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Face à la production massive de nouveautés éditoriales, je fais comme tous les lecteurs qui ont besoin de dormir et ne sont pas millionnaires : j'opère des choix dans mes achats. S'il m'arrive d'être déçu par un titre qui s'annonçait génial, l'inverse n'est jamais vrai puisque je n'achèterai pas un titre qui risquerait de ne pas me plaire. Merci donc à Babelio de me donner l'opportunité d'être à nouveau très agréablement surpris !

Dans ce roman, nous suivons les trajectoires de deux femmes qui seront amenées à se rencontrer. Il y a d'abord Acia qui se retrouve sans boulot le jour où le mec qui tenait le restaurant où elle travaillait se barre avec la caisse. Libre et sans attaches, elle grimpera dans sa vieille Fiat 500 des années 70 et partira à l'aventure accompagnée par un chat du quartier bien décidé à la suivre.

De l'autre côté de la Méditerranée, Kamar et sa fille Hana fuient la Syrie ravagée par la guerre et s'apprêtent à embarquer dans l'un de ces cercueils flottants en espérant arriver en Grèce où elles pourraient rejoindre un cousin qui tient un restaurant.

Le destin poussera Acia, Kamar et Hana jusqu'à Palazzo, une petite ville où elles s'atteleront dans un petit restaurant à l'arrêt depuis que sa vieille cuisinière Nebbe s'est retrouvée en fauteuil. Autour de leur amour de la bonne cuisine, ces trois générations de femmes et le chat apprendront à soigner leurs plaies.

Débuter une lecture sans aucune attente et la terminer en se sentant comme ébloui, c'est quand-même vachement agréable. Alors bien sûr c'est une littérature facile, qui frôle l'esprit du feel good, mais j'ai adoré cette histoire de femmes blessées par la vie qui reprennent pied grâce à la cuisine. Un roman solaire, une histoire touchante et sans prétention qui fait beaucoup de bien et que j'ai lu avec beaucoup de plaisir !

🔗 Service de presse adressé par l'éditeur via Babelio.
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Deux pays, deux femmes, deux histoires.

En Syrie, Kamar fuit la guerre, en compagnie de sa fille, Hana. Veuve, elle quitte ce pays qui est le sien, poussée par son oncle et sa tante, en direction de la Grèce où elle aura un logement et un travail.
Les passeurs, les pays qui refusent d'aider les occupants de ces frêles embarcations, sa fille qui refuse de parler, les hasards plus ou moins heureux, le destin....

Acia a perdu son travail, son logement, ses rêves d'avoir son restaurant. Ses seuls biens résident en une vieille Fiat et une marmite. Un chat qui l'adopte instantanément, un livre de recettes de cuisine trouvé dans la rue, il faut parfois peu de choses pour changer une vie.

Déterminée à se rendre dans la dernière ville mentionnée dans le livre de cuisine choral, Acia, femme solitaire au passé pas très joyeux, se retrouve à Palazzo, en Ombrie, ce pays aux longs nuages.

Palazzo, une vieille osteria qui ne paie pas de mine, une propriétaire clouée dans un fauteuil roulant, une rencontre entre trois femmes si différentes mais réunies par un amour commun, celui de la cuisine.
Trois femmes qui vont s'aider, qui vont s'entraider, se confier, cuisiner,...

L'écriture est quasi parfaite, tout est fluide, avec suffisamment d'émotions pour cueillir le lecteur mais sans verser dans le larmoyant.
Certaines parties m'ont par un peu "survolées", ce qui a parfois gêné ma compréhension et m'a empêché d'être à fond dans l'histoire à 100 %.

Merci à Babelio, aux Editions de la Belle étoile et à l'auteure pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
Merci pour ces moments de complicité, d'espoir, merci pour les odeurs et les visions de plats colorés et épicés.









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Dans ce roman choral délicatement composé, aux allures de conte contemporain, Christine Féret-Fleury nous fait voyager en Italie, au côté de trois femmes au destins abimés et d'un mystérieux chat à l'instinct surnaturel. Y sont abordées avec une poésie et une finesse de plume délicieuse les thématiques du deuil, de la maternité et de la cuisine.
J'ai aimé la pudeur et la délicatesse avec laquelle l'histoire et les drames de la vie de ces femmes sont abordées, la magie et la joie qui irradient de chacun de petits moments de plaisir du quotidien. La façon dont au fur et à mesure de l'histoire, ces femmes se rapprochent, se lient et parviennent ensemble à créer, guérir, et reconstruire.
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Roman choral deux voix au début (trois à la fin)
Acia est italienne et se retrouve du jour au lendemain sans domicile et sans travail. (Elle est cuisinière)
Ayant trouvé un livre de recettes près d'une poubelle, elle décide de se rendre dans le petit village, indiqué dans le livre de recettes, au sud de l'Italie.
En Syrie, Kamar s'exile et fuit la guerre dans son pays ; elle réussit après une traversée éprouvante avec sa petite fille à atteindre le sud de l'Italie.
La troisième voix arrive plus tard, Nebbe, septuagénaire en fauteuil roulant souhaite rouvrir son restaurant….
L'occasion pour les trois femmes (ainsi que la petite fille) de se retrouver autour des recettes du livre récupéré….
Un beau roman sur la résilience
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Un roman choral à deux voix, deux femmes blessées par la vie : Kamar qui fuit la Syrie en guerre avec sa petite fille de 9 ans après la mort de son mari, et Acia, à la jeunesse difficile , qui vient de perdre son emploi dans une auberge italienne et se cherche un avenir.
Ajoutez-y un chat , un livre de cuisine abandonné sur un banc , une osteria perdue dans un petit village d'Ombrie à deux pas d'Assise tenue par une dénommée Nebbe au fort caractère mais au grand coeur et vous avez presque toute l'histoire .
Presque, parce qu'il faut ajouter un élément important, capital même : les couleurs, les odeurs et les saveurs de la cuisine italienne mêlées à celles de la cuisine orientale, qui vont jouer un rôle essentiel dans la reconstruction et la renaissance de nos héroïnes et qui donnent l'eau à la bouche !
Des thèmes graves sont abordés comme la terrible épreuve de l'exil et des dangers encourus par Kamar et sa fille, et la perte, le deuil, l'abandon pour Acia, sans toutefois tomber dans le pathos.

Pas forcément très novateur mais l'écriture est fluide et le message porteur d'espoir : un livre qui fait du bien en ces temps difficiles.
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En attendant ma rencontre avec l'auteure au mois de Septembre , voici ma critique :
Merci à Babelio et aux éditions La Belle Etoile pour l'envoi de ce livre
La quatrième de couverture m'a tellement plu que je me suis vite inscrite pour la rencontre
Et voilà j'ai lu l'histoire et je suis enchantée !
Quelle belle histoire , touchante , émouvante
Malgré le malheur et la tristesse des deux héroïnes Acia et Kamar , cette histoire m'a mis du baume au coeur
Deux femmes aux vies difficiles , aux épreuves terribles qui vont se rejoindre dans un village italien
Avec une superbe chose en commun : la cuisine
La syrienne et l'italienne vont partager leurs savoirs , épancher les maux qu'elles trimballent à l'intérieur et reprendre goût à la vie
La cuisine ; très présente dans ce récit ; comme un velours vert amande sensuel que l'on veut toucher et dont la couleur vous transperce l'âme
Mettez des gens autour d'une table pour partager un bon repas ; vous la sentez la joie , la paix intérieure , les rires , les émotions , le bonheur d'être ensemble et de ravir nos papilles et remplir nos ventres...........
C'est exactement ce que m'a procuré ce récit
La paix , la gourmandise , le plaisir , l'émotion intense pour oublier les difficultés de la vie
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Deux vies en écho qui se rejoignent autour d'une troisième.
Kamar et sa fille de 9 ans, Hana, fuient la Syrie, la guerre et ses horreurs. Acia, quant à elle, a 37 ans et vit en Italie. Quand elle se retrouve du jour au lendemain sans travail, sans logement et sans attache, il ne lui reste que sa voiture, quelques économies et un chat.
Le roman alterne entre ces deux récits de vie brisée qui vont se rencontrer au milieu du roman dans ce village italien appelé Palazzo, autour d'une troisième femme, Nebbe, bien plus âgée qu'elles. Des liens se tissent, des langues se délient, c'est l'histoire de vies décomposées qui apprennent à se recomposer.

Quand Kamar raconte les bombes, la mort, les passeurs, les espoirs déçus, mon cerveau m'a directement emmenée en Ukraine. Je n'ai pu m'empêcher d'imaginer tous ces ukrainiens au coeur de combats violents qui côtoient la mort, qui luttent pour survivre, qui fuient pour vivre.

La nourriture a une place de choix dans ce roman. Elle est un liant, un baume apaisant, elle adoucit les coeurs de ces vies ciselées, concassées, pour en faire un beau bouquet garni.

L'écriture est belle, sobre, vivante et surtout très gourmande. Belle dégustation à tous !
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En Italie. Acia se retrouve subitement sur le pas de la porte du restaurant où elle travaillait. Elle est seule, sans projet ni attaches, avec à peu près rien d'autre qu'une marmite en fonte héritée de sa grand-mère. Elle trouve sur un banc un livre de recettes de cuisines, dont la première page comporte plusieurs noms, dont l'un, Palazzo, lui évoque un souvenir personnel. C'est par là qu'elle va se diriger.
En parallèle, Kamar, qui a tout perdu sous les bombes en Syrie, dont son mari adoré, se lance en désespoir de cause dans la grande traversée en canot vers l'Europe avec sa fille Hana, et avec une cuillère en bois héritée de sa grand-mère. le hasard et la chance les conduisent jusqu'à Palazzo.
Elles trouvent toutes trois refuge dans l'Osteria de la vieille Nebbe, fermée depuis que cette dernière a eu un accident. Toutes ces femmes blessées ont en commun le gout et l'expérience de la cuisine savoureuse, ce qui va leur donner à la fois un langage commun et une raison de regarder vers l'avenir.

Ce roman porte des thématiques intéressantes. Il est documenté, bien écrit, fluide.
Mais voilà : à trop vouloir en faire, à chercher la phrase parfaite, le mot juste, la construction idéale, c'est l'effet inverse qui se produit : tout sonne faux. On sent que l'autrice est animatrice d'atelier d'écriture. On voit le travail, la technique, les effets de style, les coutures, les astuces. Même si le texte cherche la corde sensible, avec les drames, les deuils, avec le recours à nos sens (couleurs, odeurs, gouts, chaleur), il me manque l'essentiel : l'authenticité, l'intensité, l'urgence de dire et de vivre. Il ne m'a pas émue. J'en suis restée spectatrice et non lectrice impliquée, il m'a laissée de marbre.
Ce livre, comme celui à l'origine de cette histoire, va rejoindre un banc, ou plus exactement une boîte à livres, en espérant qu'il trouvera la personne à qui il apportera un peu de réconfort et de bonheur.
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Le livre de recettes

Je commence cette chronique en remerciant chaleureusement Babelio et les éditions La Belle Etoile de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une Masse critique privilégiée et d'une rencontre avec Christine Féret-Fleury.
Deux voix alternent dans ce roman, découpé en de courts chapitres qui accrochent le lecteur, celles de deux femmes qui vont se rencontrer par hasard (ou pas ?) dans un petit village d'Italie, près d'Assise. Kamar quitte son pays en guerre, la Syrie, avec sa fillette Hana. Elle n'emporte presque rien de sa vie d'avant si ce n'est une grande cuillère en bois léguée par sa grand-mère, un ustensile de cuisine qui renferme à lui seul, tous ses souvenirs… Acia quant à elle se retrouve du jour au lendemain sans travail et sans domicile : le restaurant où elle travaillait, à Naples, a fermé… Que faire ? Où aller ? C'est un chat des rues qui va décider pour elle, la conduisant sur un banc où elle trouve un cahier… Dans ce cahier, des recettes de cuisine et un début d'adresse : Palazzo AS. Acia et le chat se mettent en route pour Palazzo dont le nom résonne d'ailleurs étrangement pour elle. Au bout de la route, il y a Nebbe, une vieille femme qui tenait une auberge…
Quelque fois, le hasard fait (très) bien les choses !
Si vous me suivez, vous savez que je ne suis pas une grande fan de littérature positive (petit clin d'oeil à Claude -babel95 !) mais là, je n'irais pas par quatre chemins, j'ai adoré ce roman et j'ai hâte de rencontrer l'auteure en septembre.
Les histoires d'Acia et de Kamar sont graves et touchantes, les thèmes abordés ne le sont pas moins (la guerre, les migrants, le deuil, la fuite, les enfants qui grandissent sans amour) mais par la grâce du talent de Christine Féret-Fleury toute ces pages sont porteuses d'espoir, un espoir symbolisé par la cuisine, omniprésente dans ce roman, la cuisine comme consolation, comme lien entre les hommes et les femmes…
D'ailleurs, vous aurez souvent l'eau à la bouche en lisant ce livre ! Les recettes d'Acia, de Kamar et de Nebbe sont très tentantes et aiguisent notre (ma) gourmandise !
Une très belle découverte.
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En Italie, Acia se retrouve du jour au lendemain sans rien, lorsque son patron disparaît avec la caisse de l'ostéria où elle travaille. Tous ces projets tombent à l'eau, il ne lui reste plus que sa voiture. Sa rencontre avec un chat va la mener sur une place où elle trouvera un livre de cuisine. Palazzo, le nom d'un village, est inscrit à l'intérieur. Elle se laisse guider par le destin, et le chat, et décide de prendre la route pour Palazzo.
A Izmir, Kamar et sa fille ont fui la Syrie. Elles vont embarquer sur un canot, prêtes à tout pour échapper aux bombardements et à la mort. Elles n'ont plus rien, si ce n'est un peu d'argent qui fond comme neige au soleil, une cuillère en bois sculptée, léguée par la grand-mère de Kamar, et dans sa tête, les recettes épicées de son pays.

L'amour de la cuisine, le parfum des épices, les plats qui mijotent. de petites choses qui revêtent pourtant une importance capitale pour ces 2 femmes. La cuisine représente leur vie, elle est leur échappatoire, leur survie. Réciter encore et encore des recettes pour penser à autre chose, s'échapper d'un quotidien dur voire violent. Cette histoire m'a transportée tant par la véracité de l'échappée de Kamar que par le chemin improbable que va emprunter Acia. Y a-t-il un hasard à cette histoire ? Parfois tout s'imbrique correctement, et il n'y a pas d'explications à chercher. Il s'agit d'une quête pour Acia, d'une fuite pour Kamar. Acia qui a tout perdu et ne sait plus quoi faire. A la croisée des chemins, elle va laisser un chat la guider vers son destin. Kamar, qui cherche à tout prix à protéger sa fille Hana en quittant son pays en guerre. Et il y a Nebbe une troisième femme complexe aux nombreux secrets que l'on apprendra à connaître et apprécier. Ces femmes ne pourront pas vous laisser indifférent c'est certain. Une très belle histoire à découvrir.
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