abattoir (j'ai lu ce passage en diagonale : dépecer un homme si vous voulez, mais ne vous avisez pas de marcher sur la queue du chat, ça me rend malade), et il n'en était pas à son coup d'essai. À première vue, rien ne relie les personnages, alors qu'en est-il ? L'auteur laisse au lecteur le temps de se poser des questions et balance le truc tout à trac. L'effet recherché n'en est que plus réussi. On suit les unes, puis l'autre, et l'une, et l'autre, et psychologiquement, c'est assez éprouvant. Chaque chose qui se produit semble en entraîner une autre, et le battement d'aile du papillon va déclencher un tsunami. Les personnages, à leur place dans leur rôle, progressent en demi-teinte et sèment un trouble certain. Qui sont les vrais méchants ? Y en a-t-il, d'ailleurs ? Les 730 pages passent vite, si ce n'est les passages entre rêve/cauchemar/réalité avec lesquels j'ai eu un peu de mal. C'est un procédé qui a tendance à me couper dans mon élan. Cela dit, Helena est un bon roman, qui n'hésite pas à venir gratter les plaies qu'on croyait cicatrisées : méfiez-vous des infections.

Un roman addictif pour lequel on hésite à reprendre la lecture, est-ce que cela existe? Après la lecture de Helena, je suis bien obligé de dire oui.

Dès le premier chapitre, on sent que le sang va couler. Petit à petit, par touche et allusion Jérémy Fel plante le décor. On pressent l'horreur et on la découvre chapitre après chapitre. Si au départ les bourreaux et les victimes sont clairement définis, le ressentis se transforme. Personne n'est tout noir ou tout blanc.

Un vrai thriller psychologique, dans lequel on plonge dans les tréfonds de l'âme des personnages. C'est brillant et on en redemande (mais pas pout tout de suite, la digestion va prendre du temps).

731 pages pour ce thriller raconté par 4 personnages impliqués dans un drame familial.
Norma la mère de famille, veuve, s'occupant de ses 3 enfants, une gamine de 8 ans et 2 fils qu'elle couve avec amour et sans discernement.
Graham, le fils aîné, qu'elle a eu d'un premier amour, qui rêve de partir à New York dans une école de photographe avec sa petite amie et ainsi quitter le Kansas où aucun avenir semble possible.
Tommy, 16 ans le plus jeune fils, fragile, déscolarisé, dérangé psychiquement aussi mais qui peut devenir violent sous l'impulsion de visions dérangeantes.
Et Hayley, une jeune fille aisée, petite peste d'ado, qui se retrouve dans cette famille suite à une panne de voiture.
Le destin de ces 4 personnages va être scellé par un drame.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans la vie de ces personnages, me demandant où l'auteur voulait nous emmener, mais au bout de 200 pages je n'ai plus quitté ce thriller psychologiquement intéressant.
Quant à Helena .....................

Peu habituée à lire des thrillers, j'ai été agréablement surprise par ce roman. L'intrigue est très bien ficelée, on passe du point de vue d'un personnage à l'autre et le suspens nous alpague à la fin de chaque chapitre. Je me suis souvent couchée plus tard que prévue cette semaine !
Attention, âmes sensibles ! Ce roman est noir, glauque, on est dans les origines du mal, dans la pulsion, dans l'instinct. Certaines scènes sont très difficiles à lire et file la nausée et la frousse.
J'ai assez vite pensé au roman "le bûcher des vanités" de Tom Wolfe, par rapport à la structure au cordeau et l'alternance de points de vue, roman que l'auteur site plus tard d'ailleurs.
On est en Amérique, sans aucun doute. Au Kansas, à Chicago, à New-York et à Los Angeles, l'auteur nous plonge dans ces différents lieux avec brio.
Alors "Helena" compte plus de 700 pages... C'est un pavé. Je ne me suis pas ennuyée mais certaines longueurs sont apparues malgré tout. Ça n'enlève rien à mon plaisir de lecture, cependant.
Un roman qui ne laisse pas indifférent. Jérémy Fel a du talent. J'ai entendu qu'il comptait l'adapter au cinéma. J'espère que ça va se faire.

Le roman noir de Jeremy Fel "Helena"nous entraîne au Kansas, là, l'auteur a réuni ses protagonistes pour une rencontre totalement improbable.
Tommy, au lourd secret d'enfance et à l'esprit qui disjoncte, rêve de monstres ; Norma veuve soulagée mais culpabilisée, est éblouie par la beauté de sa petite Cindy ; Graham, le grand frère si raisonnable est amoureux et rêve d'évasion et de liberté ; Healey, jeune femme de 17 ans orpheline de mère, est insouciante et trop spontanée pour réfléchir et ne pas se flanquer dans les plus mauvaises situations. Tous campent des caractères normaux, tellement classiques même et pourtant, tous sont à un moment ou un autre sur le fil du rasoir, au risque de franchir la frontière entre normalité et folie…
L'auteur aborde dans "Helena" de nombreux thèmes difficiles. On y trouvera en particulier la pédophilie et le viol, avec le silence des victimes comme des témoins, l'amour maternel, qui n'est pas toujours une évidence, mais qui peut aussi être porté à son paroxysme avec cette louve qui protège ses petits, parfois un peu trop tard, parfois à cause d'une culpabilité qui la ronge, enfin, l'ambivalence des personnalités, où le bien et le mal cohabitent... le tout avec des personnages poussés à l'extrême, qui malgré tous leurs défauts, sont pourtant difficile à détester. Enfin, Jeremy Fel approfondit ici la complexité des relations intrafamiliales.
Helena est un roman émouvant et bouleversant, sanglant et angoissant ! Mais une fois dépassées les premières impressions, on n'a qu'une seule envie, aller au bout de ce lourd pavé !
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/11/18/helena-jeremy-fel/
Lien : https://domiclire.wordpress...

Qui est Héléna ? C'est effectivement la question que je me suis posée tout au long de la lecture de cet ovni littéraire. Je lis beaucoup, je lis de tout, mais jamais je n'avais lu un tel livre. C'est noir, c'est gluant, le questionnement sur la maternité : "jusqu'où es tu prête à aller pour ton enfant ?" est étudié, analysé, disséqué, poussé à son paroxysme. Tu es emporté au fin fond d'un enfer noir. Chaque page que tu tournes t'envoie encore plus au fond, même quand tu penses que ce n'est plus possible. Bref, c'était addictif et génialissime. Impossible de fermer le livre avant d'avoir répondu à la première question. Impossible de fermer le livre avant d'être tombé au fin fond du noir.
Même si, bien entendu, j'aurais aimé en savoir beaucoup beaucoup plus sur Héléna...

Kansas, un été caniculaire. Les destins de Hayley, Norma, Tommy, Graham et Cindy entremêlés. Une voiture rouge étincelante fonçant sur l'Interstate, sa conductrice fixée sur ses objectifs. Une mère élevant du mieux qu'elle peut ses trois enfants, dans une bâtisse perdue au milieu de nulle part.
Des rêves, des espoirs de gloire, et le retour à la réalité fracassante, du sang dans un abattoir désaffecté, une ombre, les démons du passé.
Ce livre est à mon sens une réussite, les personnages sont très bien travaillés, on comprend leurs agissements, les pensées qui les tiraillent.
Le fait que l'auteur alterne les personnages à chaque chapitre est très agréable à lire et surtout addictif. L'atmosphère est très bien décrite sous la chaleur étouffante du Kansas, on ressent une certaine moiteur.
Cependant, certains passages sont longs et ne servent qu'à en savoir plus sur les personnages, ne rendant pas l'action assez dynamique à mon goût. Aussi, je m'attendais à des destins plus entremêlés, à la manière du livre « Les loups à leur porte », premier roman de l'auteur qui fut un coup de coeur. Je m'attendais à une révélation exceptionnelle, et finalement j'ai été déçue. Je ne le trouve pas mauvais pour autant, j'avais juste des attentes plus importants suite au premier roman. J'ai d'ailleurs apprécié le fait que des éléments s'y retrouvent, un petit clin d'oeil fort sympathique. Il est indéniable que cet auteur a du talent et que je ne manquerai pas de lire son prochain roman.

Partie s'entraîner en vue d'un tournoi de golf, Hailey, jeune fille versatile appartenant à une jeunesse dorée tombe en panne de voiture dans un coin paumé du Kansas.
Elle est recueilli par Norma, veuve de 39 ans, sur le point de conduire sa benjamine, Cindy à un concours de Mini Miss.
L'ambition, la volonté de réussir pourraient rassembler ces deux femmes mais Tommy, l'un des fils de Norma va, par sa violence et sa folie, changer la donne et tout faire basculer dans l'horreur.
Alternant les points de vue des principaux personnages, le roman de Jérémy Fel révèle leurs motivations les plus noires. Sous couvert d'être une mère tigresse prête à tout pour défendre ses petits, Norma n'est-elle pas en fait mue par a lâcheté et la peur du qu'en dira-t-on ?
L'intrigue, diabolique, enserre ses personnages dans des situations inextricables qu'ils sont les seuls à voir créées par leur violence et leur désir de se venger.
Un roman d'une noirceur absolue. Ou presque.