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Mon avis
Je remercie BABELIO (babelio.com) et les Editions La Belle Etoile de m'avoir donné l'opportunité de lire, dans le cadre masse critique privilégiée, « Le Pays aux longs nuages » et ainsi de découvrir la très jolie plume de Christine FERET-FLEURY.

Je me suis de suite sentie happée par les si jolis mots de l'auteure qui nous offre un roman choral à trois voix, nous permettant de suivre le destin de trois femmes : Kamar, migrante Syrienne, Acia, jeune femme cuisinière vivant en Italie, sans emploi ni domicile fixe et Nebbe, vieille femme cuisinière en fauteuil roulant, demeurant également en Italie.

Nous découvrons donc que ces trois femmes, qui sont de bien belles personnes, ont un point commun : la passion pour la cuisine.

Christine FERET-FLEURY décrit à merveille les protagonistes de son ouvrage tant sur le plan physique que psychologique, les rendant authentiques et attachants. Il en est de même en ce qui concerne leurs pensées et leurs états d'âme. Nous percevons également aisément la peur, la tristesse, la sensation de faim et de soif... Nous sentons les odeurs des plats, le pain chaud, la menthe, les épices..

L'auteure aborde divers thèmes tels que, outre la cuisine, l'exil, le deuil, la guerre, les secrets, les souvenirs, le lien mère-fille...

Parmi les personnages de ce livre il ne faut pas oublier de citer le « Chat », boule de poils sans maître, lui aussi écorché par la vie, qui s'accroche à Acia avec l'espoir d'une existence meilleure et qui a sa place dans ce récit.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman ponctué d'une touche de poésie, beau, dur et tendre à la fois, fort émouvant, empli d'espoir et totalement addictif. Je l'ai lu d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer, tant il m'envoutait et me passionnait.

Une bien belle découverte qui m'a procuré un joli moment d'évasion et de lecture.

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/
Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Lien : https://www.facebook.com/joe..
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Un titre surprenant et poétique car pour moi, l'Italie est un pays sans nuages au beau ciel bleu mais le destin de nos trois héroïnes avec ses difficultés, ses peines s'apparente à ces nuages.
J'ai particulièrement aimé la symbolique de la cuisine qui réunit ces trois femmes courageuses. Je me souviens d'un film où des femmes dans un camp de concentration décident d'écrire chacune une page testament. Elles sont là à réfléchir lorsque l'une d'elles, la plus timide, sans hésiter remplit la première page. Les autres découvrent qu'elle a écrit une recette de cuisine, la recette préférée de sa famille qu'elle tenait de sa propre mère.
Il est vrai que nourrir, acte indispensable à la vie est un acte d'amour. Cela transparaît également dans ce roman. On le ressent à travers l'évocation des recettes et des odeurs.
Même si les pages de la traversée de la Méditerranée sont bouleversantes et très réalistes, la force de ce livre reste son écriture très poétique.
Les personnages masculins sont peu apparents. C'est une histoire de femmes, courageuses, obstinées.
J'ai trouvé cette lecture très agréable mais pas vraiment un coup de coeur.
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Il se lit super bien. C est une tres belle ecriture pleine de comparaison et d'images sur la nourriture et la nature qui sont magnifiques.
On sait pertinemment ce qui va se passer..guere de surprise mais neanmoins c est joli.
Il y a aussi le sujet sur les migrants qui donne un autre regard sur eux ce qu'ils vivent ...ca parle donc beaucoup d abandon ...de mort mais encore une fois d'une belle façon !
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Ce roman met en scène deux femmes, l'une Acia, est un peu perdue dans sa vie et vit de petits boulots en restauration en Italie. Un jour elle tombe sur un carnet de recette abandonné et décide de rejoindre le village de son/sa supposé.e propriétaire. En parallèle nous avons le récit de Kamar, une réfugiée syrienne qui a dû risquer sa vie et celle de sa fille pour fuir la guerre. Enfin ces deux protagonistes se retrouvent autour d'une troisième femme: Nebbe, une vieille italienne au caractère bien trempé qui tient une osteria au bord de la faillite. le hasard ou le destin réuni ces femmes en quête de résilience.
Bon, ce n'est clairement pas un livre que j'aurai choisi de moi-même. S'il a le mérite d'évoquer la guerre en Syrie et le danger encouru par la population, cela reste un roman "feelgood". le ton est beaucoup trop plein de pathos/bons sentiments, presque de mièvrerie à mon goût. le thème de la cuisine et de la multiculturalité est sympa et intéressant mais l'histoire est bien trop invraisemblable ainsi que les personnages auxquels je ne me suis pas attachée, seul le chat m'a vraiment attendrie! 😸 du coup, je me suis véritablement ennuyée et aurait probablement abandonné si cette lecture ne faisait pas partie de la selection à lire pour le prix du roman Points.
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Trois femmes. Trois portraits émouvants.

Kamar, elle fuit la guerre en Syrie avec sa fille de 9 ans.
Acia, à Naples, se retrouve sans emploi et sans domicile.
Nebbe, une vieille restauratrice, pas forcément agréable au premier abord.

Un très beau récit et une plume très douce et poétique malgré les sujets difficiles évoqués. La guerre en Syrie, l'exil, les tortures, la perte d'un enfant…

Les chapitres sont courts et donnent la parole tour à tour à ces 3 femmes. Elles sont émouvantes, s'entraident entre elles. Malgré tout, il m'a manqué un petit quelque chose pour que je m'attache complètement à ces femmes, d'où la note.
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Je suis passée à côté de cette histoire, dommage pour moi.

Trois femmes sont au centre de cette histoire, Kamar qui fuit les horreurs de la guerre en Syrie, Aria qui se retrouve sans emploi et Nebbe qui tenait une vieille auberge.

J'ai aimé cette histoire de femmes mais les passages entier sur la préparation de mets, de menus m'ont très vite lassée, il devait y avoir quelques choses dans ces paragraphes que je n'ai pas saisi
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"En premier, c'était le bruit - ce bruit". le bruit de la terreur. En dernier, sera un mot. Loin de fermer le livre, il l'ouvre sur la douceur.
Dans ce roman court, intense, j'ai retrouvé l'ambiance du Festin de Babette (nouvelle de Karen Blixen) revêtue autrement, dans un autre contexte. Un lien également avec l'Odeur de la Papaye Verte. Que ce soit au Danemark pour Babette, au Vietnam pour la petite domestique, en Syrie et en Italie pour les héroïnes de ce roman, guerres, exil, injustices, deuils, fugues y grondent en filigrane. Mais le Pays aux longs nuages est à lire pour son bouillon doux-amer singulier. Il parle de nous. Maintenant. Il parle de femmes nourricières, d'hommes, les fous, les aimants, d'un chat qui relie comme le hasard. Deux titans s'y affrontent, barbarie contre sensualité. Celle des mets, des mots, mijotés sur un feu doux de poésie. C'est la saveur de l'amour qui restera au final sur la langue. Celle qui se délie. Merci à ces écrivains qui donnent envie de plonger les mains dans la farine, tout en écoutant le bruit du monde au-delà des nuages, les merveilleux nuages... Merci, donc, à Christine Féret-Fleury.

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C'est un "feel good book" qui raconte le croisement des chemins entre une Syrienne et une Italienne, les deux sont à leur manière en fuite et trouvent un havre de paix chez une vieille femme un peu revêche. A travers la cuisine, elles vont toutes les trois faire le deuil de leur passé pour renaître à la vie. Les ficelles sont un peu grosses et les personnages manquent de nuance, je dirais que c'est dans la même veine que La Tresse : une lecture facile (accessible dès l'adolescence) et efficace, qui ne laisse pas un souvenir impérissable mais qui rappelle qu'un nouveau départ est toujours possible.
Lien : HTTPS://yaourtlivres.canalbl..
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Il y a d'abord deux femmes : Kamar la Syrienne et Acia l'Italienne. La première fuit son pays avec sa fille. Elle vit le drame de tous les migrants : la guerre, les passeurs, les camps d'internement. La seconde se retrouve totalement démunie après une énième galère. Un livre de cuisine, trouvé par hasard sur un banc, la pousse à se rendre dans un village perdu d'Ombrie.
C'est là qu'entre en scène la troisième comparse : la vieille Nebbe, propriétaire d'une auberge sur le déclin. Ensemble, ces trois femmes vont reprendre goût à la vie, par le biais de la cuisine…
Roman tant social que feel-good , "Le pays aux longs nuages" s'avère puissant dans son évocation des migrants, un peu plus mélodramatique quand il s'agit d'Acia et ses innombrables malheurs. Il n'en demeure pas moins un livre savoureux avec son énumération de plats typiques et ses paysages de campagne italienne.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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Un roman plein de douceur et de sensibilité. On va faire la rencontre de Acia qui est italienne et se retrouve au chômage et de fait un peu perdue. Kamar et sa fille Hana qui elles viennent de Syrie et ont traversé beaucoup d'épreuves avant de se retrouver en Italie. Tellement de choses bouleversantes que la petite Hana ne parle plus. Leurs chemins vont se croiser à l'Osteria de Nebbe. Une femme avec un sacré caractère qui depuis un incident se trouve dans l'incapacité de cuisiner et son restaurant se délabre. Trois femmes et donc trois destins croisés. Au milieu de tout ça, un lien en commun : la cuisine, c'est ce qui va les aider à avancer vers l'espoir d'une vie meilleure. Trois personnages touchants dont on va découvrir l'histoire. On rigole aussi surtout avec le personnage de Nebbe. C'est en tout cas un roman rempli de douceur, de bienveillance et d'espoir. Je suis ravie d'avoir découvert la plume de Christine Féret-Fleury. Une très jolie lecture que je vous recommande pour les vacances 🥰
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