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EAN : 9782355392320
445 pages
L'Entretemps (07/06/2018)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Depuis une vingtaine d'années, l'apport des nouvelles technologies a modifié en profondeur la scène théâtrale et avec elle, le jeu de l'acteur. Désormais les corps de chair y côtoient fréquemment les corps synthétiques ou hybrides, créant des corporéités mixtes, "mi-chair, mi-calcul" (Couchot) dont l'équilibre varie selon les choix esthétiques des artistes (metteurs en scène, acteurs, concepteurs du spectacle). Que devient l'acteur dans cette confrontation avec la s... >Voir plus
Que lire après Corps en scène : l'acteur face aux écransVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cet ouvrage est un acte de colloque dont la thématique est le rapport du comédien (et du spectateur) aux nouvelles technologies. Plusieurs chercheurs ont donc réfléchi et orienté leurs propos sur cette question. J'ai été particulièrement sensible à l'article d'Angélique Derambure, concernant la projection vidéo et la mise en abyme de l'image chez Daniel Benoin, car j'ai vu grand nombre de ses pièces. L'ensemble de ces articles nous amène à repenser le théâtre, mais au delà le spectacle vivant, en tant non seulement que comédien mais aussi en tant que spectateur.
Un ouvrage à lire si vous êtes, comme moi, passionné de théâtre ou si vous êtes dans le milieu du spectacle vivant !
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je remercie les éditions l'Entretemps pour cet ouvrage dans le cadre de Masse Critique non fiction.
"L'acteur face aux écrans" est un livre universitaire, attention si vous ne parlez pas l'universitaire et ou si vous êtes allergigue, il faudra peut-être sursoir. Car ce sont des réflexions poussées sur des expérimentations que vous lirez, point de vérités assénées sans preuves mais moult questionnements disséminés, en l'occurrence sur la mutation sans retour possible des acteurs, du corps des acteurs, de la scène, du corps de la scène.
C'est une guerre non déclarée :
D'un côté les acteurs, de tout temps sur les planches, antiques, moyennageux, Cyranoresques et autres théâtres performatifs et actuels.
De l'autre la technologie, les avatars, les robots, les cyborgs, créatures ultra technologiques à la mode Frankenstein, enfin tout ceux qui répètent sans discontinuer "Penser, c'est calculer", et qui déclenchent des réalités écraniques qui font flipper.
Au milieu "l'acte théâtrale (qui) est un acte de résistance".
L'enjeu c'est le corps de l'acteur. C'est un vecteur de "reception esthétique des oeuvres d'art" . Et vous, spectateurs crédules, que voyez vous, des acteurs de chairs qui côtoient des virtualités fantomatiques ou bien des artefacts non humanoïdes qui répliquent à l'infini en faisant preuve d'empathie ? Vous serez perdus, comme des petits Poucets sans cailloux blanc et sans possibilité d'imprévisibilité.
Car l'empathie, me direz vous (ou pas) c'est bien la preuve que l'acteur est vivant, dites vous, fait de chair et d'os, d'émotions et de reflexions, n'est-ce pas ? Ce n'est pas. Vrai. Ce n'est plus. Vrai.
Ok, donc vous acceptez, vous êtes des spectacteurs sans mot à dire, ou alors juste programmés pour dire oui, oui à la "théâtralité technologisée", oui au "récit chronologique" à la place au "récit autobiographique et subjectif", oui au mélange des genres acteur et double virtuel, oui à un monde où "l"homme serait absent" car remplacé par les robots et les cyborgs, oui à la 3ème réalité, l'hybride, c'est à dire la communication entre le réel et l'écran présentiel, oui aux rèves projetés en grand sur l'écran de la scène, à l'illusion étalée par des ordinateurs qui ont appris à faire semblant d'être instruit pour le plaisir de devoir mentir.
Tout ça pour dire que c'est un livre qui fait flipper. Grave.
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Je remercie les éditions l'entretemps et babelio pour ce service presse que j'ai eu tant bien que mal. Je m'excuse d'avance car je suis passé à côté de ce livre mais, cela vient de moi, je ne suis pas habitué aux essais et au langage universitaire. C'est de là que vient ce livre, c'est en fait une conférence qui a été rédigée et qui traite du métier d'acteur en tant que tel : physiquement présent sur les planches nous offrant un spectacle en direct que l'on ne peut pas revoir quand on veut. Et de l'autre tout ce qui est technologie et écrans parfois poussé à son paroxysme. Cette partie peu faire parfois un peut peur, j'avoue que ce sont des réflexions que je me suis faite, étant moi-même, beaucoup sur les réseaux sociaux pour partager mes lectures ou mes prises de conscience.

Étant également fan de cinéma le côté alliance des deux points, c'est-à-dire l'acteur et son corps en symbiose avec la caméra, m'intéresse beaucoup. C'est ici que se fait selon moi la réflexion de l'auteur, on a aussi tout l'enjeu de l'homme face à la machine. Est-ce que l'homme sera remplacé par la technologie qu'il a créer pour l'aider dans ces tâches quotidiennes ?
Ici se pose la question de la place de cette technologie dans un art ancien tel que le théâtre, qui, comme on le sait était déjà présent dans l'antiquité.

J'ai trouvé ce livre intéressant et instructif mais, je ressors de ma lecture avec l'impression de ne pas avoir tout saisi mais, encore une fois cela vient de moi qui n'est pas habituée à ce style de livre. Vous vous demanderez peut-être pourquoi je l'ai choisi, je vous l'ai expliqué avec les thématiques que ce livre aborde selon moi. du fait que je n'ai pas tout saisi, j'ai dû espacer ma lecture, je lisais des passages puis lisais autre chose pour l'allégée disons. Je pense très clairement que c'était une bonne expérience car on ne peut pas savoir ce que l'on aime ou pas tant que l'on a pas testé. Si vous êtes familier de ce type de lecture vous pouvez foncez car vous apprendrez pas mal de choses mais, si vous êtes intéressé par le sujet et que, comme moi, vous pensez que le style sera un peu trop compliqué pour vous je pense que d'autres livres (je n'ai pas de références ici) seront certainement plus approprié.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Thomas Hobbes, au milieu du XVIIIème siècle considérait la pensée (au sens de raison) comme un calcul composé de mots entretenant entre eux des rapports logiques d'inclusion et d'exclusion.
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L'image, et surtout le gros plan, n'est pas forcément quelque chose qui nous rapproche du public, c'est même une sorte de masque ; bizarrement, ça créé pour le comédien une distance.
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Le terme "robot" a été inventé par un auteur de théâtre au début des années 1920 et désignait des humains artificiels, mais de constitution organique.
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Le théâtre ne dit jamais la vérité, mais c'est parce qu'il ne dit jamais la vérité qu'il engage le spectateur à trouver la sienne.
André Steiger
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Aujourd'hui on entend la danse comme une expérience sensorielle et motivationnelle, qu'elle soit visuelle, auditive, tactile ou kinesthésique..
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