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Citations sur Billard Blues, suivi de Jazz blanc et Poker (12)

Le jazz, c'est de la haute couture. Tu peux rejouer chaque soir la même mélodie, en utilisant les mêmes notes, ce ne sera jamais tout à fait la même.
Chaque pièce est unique....
Comme si tu brodais une robe différente chaque fois avec l'aiguille de ton saxophone et le fil de la musique. De loin, tu pourrais croire qu'il s'agit toujours de la même robe. Mais si tu y regardes d'un peu plus près, tu t'aperçois que la finition n'est jamais la même ...
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"_N'oublie pas ceci : jouer du jazz, c'est comme raconter une histoire. une fois la musique envolée et le morceau terminé, il ne doit rester que du bonheur...Sinon, ça ne sert à rien. Strictement à rien !"

(Jazz blanc)
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"Par essence, la chance est quelque chose d'aléatoire et d'une rareté absolue. et certains n'en ont jamais. Mais tout ça n'a aucune importance. le tout, c'est de faire comme si on en avait."
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Le jazz. Voilà la raison principale de la vie de Max Coleman. Il l’avait dans le sang. Pourtant il était blanc, pas noir, ni même afro-américain ou métis. Tout ce qu’il y a de plus blanc. Et cependant il avait un sens terrible du phrasé musical, beaucoup d’originalité dans ses improvisations et un swing éblouissant.
Le swing. Voilà le maître mot. Sans le swing, le jazz n’existerait probablement pas. C’est ce qui balance, ce qui vous force à claquer des doigts, à danser, à vivre la musique comme seul le jazz sait le faire.
Le sax, le jazz et le swing. Les trois moteurs de la vie de Coleman. Sans oublier l’alcool. Avec ça on peut vraiment commencer.
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Entre lui et moi, existait un code. Chaque fois qu’il avait soif, il prenait son saxo et jouait quelques notes d’un thème de sa composition. Un air qui revenait comme un jingle. Un morceau qu’il avait appelé Blue Alcool. Il le jouait d’une manière jazzy classique pour une vodka et d’une manière virtuose et brutale pour un whisky. Ce qu’il faut dire, c’est que Coleman jouait souvent avec une grande virtuosité.
Le jour où tu m’entendras jouer Blue Alcool très lentement, à la façon blues, avait-il l’habitude répéter, alors tu pourras me servir un grande verre d’eau fraîche et te dire que le saxo du grand Max Coleman est bon pour la casse !
Et c’est vrai que l’ivresse lui permettait de jouer comme un dieu. En un sens, ça le désinhibait et lui donnait une aura particulière, un style coulé extraordinaire. Inutile de vous préciser que, pendant tout ce temps-là, je ne l’ai jamais entendu jouer Blue Alcool à la façon blues.
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Le blues, c'est un don du ciel, quelque chose qui coule dans tes veines, qui te nourrit et te remplit l'âme....
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…ici, ce n’est pas la simple arrière-salle d’un club de billard à la noix, non, mais un lieu magique, tout au bout de la route du blues, à Chicago, au Septième Ciel de la musique noire, quelque part dans l’infini de la vraie vie, là où la musique se joue à tous les coins de rues… Et on y vient d’abord pour écouter du blues !
Pas n’importe quel blues. Juste celui qui arrache les tripes et fait couler les larmes, celui qui vous tient debout et vous fiche par terre en même temps. Le blues qui vient du Sud, de Louisiane, du Mississipi, et qui est remonté lentement vers le Nord, de guitare en harmonica, au rythme lancinant de ses douze mesures passant par Memphis, Nashville, Saint Louis et Chicago !
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"Quand tu possèdes la musique, tu possèdes tout. Le blues, c'est un don du ciel, quelque chose qui coule dans tes veines, qui te nourrit et te remplit l'âme."

(Billard blues)
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Tout ce qu’on peut supposer, c’est qu’elle [la mélancolie] est née sous le ciel lointain du Mississipi. Et qu’il lui faut pour grandir une peau noire, et aussi une vie d’esclave brûlée au soleil des champs de coton. Alors, oui, un matin l’esclave s’arrête là, en plein milieu de son labeur, s’assoit par terre, prend une guitare ou Dieu sait quel instrument, et se met à psalmodier toute l’étendue de sa misère, ce truc indéfinissable, cette complainte sur trois accords, une harmonique constante sur un rythme à quatre temps. Que soudain de jouer ça, sa vie n’est plus de la tristesse, non, la tristesse c’était plutôt ce qu’il ressentait avant, quand il travaillait dans le champ de coton, mais de la mélancolie, déjà du blues, de la beauté, quoi ! (p. 13)
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"Il y a des habitudes comme ça dont il est impossible de se défaire sans créer un déséquilibre fatal et peu souhaitable pour l'âme humaine."

(Jazz blanc)
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